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LUTTE CONTRE LA POLIOMYELITE : Plus de 3 151 487 enfants à vacciner du 19 au 22 octobre 2018

Dans le cadre du 4e et dernier passage de l’année 2018 de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, 3 151 487 enfants recevront (à partir de ce matin jusqu’au 22 octobre), leur dose de vaccin. En préventions de plusieurs infections, cette campagne est couplée à l’administration de la vitamine A.

Du 19 au 22 octobre 2018, 3 151 487 enfants de 0 à 5 ans recevront le vaccin contre la poliomyélite. Selon le département de la Santé et de l’Hygiène Publique, cette campagne vise à toucher tous les enfants de cette tranche d’âge, mêmes ceux déjà vaccinés par la campagne de routine ou lors des passages précédents. C’est pourquoi les vaccinateurs passeront de porte à porte pour atteindre les enfants à vacciner. Mieux, d’autres stratégies novatrices pourront être développées en fonction de la situation sécuritaire dans les zones d’insécurité.
Pour l’administration de la vitamine A, les cibles sont les enfants âgés de 6 à 59 mois. L’objectif de cette campagne est de contribuer à la réduction de la mortalité et la morbidité liées à la poliomyélite chez les enfants de moins de cinq ans.
La campagne concerne 47 districts sanitaires, à savoir : Bafoulabé, Diéma, Kayes, Kéniéba, Kita, Nioro, Yélimané, Kangaba, Yorosso, Barouéli, Bla, Macina, Niono, San, Ségou, Tominian, Markala Bandiagara, Bankass, Djenne, Douentza, Koro, Mopti, Ténenkou, Youwarou, Diré, Goundam, Gourma-Rharous, Niafunké, Tombouctou, Ansongo, Bourem, Gao, Ménaka, Abeibara, Kidal, Tessalit, Tin-Essako, Almoustrat, Anderamboukane, Inekar, Tidermene, Arawane, Alourche, Boujbeha, Achouratt, Foum-Alba et Taoudénit.
Ces districts ont été choisis sur la base de trois critères suivants : surveillance Paralysie flasque aiguë, immunisation et la population.
O.D

 

 

 

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PR. SAMBA SOW EN VISITE AU CHU GABRIEL TOURE: "Il faut adapter l'hôpital Gabriel Touré au poids démographique actuel".

 

 

 


Le ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique, Pr. Samba Sow a effectué, le mercredi 17 octobre 2018, une visite de travail au Centre hospitalier universitaire (CHU) Gabriel Touré afin de s'imprégner des conditions de travail. A l'issue de cette visite, Pr. Samba Sow s'est dit satisfait du travail accompli par la direction et le personnel et d’ajouter qu’" il faut adapter l'hôpital Gabriel Touré au poids démographique actuel" et cela à travers les reformes en cours. En cette circonstance, le chef du département de la Santé et de l’Hygiène Publique n’a pas manqué de mots d'encouragement à l’endroit de l’ensemble des travailleurs de cet hôpital.

 

La visite du ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique, Pr. Samba Sow, a commencé par le service d’accueil des urgences (SAU) du CHU Gabriel Touré. Ce service reçoit 80% des accidentés du Mali, des cas d'AVC (accident vasculaire cérébral). Il accueille en moyenne 70 patients par jour. De nos jours, ce service fait de Gabriel Touré le premier hôpital de référence-évacuation en cas de sinistre dans notre pays. Sous la houlette d’un spécialiste rompu à la tâche du nom de Pr. Django Djibo, le service fait face à un manque criard d'équipements. Après les urgences, le ministre s'est ensuite rendu à l'unité de néonatalogie ou service des urgences pédiatriques. Ce service dispose de 84 dispositifs tout confondu pour les nouveaux nés (berceaux, couveuses, et lampes chauffantes). Il reçoit chaque jour 30 nouveau-nés normaux ou pathologiques, âgés de 0 à 30 jours. La visite du ministre l’a conduit au service de gynécologie obstétrique. Là, 200 à 300 patients y sont enregistrés par mois. Le service comprend deux salles d'accouchement, et d’une salle d’observation pour les grossesses pathologiques. La visite s'est achevée au laboratoire d'analyses médicales et du service d’infectiologies. Doté d’une technologie capable de faire des analyses en virologie, en hématologie, en biochimie et en parasitologie, le labo est fonctionnel même si certains appareils ne fonctionnent pas faute de réactif ou de maintenance.

