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Actualités news (708)

Lutte contre le VIH et le Sida :

Face à 75 universitaires, la Première Dame, conseille un changement de comportement en milieu jeunes.

C'était lors d’une causerie-débat de haut niveau organisée ce 5 décembre 2018 dans la salle de conférence de l’Université SUP’MANAGEMENT au quartier hippodrome en commune II du District de Bamako.

Cette communication ciblée entre Keïta Aminata Maiga, Première Dame du Mali et les étudiants de Sup’Management se situe dans le cadre des activités de sensibilisation sur le Sida durant tout le mois de décembre 2018 pour un changement de comportement. « Connaître son statut sérologique du VIH un droit et un devoir » était le thème de ces échanges directs entre Mère et enfants.

A l’entame de la causerie-débat sans tabou entre Une Maman et ses enfants et petits enfants, la Première Dame a procédé au lancement officiel de la Première WB TV Santé au Mali « Keneya@keneyawebtv » du HCNLS.

La Première Dame a demandé à ses enfants et petits enfants, d’être des Ambassadeurs et des relais de sensibilisation contre la lutte contre le SIDA et les MST, et veiller à leur santé reproductive. Un des moyens les plus efficaces dans ce sens selon Keita Aminata Maiga est le port du préservatif.

"Le SIDA n‘est pas une fatalité de nos jours, avec les médicaments, les femmes enceintes séropositives ont la chance de mettre au monde des enfants saints, et prévenir la transmission de la mère à l enfant » a précisé Keita Aminata Maiga.

L'Epouse du Chef de l’Etat et son ONG AGIR longtemps engagés dans la sensibilisation pour la Santé de la reproduction, a également conseillé aux jeunes étudiants de fréquenter les centres de santé pour se faire dépister et avoir une bonne organisation personnelle pour le futur. "Vous êtes le futur, prenez soin de vous pour prendre soin de votre pays" est en substance le message fort de la Première Dame adressé aux étudiants.

Profitant de l’occasion la Première Dame a informé ses enfants sur certaines missions de l’ONG AGIR notamment les informations sur l’accès des services de santé sexuelle et reproductive, l’accès aux contraceptifs et antirétroviraux. Selon la Première Dame la problématique du Sida a amené les Premières Dames d’Afrique à s’organiser autour d’une
initiative appelée Organisation des Premières dames d’Afrique contre le Vih/Sida (Opdas). « Le développement d’un pays passe par la santé de la mère, de l’enfant » avait insisté la Présidente de l'ONG AGIR.

L'échange qui a duré environ 1h s’est déroulé en présence du Minsitre de la Santé et de l’Hygiène Publique, de la Représentante de l’ONUSIDA au Mali, du Secrétaire exécutif du Haut Conseil National de Lutte Contre le Sida, du Directeur de SUP’MANAGEMENT, des proches collaborateurs de la Première Dame , des étudiants et responsables de SUP’MANAGEMENT.
Source : CCom PRM

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CSCOM de Yirimadio (ASACOYIR) : le ministre Samba Sow satisfait du fonctionnement et de la qualité des soins

