Hôpital du Mali : LE SATISFECIT DU MINISTRE DE LA SANTÉ
- Publié dans Actualités news
- Lu 2185 fois
- Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
- Imprimer
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Pr Samba Ousmane Sow, s’inscrit dans une approche pédagogique. Il entend encourager et accompagner les établissements hospitaliers qui marchent bien afin de faire des émules chez les derniers de la classe. C’est animé de cette vision qu’il a visité hier l’hôpital du Mali qui reste dans le sens de la marche et représente un réel motif de fierté pour nos compatriotes. Au service de radiothérapie (une particularité de l’hôpital du Mali), les malades atteints de cancer sont bien pris en charge.
Ils suivent des séances quotidiennes de traitement de 10 à 15 minutes pendant 5 jours par semaine sur une durée de 3 à 7 semaines selon la localisation de la tumeur maligne (cancer). Malheureusement, la capacité de prise en charge du service de radiothérapie n’est que de 33 malades par jour.
L’unité dispose d’un accélérateur linéaire (un équipement qui traite par radiation le cancer) qui est hyper sollicité. Il y a donc urgence de doubler cet appareil pour éviter de pénaliser les malades qui seront contraints d’interrompre le traitement en cas de panne technique.
Cette réalité est admise et partagée par tous, y compris le ministre au premier chef. Le service de radiothérapie dispose aussi d’une salle de moulage et d’un scanner exclusivement dédié aux malades du cancer pris en charge au niveau de l’unité.
Au service d’imagerie médicale, le ministre Sow a vu l’imagerie par résonance magnétique (IRM), un équipement de pointe qui permet, à titre d’exemple, d’explorer la moelle épinière et d’améliorer encore plus le diagnostic. L’hôpital du Mali est en train d’installer aussi un appareil d’angiographie qui permettra d’explorer les vaisseaux sanguins et de renforcer les capacités de diagnostic de l’établissement.
Après le service d’imagerie médicale, cap sur les urgences et le service de réanimation où le Pr Samba Ousmane Sow a pu voir des praticiens dédiés à la bonne cause, c’est-à-dire celle des malades. Mais les deux unités souffrent de l’exigüité. Il faut noter que la propreté des lieux reste un constat partagé dans tous les services. Enfin, le ministre a visité le chantier d’extension de l’hôpital pour un coût global de plus de 6 milliards de Fcfa.
La première phase du chantier qui concerne la construction de nouveaux services des urgences, de réanimation et l’unité de procréation médicament assistée (PMA) pour répondre aux aspirations parentales des couples stériles et des blocs d’hospitalisation, a acquis le financement pour un peu plus de 5 milliards de Fcfa. Le gap d’environ un peu plus d’un milliard de Fcfa pour réaliser la deuxième phase est à rechercher.
Au sortir de sa visite le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique s’est dit heureux de voir un hôpital fonctionnel et propre. Il a salué les efforts accomplis par le service de radiothérapie pour assurer la prise en charge des malades touchés par le cancer. Samba Ousmane Sow a aussi souligné la nécessité d’avoir un autre accélérateur linéaire avant de saluer l’engagement du personnel de l’hôpital et de son administration. «Nous avons aussi identifié des faiblesses mais qui ne sont pas liées à l’administration hospitalière. «Nous devons donc travailler en synergie pour les corriger, a expliqué le ministre en charge de la Santé», rappelant la volonté du chef de l’Etat d’améliorer la qualité de soins tout en les rendant accessibles à tous.
Pour le ministre, il est clair que fournir les équipements nécessaires, voire indispensables, est une obligation. Mais cela se fera selon les priorités et les possibilités de l’Etat qui fait face actuellement à des contraintes sécuritaires. Il a salué tout le personnel de l’hôpital et la mission médicale chinoise qui continue de faire œuvre utile.
Le directeur général de l’hôpital du Mali, Ousmane Attaher Dicko, avait dès lors de bonnes raisons d’être fier de son hôpital. Il a reçu le satisfecit du ministre qui repose sur des indicateurs d’appréciations stricts. «La santé a un nouveau souffle en terme de management», a relevé M. Dicko .
Bréhima DOUMBIA