Le ministre a également visité la morgue pour s’assurer du respect des conditions de conservation des corps.

Le directeur général du CHU Gabriel Touré, Pr. Kassoum Sanogo, a, au nom de tous les travailleurs, remercié le ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique pour sa visite. Il a rassuré Pr. Samba Sow de leur accompagnement dans la mise en œuvre de la réforme du système de santé en cours. Il a ensuite exposé les problèmes, auxquels l'hôpital est confronté, qui sont surtout d'ordre matériel.

Le ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique, Pr Samba Sow a félicité le personnel et la direction de l'hôpital Gabriel Touré pour l’hygiène des lieux et pour l’engament du personnel, en dépit des difficultés financières. Comparativement à sa dernière visite datant d’octobre 2017, le ministre Sow a visité hier un hôpital qui a fait des efforts en matière d’hygiène, et de prise en charge des patients.

Il a justifié la nécessité de réformer l'hôpital Gabriel Touré pour l'adapter au poids démographique actuel." L'hôpital Gabriel Touré doit être érigé en hôpital de 4e référence pour soulager les populations (surtout les malades) et les travailleurs. Il est impératif de décongestionner cet hôpital aujourd'hui. Nous pensons que la réforme que nous menons, au niveau de notre système de santé, avec votre soutien, nous permettra d'atteindre cet objectif", espère-t-il. La solution aux maux dont souffre le système de santé malien, réside dans sa réforme, a indiqué le ministre Sow.

Le ministre a annoncé aux travailleurs de l’hôpital que 100 millions sur les 194 millions, que le Croissant rouge d'Abu Dhabi a octroyé à notre pays, seront investis aux services des urgences et au laboratoire d'analyses médicales du CHU Gabriel Touré. Tandis que les 94 autres millions seront investis à l’Hôpital du Point G pour mettre à niveau certains services névralgiques, dont l’unité d’hémodialyse. Le ministre a salué les efforts du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, qui ont, selon lui, permis d'obtenir ce fonds.

A.D.

 

 

 

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CHU DU POINT G: Pr. Samba Sow visite deux chantiers à l’arrêt

Le ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique, Pr. Samba Sow a effectué, le mardi 16 octobre 2018, une visite sur les chantiers du bloc opératoire de cardiologie et du service de rhumatologie du centre hospitalier universitaire(CHU) du Point G de Bamako. L'objectif de cette visite était de s'enquérir des problèmes afin de relancer les travaux, qui sont à l’arrêt.

Le chantier du bloc opérationnel de cardiologie du CHU du Point G a été le premier chantier visité par le ministre. Un imposant bâtiment comprenant des salles d'opération, une unité de réanimation, et des bureaux exécuté à 50%. Il est financé par le Budget national sur les exercices budgétaires 2016, 2017, 2018. Le coût des travaux de 986 000 987 FCFA pour un délai d'exécution de 8 mois. A la date d'aujourd'hui les travaux sont suspendus faute de financement.

Ensuite, c'est le chantier du service de rhumatologie du CHU du Point G qui a reçu la visite du ministre Sow. Sur place, le constat fut le même que sur le chantier précédent. Les travaux exécutés à 90% sont arrêtés pour des raisons financières. Le bâtiment R+1 comprend des salles d'hospitalisation et des bureaux. Les travaux sont également financés sur le Budget national pour un montant total de 812 869 510 FCFA, pour un délai d'exécution de 8 mois.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Pr. Samba Sow, a insisté sur la nécessité d'achever ces chantiers conformément à la volonté du président de la République d'offrir un plateau technique sanitaire aux Maliens. "Des efforts seront consentis, malgré la conjoncture actuelle dans notre pays, pour achever les chantiers, parce que le besoin est là. Ces services, une fois opérationnels, nous permettront de réduire les évacuations sanitaires en dehors du Mali", a-t-il indiqué. Il a souligné l'importance d'avoir des équipements modernes et un personnel qualifié pour ces services. Ces deux éléments, dira-t-il, sont fondamentaux pour la satisfaction des besoins de la population en matière de santé.