Le ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique, Pr. Samba Sow a visité, le centre de santé communautaire (CSCOM) de Yirimadio, le mardi 4 décembre 2018.
Très satisfait de cette visite, Pr. Samba Sow a insisté sur l’urgence d'adapter cette structure au poids démographique actuel à travers la réforme du système de santé
Le chef du département de la Santé et de l'Hygiène Publique cherche, à travers ces déplacements, à s'enquérir des conditions de travail du personnel afin d'apporter des solutions aux problèmes constatés. Le ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique, Pr Samba Sow s'est d'abord rendu à l’Asacoyir (CSCOM de Yirimadio) où il a visité plusieurs services sensibles à savoir la maternité, les salles d'hospitalisation, le laboratoire et l'unité de récupération et d'éducation en nutrition intensive (Uréni). Au cours de la rencontre avec le ministre, après la visite, Dr Lassine Traoré, président de l'association de santé communautaire de Yirimadio (ASACOYIR), Hamidou Guindo, président de la fédération locale des associations de santé communautaire (FELASCOM) et le représentant du maire de la commune VI, Adama Diarra,et les représentants de l’ONG Muso (partenaire du centre depuis 2008) ont remercié le ministre pour sa visite dans leur structure. Ils ont rassuré Pr Samba Sow de leur accompagnement pour la mise en œuvre de la réforme du système de santé voulue par les plus hautes autorités du pays. Selon le président de l’Asacoyir, Dr Lassine Tembély, le CSCOM de Yirimadio, créé en 1990, a commencé à se sentir mieux grâce à l’apport de l'ONG World Vision qui les a aidés à faire des constructions dans le centre. Le CSCOM couvre, de nos jours, environ 400 000 habitants contre 11. 000 à sa création. Présentement, le CSCOM noue un partenariat avec l'ONG Muso qui a permis la prise en charge gratuite de milliers de patients depuis 2008. Grâce aux différents partenariats et à l’esprit d’initiative du bureau de l’Asacoyir, le centre s’est vu décerné par deux fois le prix Ciwara, (prix Keneya CIWAARA et prix d’excellence de l'ONG Djigui). Cependant, Dr Lassine Traoré a sollicité l'accompagnement du ministre pour l’acquisition d’une ambulance, l'aménagement de la cour, et la dotation supplémentaire du centre d’un personnel qualifié. Aux dires du président de la Fédération locale des associations de santé communautaires,Hamidou Guindo, la visite du ministre est la confirmation de l'intérêt que les plus hautes autorités du pays accordent aux structures de santé communautaire. Le ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique a félicité le personnel pour leur dévouement au travail en dépit de l'insuffisance des moyens. Il a salué leur partenariat avec l'ONG Muso et les a exhortés à envisager des solutions alternatives au cas où le partenariat devra s'arrêter. Le ministre Sow a souligné la nécessité de la réforme du système de santé en cours qui, selon lui passe par le renforcement de la base de la pyramide sanitaire pour atteindre le sommet de la performance. Vu la fréquentation, la détermination du personnel et l’engagement de l’équipe dirigeante, le ministre a évoqué la nécessité de l'érection du Cscom de Yirimadio en centre de santé de référence.
À. Diamoutené

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RAPPROCHER LA SANTE AUX POPULATIONS "Les chefs de village de Koutiala informés de l’actualité sanitaire du pays


