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JOURNEE TELESANTE 2012 Spécial

La journée Télésanté 2012 s’est tenue le jeudi 29 Mars 2012 dans la salle de conférence de la Maison des Ainés de Bamako sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de la Santé avec  à ses côtés  le Directeur  Général  et  le Directeur Technique de l’Agence Nationale de Télésanté et d’Informatique Médicale (ANTIM).

Le thème de cette année était : Médecins  généralistes, spécialistes, paramédicaux, acteurs sociaux, patients,…

Quelle approche collaborative en télésanté ?

Cette journée de confrontation de témoignages a été  réalisée grâce à une visioconférence qui a relié une quinzaine de villes (plus de 1000 personnes) dont Bamako la seule ville africaine qui a participé à ce grand évènement mondial.

25 utilisateurs (médecins généralistes, spécialistes, par               médicaux, acteurs sociaux, patients …) ont apporté leurs réponses aux questions, qui ont  été posées, sur leurs pratiques également.

 

08 questions étaient à l’ordre du jour pour cette année.

Il s’agissait entre autres :

  1. Pour quelles raisons, utilisez –vous la télésanté ?
  2. Qui sont les acteurs collaborateurs impliqués autour de vous au quotidien ?
  3. De quelles façons ces acteurs collaborent-ils entre eux ? Quels sont leurs rôles respectifs ?
  4. Le service médical rendu a-t-il évolué grâce à ces nouvelles façons de faire ?
  5. Avez-vous rencontré des freins ou des difficultés avec cette nouvelle façon de faire ?
  6. Dans quelle mesure, ces nouvelles pratiques ont-elles fait évoluer vos relations avec  les autres intervenants ?
  7. En quoi le patient est-il acteur de sa santé du fait du développement  de la télésanté, et notamment dans les domaines de l’autodiagnostic, de l’éducation thérapeutique, de l’accès à ses données personnelles, de l’accès aux soins là où il se trouve ? Les patients  se sentent-ils concernés par ces évolutions ?
  8. Dans quelle mesure les professionnels de santé se sont-ils  appropriés ces pratiques de la télésanté ? Se sentent-ils concernés ? Sont-ils favorables à ces évolutions ?

Tout au long de cette journée l’accent a été mis sur les priorités nationales pour le développement de la télémédecine.

L’ouverture officielle a eu lieu à 09h comme prévu par l’allocution d’Annie PODEUR Directrice Générale de l’organisation des soins et celle de Claude d’Harcourt Directeur général de l’Agence Régional de Santé de Haute-Normandie depuis Paris qui portent  respectivement  sur le Déploiement du Plan Stratégique National de Télémédecine et du Plan National à la Mise en Œuvre des Programmes régionaux de télémédecine. Comment cela se passe concrètement en région ?

En effet de nos jours la Télémédecine est un des leviers pour améliorer l’offre de soins de nos concitoyens  les plus éloignés. Son impact sur la médecine générale a été démontré par la permanence des soins autour de l’imagerie médicale à travers un projet de télé-expertise dermatologique. En outre Les cancers pédiatriques sont des maladies rares et les spécialistes impliqués dans leur prise en charge sont peu nombreux et dispersés sur le territoire. Des changes réguliers d’informations entre spécialistes et experts sont indispensables pour décider au cas par cas de la meilleure prise en charge diagnostique et des traitements adaptés. Un déploiement d’un réseau National de télé-expertise dédié à l’Oncologie Pédiatrique s’avère très utile.

La télé-imagerie est une méthode moderne de l’imagerie médicale et doit-être avant tout un avantage pour le patient.

La télémédecine est également un outil pour l’égalité des soins, en effet  la prise en charge des Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) à travers le Réseau Neuro-vasculaire composé de médecins urgentiste, Radiologues, médecins des structures d’aval de type soins de suites et rééducation et médecin du département d’Epidémiologie et Santé Publique permet ainsi d’offrir des soins des qualités exceptionnelles.

La plateforme d’innovation e-santé permet de faire une évaluation et exigences de l’expérimentation (vieillissement de la population, augmentation du nombre de patients atteints de pathologies chroniques, etc), un contexte de santé/social qui est de plus en plus délicat alors que  la démographie médicale est en chute en milieu rural.

Au Mali les consultations à distance ont considérablement amélioré l’approche diagnostique par rapport à certaines pathologies, notamment les tumeurs maxillo-faciales. Il en est de même pour le choix des techniques chirurgicales, surtout en ce qui concerne la réparation des séquelles de noma.

L’implication forte des paramédicaux et des acteurs sociaux a été démontré par des pisteurs secouristes qui prennent en charge les cas de cardiopathies depuis le domaine skiable alpin : déploiement de « Mission de montagne ».

Les intervenants, ont de façon unanime, trouvé en la téléconsultation un outil de travail efficace. Car elle a su démontrer qu’elle pouvait être un appoint intéressant, à la fois opérant, d’une aide réelle et non préjudiciable pour le patient. On peut penser que la téléconsultation peut amener une réduction des coûts de déplacement (temps de personnel et de véhicules).

 

 

 

 

 

 

Dernière modification lemardi, 11 novembre 2014 00:06
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