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L’unité de dialyse du Point G fonctionnelle

Pr. Samba Sow, en visite à l'hôpital du Point G a visité le service de néphrologie et le laboratoire du CHU du Point G. Le ministre a constaté de visu le bon fonctionnement de l'unité de dialyse. Onze appareils de l'unité fonctionnent normalement, seulement deux sont en maintenance. Face aux conditions de travail difficile au niveau du laboratoire, Pr. Samba Sow a dit compter sur la réforme du système de santé, qui est en marche, pour mettre ce service dans les meilleures conditions de travail, en particulier et en général toutes les structures de santé de notre pays.
Il faut rappeler que le département de la santé est engagé à décentraliser les centres de dialyse. À Sikasso, les malades dialysés n'ont plus à venir jusqu'à Bamako. Ils bénéficient sur place du nouveau centre créé dans l'enceinte de l'hôpital régional de Sikasso. Le processus de décentralisation est en cours. Bientôt d'autres centres ouvriront dans d'autres régions.

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Serrer l'étau autour de la maladie à virus d'Ebola : un consortium ouest africain pour la recherche créé

 

Le ministre de la santé et de l'hygiène, Pr Samba Ousmane Sow, à présidé, ce jour à l'hôtel de l'Amitié de Bamako de la 4e conférence internationale du consortium ouest africain de la recherche clinique.
À cette occasion, le chef du département de la santé du Mali , ce consortium vise à développer la collaboration et la coopération en matière de recherche clinique sur les vaccins et les traitements par le biais d'une stratégie régionale multi-pays. Ce consortium créé en 2015 par le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée. Le Mali y'a adhéré en 2017 à travers l'UCRC et le Centre de développement des vaccins (CVD).
Le doyen de la faculté de Médecine et d'odontosmtalogie, Pr Seydou Doumbia, a souhaité la bienvenue aux participants venus des pays de la sous région, d'Europe et d'Amérique.
Plusieurs discours ont été prononcés à cette cérémonie dont celui du recteur l'université des sciences et techniques et technologie de Bamako, Pr Adama Keita.
Les États unis d'Amérique sont un partenaire solide de cette initiative. Ce qui explique la présence de l'ambassadeur de ce pays au Mali à cette cérémonie. Paul Fomsbee à réitéré l'engagement de son pays à lutter contre la maladie à virus Ebola à travers ce consortium.
Prennent part à cette conférence de Bamako, les participants (chercheurs) venus du Bénin, du Burkina Faso, de la côte d'ivoire, du Ghana, Sénégal, de la France, du Canada...

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PR SAMBA SOW A LA JOURNEE MONDIALE DU LAVAGE DES MAINS AU SAVON "En se lavant régulièrement les mains au savon, on évite plusieurs maladies"

Le ministre de la Santé et l'hygiène Publique, Pr Samba Ousmane Sow, a lancé le lundi 15 octobre, dans la commune rurale de N'Gabacoro Droit, les activités de la 11ème édition de la journée mondiale du lavage des mains au savon. C’était en présence de plusieurs partenaires techniques et financiers et organismes internationaux.