Le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique Pr Samba Sow a rencontré le samedi 24 novembre 2018, la coordination des chefs de village et de quartier du cercle de Koutiala.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la tournée d'information et de sensibilisation entreprise dans la région de Sikasso par Pr Samba Sow, sur l'introduction, dans notre pays, du nouveau traitement (l'azithromycine) contre la mortalité infantile.
Cette rencontre qui a lieu chez l'ancien chef de canton de Koutiala (Jamanatigi), feu Siriki Ouattara, a rassemblé les chefs de village de tous les chefs-lieux de commune du cercle de Koutiala, autour de Cheick Oumar Ouattara communément appelé Barou (fils aîné de feu El Hadj Siriki Ouattara), président de ladite coordination.
Barou Ouattara a félicité Pr Samba Sow pour sa reconduction à la tête du département de la Santé et de l'Hygiène Publique, qui est, selon lui, une marque de confiance des plus hautes autorités du pays à ce médecin chercheur. "Les portes de Koutiala seront toujours ouvertes aux envoyés du Président de la République IBK. Car IBK ainsi que vous Pr Samba Sow, vous êtes des nôtres", a-t-il ajouté.
Le ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique, Pr Samba Sow a remercié les chefs de village d'avoir fait le déplacement. Il leur a transmis les salutations fraternelles du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita et du premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga avant de leur expliquer le nouveau traitement contre la mortalité maternelle et infantile (l'Azithromycine), qui sera bientôt introduit dans le programme élargi de vaccination (PEV) dans notre pays. De l'avis du ministre Sow, cet antibiotique (l'Azithromycine), traditionnellement utilisé contre le trachome s'est montré très efficace dans la prévention de différentes, réduisant du coup la mortalité infantile dans les pays où il a été testé. Il s'agit de l'Ethiopie, du Malawi, du Kenya et du Niger où il a permis de réduire le taux de mortalité infantile de 15% chez les enfants de 1 à 59 mois et de 25% chez les enfants de 1 à 5 mois.
Selon lui, c'est la région de Sikasso qui a été choisie pour la première zone de la phase pilote de la première stratégie du nouveau traitement contre la mortalité infantile. Cette stratégie concerne les consultations prénatales, la santé maternelle et les vaccinations des enfants. Elle consiste à administrer gratuitement l’azithromycine aux femmes enceintes, pendant leur grossesse, au moment de l’accouchement et au bébé pendant ses vaccinations de routine. Après Sikasso Bamako et Koulikoro devront suivre. La région de Kayes sera concernée par la stratégie de traitement de masse. Le coût du projet s'élève à 40 millions de dollars financés par la fondation Bill et Mélinda Gates.
Pr Samba Sow a affirmé que le Mali a été choisi pour ce projet grâce au leadership éclairé des plus hautes autorités du pays. "Depuis le début, le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita a manifesté un grand intérêt pour ce nouveau traitement qui permettra de sauver la vie des femmes et des enfants conformément à sa volonté d'offrir des soins de santé primaires aux populations maliennes surtout au niveau périphérique", a déclaré le ministre Sow. Il a exhorté les chefs de village à informer et sensibiliser les populations sur ce nouveau traitement contre la mortalité infantile en vue de l'atteinte des objectifs. "Votre implication nous est indispensable dans la lutte contre la mortalité infantile. Le Président IBK compte sur vous pour nous aider à sauver vos enfants et vos petits-enfants", a-t-il renchéri.
La réforme du système de santé au cœur des débats
Le ministre de la Santé et de l'Hygiène a abordé également le sujet de la réforme de notre système de santé en cours. A ses dires, cette mise à jour de notre système de santé est le seul moyen d'atteindre la couverture sanitaire universelle voulue par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita à travers l'accès de tous les Maliens aux soins de santé primaires.
Drissa Dembélé, porte-parole des chefs de village a salué le gouvernement à travers le département de la Santé et de l'Hygiène publique pour cette belle initiative, qui, selon lui, va sauver des vies dans notre pays. Il a rassuré Pr Samba Sow de leur accompagnement. "Nous remercions le Président de la République Ibrahim Boubacar Keita pour tout ce qu'il a fait pour Koutiala surtout en matière de santé. Nous sommes dans tout ce qu'il entreprendra pour le bonheur des Maliens comme ce nouveau traitement contre la mortalité infantile. Chacun de nous jouera son rôle auprès des populations de sa localité pour l'atteinte des objectifs du projet", a-t-il promis.
Présent à la rencontre, le médecin chef de Koutiala, Youssouf Sidibé a promis de travailler, dorénavant, avec la coordination des chefs de village et de quartier du cercle de Koutiala pour rehausser les indicateurs de santé dans le cercle.
Le ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique, Pr Samba Sow a, au nom du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, remis une enveloppe symbolique à Barou Ouattara, président de la coordination des chefs de village et de quartier du cercle de Koutiala.
Abdrahamane Diamouténé

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REFORME DU SYSTEME DE SANTE : Pr. Samba Sow et les PTF sur la même longueur d'onde

Le ministre de la Santé et de l'Hygiène, Pr. Samba Sow a présidé, le vendredi 30 novembre 2018, une rencontre de haut niveau avec les partenaires techniques et financiers. L'objectif de cette rencontre, dénommée dialogue politique, était d'amener le gouvernement du Mali, à travers le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique, à renforcer les mesures tendant à améliorer le niveau des principaux indicateurs de santé en vue de l'atteinte de résultats à fort impact sur la santé et le bien-être des populations. La rencontre a permis de dégager une convergence de point de vue entre Pr. Samba Sow et les partenaires techniques et financiers sur la réforme du système de santé en cours.