Selon plusieurs études, nos mains constituent l’un des principaux moyens de transmissions de maladies, surtout quand elles ne sont pas propres. D'après l'annuaire statistique 2017 du système local d'information sanitaire (SLIS), il a été enregistré 291 131 cas de diarrhées avec 139 décès dont plus de la moitié chez les enfants de moins de 5 ans et de décès liés à la diarrhée. La même source indique que 960 723 cas d'infections respiratoires aiguës avec 92 décès dont plus de la moitié chez les enfants de moins de 5 ans et 64% de décès ont été enregistrés pendant la période.
Pourtant l’adoption d’un simple geste ou comportement permet d’éviter le pire. En effet, le lavage des mains au savon est recommandé au sortir des toilettes, après le nettoyage des enfants après leurs selles, avant de préparer le repas. Aussi, il a conseillé de se laver les mains au savon avant de manger ou de donner à manger, et après tout contact des mains avec les liquides biologiques, les surfaces et les objets souillés.
L'édition 2018 de la journée dédiée à l’observance de cette pratique a été lancée, dans la commune rurale de N'Gabacoro Droit, par le ministre de la Santé et de l'hygiène Publique, Pr. Samba Ousmane Sow, en présence du représentant de l'OMS au Mali, Dr Lucien Manga, des chefs coutumiers et religieux, des autorités de N'Gabacoro Droit et de la région de Koulikoro, en présence également de plusieurs autres partenaires techniques et financiers de notre pays.
Le thème retenu cette année est : "Des mains propres, une recette pour la santé".
Au cours de cette cérémonie plus de 1000 kits de lavage des mains avec savon ont été distribués aux scolaires présents. Des kits à usage publics ont également distribués entre les écoles de la commune. Il s’agit d’amener davantage de communautés, à partir de cette commémoration, d’intégrer cette pratique simple, et moins couteuse dans leurs habitudes quotidiennes, pour lutter contre des maladies comme la grippe, les infections respiratoires, le trachome, les diarrhées, les intoxications alimentaires, la malnutrition, et même la maladie à virus Ebola. Les artistes Mahamadou Dembélé dit Dabara, Batoma Kouyaté et la Troupe théâtrale Karim Diarra ont véhiculé de messages captivants de quoi attirer l’attention de toutes les couches sociales sur l’importance de cette pratique. Cette journée de lancement annonce une séries d’activités de sensibilisation et de promotion du lavage des mains au savon sur toute l’étende du territoire nationale.
Au nom des communautés, le maire de Ngabakoro Droit, Modibo Dembélé s’est engagé à faire adopter cette pratique par sa population.
Vivement l’édition 2019

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REFERENCE-EVACUATION SANITAIRE: le ministre Samba Sow remet 15 ambulances aux structures de santé du Mali

Le ministre de la Santé et de l’hygiène Publique, Pr Samba Sow, a procédé à la remise, le mercredi 10 octobre 2018, de 15 ambulances (tout terrain et médicalisées) à des structures de santé de l’intérieur et du district. D’une valeur de 760 millions de FCFA, financés par le budget d’Etat, ces ambulances entrent dans le cadre de l’amélioration de l’évacuation sanitaire et du plateau technique.
Le développement des structures de santé, à tous les niveaux (Cscom, Cs-réf, Hôpital), passe par l’amélioration des moyens logistiques. Fort de cette conviction, le gouvernement du Mali, à travers le département de la Santé et de l’Hygiène Publique, vient de doter des structures de santé de l’intérieur et du district par l’acquisition de 15 nouvelles ambulances dont 5 médicalisées.
D’une valeur de 760 millions de FCFA, financés par le budget d’Etat, ces nouveaux véhicules contribueront à l’amélioration du plateau technique sanitaire mais aussi faciliter la référence/évacuation sanitaire qui reste très difficile dans certaines localités de notre pays, en vue de l’atteinte de la couverture sanitaire universelle qui passe par les soins de santé primaires. Les 15 ambulances sont réparties entre les régions de Kayes (3), Koulikoro (2), Sikasso(4), Ségou(2) et le district de Bamako (4).
Pr. Samba Sow, ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a souligné l’effort consentis par l’Etat pour l’acquisition de ces ambulances, tout en exhortant les bénéficiaires à bien entretenir les nouveaux véhicules et à les utiliser uniquement dans le cadre du travail pour lequel, ils ont été achetés. Il a insisté sur la volonté des plus hautes autorités de notre pays, d’offrir des soins de santé de qualité aux populations, à travers la réforme du système de santé. « La réforme est un point essentiel de la lettre de mission du président de la République au gouvernement. Elle concerne tous les niveaux de notre système de santé. Il ne s’agit plus d’attendre que le peuple vienne vers la santé, mais de faire en sorte que la santé se déplace vers le peuple », a déclaré le ministre Sow.
Au nom des structures bénéficiaires, Ousmane Attaher Dicko, directeur de l’Hôpital du Mali, a remercié le gouvernement et pris l’engagement d’utiliser les nouvelles ambulances au bénéfice des populations maliennes. Il a également rassuré le ministre de l’accompagnement du personnel de la santé, à tous les niveaux, pour la réussite de la réforme du système de santé de notre pays.
En outre, depuis le début de l’année 2018, le département de la Santé et de l’Hygiène Publique a remis au total 127 ambulances motos médicalisées aux structures de santé à travers le pays.
Source : L'Indicateur du renouveau