Première du genre, la rencontre a regroupé les membres du cabinet, les services centraux du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique et les partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine de la santé dans notre pays.
Les échanges ont porté sur la réforme du système de santé, la nutrition et l'état d'avancement dans l'élaboration du Programme de développement sanitaire et social IV (Prodess IV). Des propositions fortes ont été faites au cours de cette rencontre.
La finalisation du document du Prodess IV a été retardée afin de bien identifier les faiblesses du Prodess III, qui devrait initialement se terminer à la fin de l'année 2018. La nutrition étant une préoccupation de tous les partenaires techniques et financiers, ils ont demandé que les aliments thérapeutiques prêts à l'emploi (ATPE) soient inscrits sur la liste des médicaments essentiels du Mali.
Ils ont insisté sur le fait que les aspects de la nutrition puissent prendre une envergure multisectorielle. Car, selon les statistiques, 30 % de la mortalité infantile sont liées à la malnutrition aiguë. Pour plus d'efficacité, la nutrition et la démographie serviront de rampe de lancement pour le Prodess IV.
Concernant la réforme du système de santé, les partenaires techniques et financiers ont manifesté un grand intérêt pour ce projet du ministre de la Santé et de l'Hygiène publique sur instructions du président de la République.
Le représentant de l'Organisation mondiale de la santé au Mali (OMS), Lucien Manga, a salué cette volonté du Pr. Samba Sow de mettre à jour notre système de santé. Selon lui, cette réforme constitue une avancée notable pour la santé du Mali.
Josiane Yaguibou, représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et chef de file des partenaires techniques et financiers, a assuré Pr. Samba Sow de leur accompagnement et de leur adhésion à cette initiative des plus hautes autorités de notre pays à travers le département de la Santé et de l'Hygiène publique de moderniser le système de santé du Mali par la construction et l'équipement des infrastructures, le renforcement des ressources humaines. "La réforme est la bienvenue. Elle constitue une belle opportunité pour améliorer la santé des Maliens. Le Mali que nous voulons, est un Mali en bonne santé, et cette réforme nous aidera à atteindre cet objectif", a-t-elle ajouté.
Le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, Pr. Samba Sow s'est réjoui de l'accompagnement des partenaires techniques et financiers dans la mise en œuvre de la réforme du système de santé conformément à la vision du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. "Nous sommes très réconfortés de constater que nous sommes sur la même longueur d'onde sur la réforme de notre système de santé qui permettra de rapprocher les soins de santé de qualité aux populations comme l'a instruit le président de la République dans sa lettre de mission assignée au gouvernement. Les partenaires techniques et financiers vont renforcer leur contribution sur tous les plans pour qu'un document, qui prenne en compte tous les aspects de la réforme, soit élaboré, y compris la relecture de notre politique nationale de santé ", a renchéri le ministre Sow.
Pr. Samba Sow a affirmé que la réforme sera intégrée sous toutes ses formes dans le Prodess IV. Il a invité les partenaires techniques et financiers à un come-back de la santé au Mali, c'est-à-dire un accord sur ce que va devenir la santé au Mali.
Le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique les a remerciés pour leur soutien inconditionnel au gouvernement dans l'amélioration de la santé des Maliens. A la fin de la rencontre, il a été décidé de la tenue très prochaine d'une réunion technique de haut niveau entre le département de la Santé et de l'Hygiène publique et les partenaires techniques et financiers pour prendre en compte les préoccupations des uns et des autres dans le document de réforme du système de santé.
Abdrahamane Diamouténé

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CS-réf de Koutiala: Pr Samba Sow satisfait de l’évolution des travaux du nouveau bâtiment de pédiatrie

 

Le ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique, Pr Samba Sow a visité le samedi 24 novembre 2018, le chantier du nouveau bâtiment de la pédiatrie du centre de santé de référence (CS-réf) de Koutiala. Pr Samba Sow s'est réjoui de l'état d'avancement des travaux.

 

Financé par Médecin Sans Frontière(MSF), à hauteur de 700 millions de francs CFA environ, le nouveau bâtiment R+1 du service de pédiatrie du CS-réf de Koutiala est composé d'une unité de néonatalogie, de nutrition, de deux salles de réanimation, d'un réfectoire et des bureaux pour l'administration. Il a une capacité de 185 lits. Les travaux sont exécutés par les entreprises SOTELE et EGNB. Le taux d'exécution est de 98%.

Le ministre de la Santé et de l'Hygiène s'est réjoui de l'état d'avancement des travaux. Il a souligné l'importance d'une telle infrastructure dans notre système de santé "Une fois fini, ce service sera le plus grand service de pédiatrie dans notre pays. Ce nouveau service sera d'un apport capital dans la réforme de notre système de santé en cours. Koutiala a grandi, il faut que les structures de santé suivent", a-t-il martelé. L'entrepreneur a donné l'assurance au ministre que le bâtiment sera livré dans la première semaine du mois de janvier 2019.

Ensuite, le ministre a visité la maternité du CS-réf de Koutiala. Il a donné des instructions pour rendre opérationnel le système d'oxygène de la maternité, qui ne fonctionne pas actuellement. En marge de cette visite, Pr Samba Sow a rencontré le personnel du CS-réf de Koutiala pour échanger sur les conditions de travail. Le médecin chef du CS-réf de Koutiala, Youssouf Diam Sidibé a, au nom de tous les travailleurs, remercié le ministre pour sa visite. Pr Samba Sow a félicité le personnel pour leurs efforts quotidiens dans l'amélioration de la santé des populations tout en sollicitant leur accompagnement dans la mise en œuvre de la réforme de notre système de santé instruite par le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, dans sa lettre de mission assignée au gouvernement. "Le Président de la République a fait de l'atteinte de la couverture sanitaire universelle, une priorité. La réforme de notre système de santé est indispensable à l’atteinte de cet objectif", a déclaré le ministre Sow.

Abdrahamane Diamouténé

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LUTTE CONTRE LA MORTALITE INFANTILE : Pr. Samba Sow à Ntogonasso et à Nadiasso pour sensibiliser sur le nouveau traitement

 

Dans le cadre de l'introduction du nouveau traitement contre la mortalité infantile (l'Azithromycine qui permet de réduire de 15 % le taux mortalité infantile chez les enfants de 1 à 59 mois et de 25 % chez les enfants chez les enfants de 1 à 5 mois ), le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Sow, a effectué, le samedi 24 novembre 2018, une tournée dans les villages de Ntogonasso (Commune rurale de Gouadji-Kao) et de Nadiasso (Commune rurale de Kouniama) situés dans le cercle de Koutiala.

 Après le cercle de Bougouni, le 16 novembre dernier, cette visite du ministre de la santé et de l’hygiène publique dans ces deux communes du cercle de Koutiala s'explique par le choix de la région de Sikasso comme la première zone d’intervention du programme de traitement par l’Azithromycine contre la mortalité infantile.

La première stratégie consiste à administrer gratuitement l’Azithromycine aux femmes enceintes, pendant leur grossesse, au moment de l’accouchement et au bébé pendant ses vaccinations de routine. Ensuite suivront l’étape de Bamako et Koulikoro. La stratégie de porte à porte pendant les campagnes de masse sera lancée dans la région Kayes. L’Azithromycine a déjà fait ses preuves au Niger, au Malawi, au Kenya et en Ethiopie en réduisant de 15 % le taux de mortalité infantile. Le projet est financé par la Fondation Bill et Mélinda Gates à hauteur de 40 millions de dollars.

Le maire de la commune rurale de Gouadji-Kao, Bourama Goïta a, au nom des populations et des autorités coutumières et religieuses, remercié le ministre pour sa visite dans sa commune, signe,  selon lui, de l'importance qu'il accorde à la santé communautaire. Il a sollicité le ministre pour la clôture de leur centre de santé communautaire qui couvre 12 000 habitants. Dramane Konimba Goïta, maire de la Commune rurale de Kouniama a aussi remercié son hôte du jour pour son déplacement.

Le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, Pr. Samba Sow, a souligné l'importance de ce traitement, jadis utilisé contre le trachome, pour notre pays qui a l'un des taux de mortalité infantile les plus élevés d'Afrique. "La volonté du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita est d'infléchir la courbe de la mortalité infantile dans notre pays à travers ce nouveau traitement. Il suit de près l'évolution du projet, ce qui est la preuve de l'importance qu'il accorde à la santé des femmes et des enfants du Mali. Les femmes et les enfants constituent l'avenir de ce pays, nous devons assurer leur santé", a déclaré le ministre Sow.

A ses dires, ce projet vient à point nommé, car, poursuivra-t-il, il intervient au moment où notre pays a entrepris la réforme de son système de santé, qui partira de la base de la pyramide sanitaire (les structures de santé communautaire) vers le sommet (les hôpitaux), conformément à la volonté du président de la République d'apporter les soins de santé primaires aux populations maliennes où qu'elles se trouvent sur le territoire national.