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Pr Samba Sow au personnel de l'hôpital du Mali: "Vous faites honneur à votre profession"

En marge de sa visite de terrain d’hier, à l'hôpital du Mali, le ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique, Pr Samba Sow, a rencontré la direction et le personnel dudit hôpital pour échanger sur les conditions de travail. Très heureux de ce qu'il a constaté pendant sa visite, le ministre a félicité tous les travailleurs de l'hôpital du Mali (la direction et le personnel) pour leur sens élevé du travail bien fait. Considéré comme l'une des vitrines du parc hospitalier du Mali, l'hôpital du Mali a reçu la visite du ministre de Santé et de l'Hygiène Publique ce lundi 8 octobre 2018.

Au cours de la rencontre entre le personnel et le ministre Sow, le directeur général de l'Hôpital du Mali, Ousmane Attaher Dicko, a, au nom de tous les travailleurs, félicité le Pr. Samba Sow pour sa reconduction à la tête du département de la Santé et de l'Hygiène Publique. Il l'a rassuré de leur accompagnement pour la réussite des missions qui lui ont été confiées par les plus hautes autorités du pays, avant d'égrener les problèmes auxquels ils sont confrontés. Il s'agit de l'insuffisance du budget alloué à l'hôpital, et surtout de l’insuffisance des ressources humaines qualifiées. Très heureux, le ministre n'a pas caché sa satisfaction devant la propreté des locaux et le sens élevé du travail bien fait du personnel de l'hôpital. " Nous sommes très fiers de vous, vous faites honneur à votre profession, vous avez placé la barre très haut en matière de travail bien fait, dans le domaine de la santé au Mali", a-t-il souligné. La mobilisation de l’ensemble du personnel de l’hôpital lors de la prise en charge des blessés de l’attaque du Campement « Le Kangaba », en est une parfaite illustration. Le ministre Sow a sollicité l'accompagnement des travailleurs de l'hôpital du Mali pour mener à bien la réforme de notre système de santé. Une réforme, qui, selon lui, n'est dirigée ni contre une personne, ni contre une structure, mais qui vise le bien être des Maliens en matière de santé. Concernant les problèmes soulignés par le DG de l'hôpital du Mali, Pr Samba Sow a affirmé qu'il continuera de se battre pour les intérêts des agents de la santé, malgré le contexte socio-économique et sécuritaire que connait notre pays. Samba Sow, a appelé le personnel et la direction de l’hôpital à mettre l’intérêt de l’hôpital au-dessus de tous les autres intérêts, et de faire du dialogue social leur crédo.

 

A.D.