Pr. Samba Sow a remercié la Fondation Bill et Mélinda Gates pour son accompagnement dans la lutte contre la mortalité infantile au Mali. Il a également demandé aux sages-femmes, aux matrones et aux accoucheuses traditionnelles de s'impliquer pleinement dans ce projet pour l’atteinte des objectifs. Le ministre Sow a instruit au médecin chef du CS-Réf de Koutiala d'inscrire la clôture du centre de santé communautaire de Ntogonasso dans le programme 2019. Le ministre s’est dit impressionné par l’organisation du travail au sein du CSCOM, c’est pourquoi il a félicité le Directeur technique du Centre, Hamadoun Traoré et l’invité à plus de persévérance et d’imagination pour préserver les acquis. 

Abdrahamane Diamouténé
 

 

 

 

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Une délégation de la fondation Bill Gates, de l’université du Maryland et de la London School reçue par SBM

Le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga a reçu, ce mercredi 14 novembre 2018 une délégation de la fondation Bill et Mélinda Gates, de l’université de Maryland et de la London School conduite par le Docteur Camilla Ducker et le Professeur Karen Kotloff.

La délégation était venue échanger avec le Chef du Gouvernement sur leur projet qui vise à fournir gratuitement aux enfants de 0 à 5 ans des antibiotiques (Azithromycine). Ce médicament donné à des enfants permettra en effet de réduire la mortalité infantile. La délégation a ainsi pour objectif de distribuer des doses d’antibiotiques dont la valeur est estimée à 40 millions de dollar US.
Cet antibiotique, dont l'efficacité a été attestée au Niger voisin où il a permis de réduire de -15% le taux mortalité infantile, pourra être utilisé très bientôt dans le Programme élargi de vaccination (PEV ) de routine. Pour plus d'efficacité, la meilleure des trois stratégies proposées sera adoptée : la stratégie d'administration du produit aux femmes enceinte ; la stratégie d'administration aux nouveau-nés ou la stratégie de porte à porte lors des campagnes de masse.
Si tout va bien, les premières zones concernées par cette phase pilote seront Sikasso -Koulikoro -Bamako. Kayes étant prévu pour la stratégie de traitement de masse. L'objectif à terme étant découvrir l'ensemble du territoire national par ce produit.
Artisan de la présence de ces spécialistes américains au Mali, grâce au leadership éclairé des plus hautes autorités du pays, le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Pr Samba Sow se réjouit du caractère fructueux de ce partenariat entre le Mali et la Fondation Bill et Melinda Gates. Il faut rappeler notre pays à été choisi parmi beaucoup d'autres pays pour faire partie de ce projet. Aussi, la présence au Mali d'un Centre de développement des vaccins (CVD-Mali), et surtout l'engagement des autorités (sanitaires) du pays, en sont pour quelque chose das le choix du Mali.

Lors de l'audience du mercredi, leChef du Gouvernement a remercié ses hôtes du jour pour cette initiative qui vise à réduire la mortalité infantile. Il les a en outre assurés du soutien du Gouvernement malien.

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Lutte contre les maladie : Le concept "Une seule santé " pour circoncrire les crises sanitaires

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Sow, a lancé, le vendredi 2 novembre 2018 dans l’amphithéâtre II de la Faculté des sciences et techniques, les activités de la journée “Journée une seule santé”. L’objectif de cette journée est de promouvoir, par la sensibilisation des populations au niveau mondial, le concept “une seule santé”. Pr. Samba Sow a affirmé, à cet effet, qu’ “il n’y a pas de santé humaine, sans santé animale, sans santé alimentaire”.

Habituellement la Journée internationale est célébrée le 3 novembre de chaque année. Cette année, cette date coïncidant avec un jour férié, le Mali a décidé d’avancer sa célébration au vendredi 2 novembre 2018.

Depuis 2008, une dizaine d’organisations internationales dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et la Banque mondiale ont élaboré un cadre de référence fondé sur un concept appelé “une seule santé”. Ce concept ne se limite pas seulement qu’aux zoonoses, mais englobe l’ensemble des pathologies ayant un impact sur la santé publique et la sécurité alimentaire.

Le Mali a adhéré à cette initiative depuis 2016 et a institutionnalisé, par un décret PM-0369, l’approche “une seule santé” avec l’appui des partenaires à travers la plateforme nationale “Une seule santé”.

Elle a pour but de sensibiliser sur l’approche “une seule santé” et d’encourager la collaboration entre les acteurs impliqués dans la gestion sanitaire. A ce jour, plusieurs activités sont déjà réalisées par la plateforme qui sont, entre autres, le plan stratégique “une seule santé” et le manuel de gouvernance de la plateforme.