 

 

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Hôpital du Mali : LE SATISFECIT DU MINISTRE DE LA SANTÉ

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Pr Samba Ousmane Sow, s’inscrit dans une approche pédagogique. Il entend encourager et accompagner les établissements hospitaliers qui marchent bien afin de faire des émules chez les derniers de la classe. C’est animé de cette vision qu’il a visité hier  l’hôpital du Mali qui reste dans le sens de la marche et représente un réel motif de fierté pour nos compatriotes. Au service de radiothérapie (une particularité de l’hôpital du Mali), les malades atteints de cancer sont bien pris en charge.
Ils suivent des séances quotidiennes de traitement de 10 à 15 minutes pendant 5 jours par semaine sur une durée de 3 à 7 semaines selon la localisation de la tumeur maligne (cancer). Malheureusement, la capacité de prise en charge du service de radiothérapie n’est que de 33 malades par jour.
L’unité dispose d’un accélérateur linéaire (un équipement qui traite par radiation le cancer) qui est hyper sollicité. Il y a donc urgence de doubler cet appareil pour éviter de pénaliser les malades qui seront contraints d’interrompre le traitement en cas de panne technique.
Cette réalité est admise et partagée par tous, y compris le ministre au premier chef. Le service de radiothérapie dispose aussi d’une salle de moulage et d’un scanner exclusivement dédié aux malades du cancer pris en charge au niveau de l’unité.
Au service d’imagerie médicale, le ministre Sow a vu l’imagerie par résonance magnétique (IRM), un équipement de pointe qui permet, à titre d’exemple, d’explorer la moelle épinière et d’améliorer encore plus le diagnostic. L’hôpital du Mali est en train d’installer aussi un appareil d’angiographie qui permettra d’explorer les vaisseaux sanguins et de renforcer les capacités de diagnostic de l’établissement.
Après le service d’imagerie médicale, cap sur les urgences et le service de réanimation où le Pr Samba Ousmane Sow a pu voir des praticiens dédiés à la bonne cause, c’est-à-dire celle des malades. Mais les deux unités souffrent de l’exigüité. Il faut noter que la propreté des lieux reste un constat partagé dans tous les services. Enfin, le ministre a visité le chantier d’extension de l’hôpital pour un coût global de plus de 6 milliards de Fcfa.
La première phase du chantier qui concerne la construction de nouveaux services des urgences, de réanimation et l’unité de procréation médicament assistée (PMA) pour répondre aux aspirations parentales des couples stériles et des blocs d’hospitalisation, a acquis le financement pour un peu plus de 5 milliards de Fcfa. Le gap d’environ un peu plus d’un milliard de Fcfa pour réaliser la deuxième phase est à rechercher.
Au sortir de sa visite le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique s’est dit heureux de voir un hôpital fonctionnel et propre. Il a salué les efforts accomplis par le service de radiothérapie pour assurer la prise en charge des malades touchés par le cancer. Samba Ousmane Sow a aussi souligné la nécessité d’avoir un autre accélérateur linéaire avant de saluer l’engagement du personnel de l’hôpital et de son administration. «Nous avons aussi identifié des faiblesses mais qui ne sont pas liées à l’administration hospitalière. «Nous devons donc travailler en synergie pour les corriger, a expliqué le ministre en charge de la Santé», rappelant la volonté du chef de l’Etat d’améliorer la qualité de soins tout en les rendant accessibles à tous.
Pour le ministre, il est clair que fournir les équipements nécessaires, voire indispensables, est une obligation. Mais cela se fera selon les priorités et les possibilités de l’Etat qui fait face actuellement à des contraintes sécuritaires. Il a salué tout le personnel de l’hôpital et la mission médicale chinoise qui continue de faire œuvre utile.
Le directeur général de l’hôpital du Mali, Ousmane Attaher Dicko, avait dès lors de bonnes raisons d’être fier de son hôpital. Il a reçu le satisfecit du ministre qui repose sur des indicateurs d’appréciations stricts. «La santé a un nouveau souffle en terme de management», a relevé M. Dicko .
Bréhima DOUMBIA

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Mortalité infantile Le CVD-Mali s’érige en sentinelle

Devant le paludisme, les infections respiratoires constituent la première cause de mortalité des enfants de 0 à 5 ans de nos jours. Cette situation méconnue du grand public et même de certains praticiens de la santé, constitue pourtant un drame silencieux. La situation s’améliore d’année en année grâce aux énormes efforts consentis dans ce domaine par le Centre pour le Développement des Vaccins du Mali (CVD-Mali) en étroite collaboration avec la Direction Nationale de la Santé, le CDC-Atlanta et le bureau OMS à Bamako.