Dans un amphithéâtre bondé d’étudiants, Pr. Samba Sow s’est dit convaincu que la plateforme nationale “Une seule santé” permettra d’avoir un impact significatif dans la prévention, la détection et la riposte aux événements de santé publique dans notre pays. Il a affirmé, que conformément à la volonté du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, le gouvernement s’est engagé à apporter son soutien indéfectible à cette plateforme.

Selon le ministre Sow, la crise sanitaire causée par la maladie à virus Ebola a démontré non seulement les limites de notre système de santé (d’où la nécessité de la réformer), mais aussi mis en évidence la nécessité d’une collaboration entre tous les acteurs impliqués directement ou indirectement dans la gestion de santé.

Pr. Samba Sow a également insisté sur la mise en commun des expériences multisectorielles et multidisciplinaires en matière de santé. “Il n’y a pas de santé humaine, sans santé animale, sans santé alimentaire”, a-t-il ajouté. Il a profité de l’occasion pour échanger avec les étudiants sur les questions de santé dans notre pays.

Visiblement très à l’aise dans cet exercice, le ministre Sow s’est prêté aux questions des étudiants. Il leur a expliqué les efforts consentis par le gouvernement sur instructions du président IBK, à travers la réforme de notre système de santé dont le but ultime est l’atteinte de la couverture sanitaire universelle et des soins de santé primaires. “Notre objectif est d’ériger tous les CS-Réf de Bamako en hôpitaux de 2e référence pour apporter des soins de qualité aux populations. C’est à cette seule condition qu’on pourra s’en sortir”, martelait-il.

Pr. Samba Sow a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement dans l’amélioration de la santé des populations maliennes.

A.D

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Lutte contre la cécité : AID au Mali pour sauver des vues

 

 

 

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique Pr. Samba Sow a reçu, le vendredi 2 novembre 2018, à son cabinet, une délégation de l’Alliance internationale Doctors (AID), une ONG turque qui intervient dans le domaine de la santé. L’objectif de cette visite était d’échanger sur les besoins de notre pays dans la lutte contre la cécité en vue d’apporter des solutions.

Les échanges se sont déroulés en présence des membres du cabinet du ministre et d’Ibrahim Kontao, coordonnateur général de l’ONG Al Farouk, partenaire d’AID au Mali.

La délégation turque était conduite par Dr. Mevilt Yurtseven, directeur général d’AID. En partenariat avec Al Farouk, AID soigne présentement 2000 personnes atteintes de cécité dans notre pays.

L’ONG turque envisage de construire un hôpital au Mali, qui permettra de traiter à long terme 40 000 patients souffrant de la cécité. Au bout de 5 ans, AID cédera l’hôpital au gouvernement malien. Elle dispose déjà d’un hôpital de ce genre au Niger. Les activités d’AID sont financées par la Banque islamique de développement (BID).

Dr. Mevilt Yurtseven, directeur général d’AID a remercié les autorités maliennes pour leur accueil chaleureux. A ses dires, leurs actions visent à permettre aux Maliens démunis d’avoir accès au traitement contre la cécité.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr. Samba Sow, s’est dit très honoré de la visite des responsables d’AID. Il a, au nom du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, remercié la délégation pour sa bonne initiative, qui, selon lui, permettra de sauver des vues.

Il a souhaité, dans le cadre de la réforme de notre système de santé prônée par le président IBK, que le futur hôpital d’AID soit construit à Koutiala pour diminuer les évacuations de personnes atteintes de la cécité sur Bamako. Le ministre Sow a également sollicité l’appui de l’ONG turque pour la résolution des problèmes d’eau, de dialyse et de scanner dont souffrent certains hôpitaux dans notre pays.

Dr. Mevilt Yurtseven a promis d’analyser les besoins soulignés par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. Les deux parties ont convenu de la mise en place d’une équipe technique composée d’AID, du département de la Santé et de l’Hygiène publique et l’ONG Al Farouk, pour bien évaluer la situation, avant le retour de la délégation en Turquie.

L’imam Ibrahim Kontao, coordonnateur général de l’ONG Al Farouk, a fait des bénédictions pour que le projet puisse apporter le bonheur au peuple malien et pour le retour définitif de la paix dans notre pays.

A. D.

 

 

 

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