Selon l’annuaire statistique 2016 du Système local d’information sanitaire (SLIS), il a été enregistré 902 694 cas d’infections respiratoires aigües (313 223 cas d’IRA hautes et 589 472 cas d’IRA basses) avec 165 décès.
La tranche d’âge de moins de 5 ans est la plus touchée avec 461 986 cas, soit 51% et 65 décès, soit 39% des cas de décès liés aux IRA.
Heureusement, la situation s’améliore d’année en année grâce aux énormes efforts consentis dans ce domaine par le Centre pour le Développement des Vaccins du Mali (CVD-Mali) en étroite collaboration avec la Direction Nationale de la Santé, le CDC-Atlanta et le bureau OMS à Bamako. A travers des recherches en cours depuis 2014-2015, sur les causes de mortalité des enfants de 0 à 5 ans, l’espoir renait.
En effet, le Centre pour le Développement des Vaccins du Mali (CVD-Mali) à travers son unité National Influenza Center (NIC), et ses partenaires ont entrepris une surveillance de la grippe dans le district de Bamako en novembre 2014 et dans les régions de Sikasso et Mopti, respectivement en avril et mai 2015.
Les objectifs de cette surveillance sont entre autres :
Pour les syndromes grippaux "SG"
- suivre les tendances de la grippe par rapport aux autres maladies ;
- détecter précocement les épidémies;
- déterminer le profil épidémiologique des cas et la saisonnalité de la grippe ;
- déterminer les proportions de cas confirmés de grippe chez les cas suspects
- caractériser les souches circulantes;
- contribuer à la cartographie régionale des virus grippaux ;
- suivre l’impact des mesures de contrôle
Pour les infections respiratoires aiguës sévères « IRAS »
- suivre les tendances des IRAS par rapport à l’ensemble des hospitalisations ;
- déterminer le profil épidémiologique des IRAS (âge, sexe…) et la saisonnalité ;
- déterminer la proportion des cas d’IRAS confirmés à virus grippaux et leur profil épidémiologique (âge, sexe…) ;
- suivre l’évolution de la prise en charge des cas ;
- déterminer la part des IRAS parmi les cas de décès en hospitalisation.
Méthodique dans ce travail de sauvetage des vies des enfants, le CVD-Mali et ses partenaires ont mis en place huit (8) sites sentinelles : Trois (3) sites de surveillance des infections respiratoires aigües (IRAS) sont ouverts à l’Hôpital G Touré, l’Hôpitaux de Sikasso et celui de Mopti. Cinq (5) sites de contrôle de syndromes grippaux sont ouverts dans les centres de santé de référence de Sikasso, Mopti et les Communes I, IV, V du district de Bamako. Avec une vigilance accrue, ces sites sentinelles procèdent de façon stricte à une surveillance de la situation. Ils procèdent à des prélèvements deux fois par semaine dont les échantillons sont envoyés au laboratoire de référence du NIC/CVD-Mali.
A ce jour sur plus de 3600 prélèvements effectués depuis le début de l’étude, 90% des échantillons ont pu être testés au laboratoire avec environ 19% de positifs. Les principaux sous-types retrouvés sont l’influenza de type B (sous-types YAMAGATA et VICTORIA avec plus de 88% non sous-typés), l’influenza de type A (H1N1pandémique et H3N2) et 2945 négatifs.
Il faut rappeler que le CVD-Mali est un pôle d’excellence dans le domaine de la vaccination et la recherche sur des infections. Dirigé d’une main experte depuis des années par le Pr Samba Sow, nommé depuis avril 2017, ministre de la Santé et de l’Hygiène, le CVD-Mali continue de défendre son statut de référence dans la sous-région et voire dans le monde. En témoignent ses cordiaux rapports de collaboration avec les laboratoires d’Amérique, d’Europe et de la sous-région ouest africaine.
O.D

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