CENTRE POUR LE DEVELOPPEMENT DES VACCINS AU MALI
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Créé en Avril 2001 à travers un accord cadre entre le ministère de la santé et l'université de Maryland (Baltimore aux USA), le Centre pour le développement des vaccins (CVD-Mali) s'occupe de la recherche sur les maladies infectieuses évitables par la vaccination. Dirigé par le Pr. Samba Ousmane Sow, le CVD a pour objectifs d'assurer la recherche et le contrôle des maladies infectieuses évitables par la vaccination, étudier l'épidémiologie de ces maladies, développer des stratégies contre elles en introduisant de nouveaux vaccins, encourager la formation de jeunes chercheurs.
En cas d'épidémie, le centre aide le département en charge de la santé par un appui au laboratoire ou en faisant des investigations sur le terrain. Logé dans les locaux de l'ex Institut Marchoux à Djikoroni para, le centre comprend deux laboratoires de microbiologie et d'immunologie et une salle des essais vaccinaux. Le premier vaccin essayé au sein du centre fut celui du choléra en 2003, 2004 et 2005. D'autres essais ont porté sur la méningite et la diarrhée à rota virus chez les enfants en 2006.
Le CDV mène de nombreuses études de surveillance notamment chez les malades hospitalisés ou non du Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré. Et a conduit une surveillance des pharyngites, des maladies cardiaques et rhumatologiques en milieu scolaire. Il possède deux sites permanents de surveillance démographique à Djikoroni et Bankoni dont les données sont mises à jour tous les 4 mois.
Il faut noter que la vaccination est un procédé consistant à introduire un agent extérieur dans un organisme vivant afin de créer une réaction immunitaire positive contre une maladie infectieuse. Le principe actif d'un vaccin est un antigène destiné à stimuler les défenses naturelles de l'organisme à savoir le système immunitaire. Il existe quatre types de vaccin selon leur préparation : agents infectieux inactivés, agents vivants atténués, sous unités d'agents infectieux ou toxines inactivées. Le but principal des vaccins est d'induire la production d'anticorps par l'organisme, agents biologiques naturels ciblés à la défense d'un corps vis-à-vis d'éléments pathogènes identifiés. Les vaccins sont habituellement inoculés par injection. Ils peuvent également l'être par voie orale.
Le Centre pour le développement des vaccins travaille étroitement avec la direction nationale de la santé, le programme élargi de vaccination et le service de surveillance de routine des maladies infectieuses. Les maladies évitables par la vaccination sont la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la fièvre jaune, la rougeole, la fièvre typhoïde, les infections respiratoires et la dernière en date est le vaccin contre l'haemophilius influenza type B ( Hib).
Il faut rappeler que notre pays a introduit le nouveau vaccin contre le HIB, dans le Programme élargi de vaccination (PEV) grace aux résultats obtenus par le CVD. Aujourd'hui, il existe des résultats des recherches sur la prévention de la pneumonie. Les spécialistes disent que cette maladie est le premier facteur de mortalité chez les enfants en Afrique.
le CVD vient de commencer en 2007 des essais sur un vaccin nommé "Efficacité, innocuité et immunité de Rotateq TM " , un vaccin pentavalent antivirus oral. Il protège les enfants contre les diarrhées dues à rota virus. Une étude menée par le Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré et le CVD a confirmé que pour le moment il n'existe pas de médicament contre les diarrhées rependues dans notre pays. Les statistiques précisent que 17% Des diarrhées chez les enfants sot dues au rota virus.
En période de grande chaleur, le pneumocoque et la méningite font beaucoup de dégâts, a souligné le Dr sow, directeur du CDV. Selon les statistiques fournies par les experts, le pneumocoque tue beaucoup plus que le paludisme. Cette maladie s'attaque en effet aux nourrissons de 0 à 7 mois et aux adultes. Le pneumocoque est une maladie très contagieuse . On peut le contracter par voix respiratoire ou buccale. Le Taux de prévalence du pneumocoque est 16, 8 pour mille pour les 6 à 7 mois, 125 pour mille pour les moins d'un an et 34 pour mille pour 12 à 23 mois.
Le Pr. Samba Ousmane Sow estime que le département de la santé doit revoir le cadre institutionnel et structurel du CDV afin de pérenniser les actions. L'une des difficultés majeures que rencontre le centre est surtout liée au manque de communication. Il est à tort accusé de vendre le sang prélevé chez les malades. Ce qui est faux, selon le Pr. Samba Ousmane Sow.
Nana S.HAIDARA
En cas d'épidémie, le centre aide le département en charge de la santé par un appui au laboratoire ou en faisant des investigations sur le terrain. Logé dans les locaux de l'ex Institut Marchoux à Djikoroni para, le centre comprend deux laboratoires de microbiologie et d'immunologie et une salle des essais vaccinaux. Le premier vaccin essayé au sein du centre fut celui du choléra en 2003, 2004 et 2005. D'autres essais ont porté sur la méningite et la diarrhée à rota virus chez les enfants en 2006.
Le CDV mène de nombreuses études de surveillance notamment chez les malades hospitalisés ou non du Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré. Et a conduit une surveillance des pharyngites, des maladies cardiaques et rhumatologiques en milieu scolaire. Il possède deux sites permanents de surveillance démographique à Djikoroni et Bankoni dont les données sont mises à jour tous les 4 mois.
Il faut noter que la vaccination est un procédé consistant à introduire un agent extérieur dans un organisme vivant afin de créer une réaction immunitaire positive contre une maladie infectieuse. Le principe actif d'un vaccin est un antigène destiné à stimuler les défenses naturelles de l'organisme à savoir le système immunitaire. Il existe quatre types de vaccin selon leur préparation : agents infectieux inactivés, agents vivants atténués, sous unités d'agents infectieux ou toxines inactivées. Le but principal des vaccins est d'induire la production d'anticorps par l'organisme, agents biologiques naturels ciblés à la défense d'un corps vis-à-vis d'éléments pathogènes identifiés. Les vaccins sont habituellement inoculés par injection. Ils peuvent également l'être par voie orale.
Le Centre pour le développement des vaccins travaille étroitement avec la direction nationale de la santé, le programme élargi de vaccination et le service de surveillance de routine des maladies infectieuses. Les maladies évitables par la vaccination sont la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l'hépatite B, la fièvre jaune, la rougeole, la fièvre typhoïde, les infections respiratoires et la dernière en date est le vaccin contre l'haemophilius influenza type B ( Hib).
Il faut rappeler que notre pays a introduit le nouveau vaccin contre le HIB, dans le Programme élargi de vaccination (PEV) grace aux résultats obtenus par le CVD. Aujourd'hui, il existe des résultats des recherches sur la prévention de la pneumonie. Les spécialistes disent que cette maladie est le premier facteur de mortalité chez les enfants en Afrique.
le CVD vient de commencer en 2007 des essais sur un vaccin nommé "Efficacité, innocuité et immunité de Rotateq TM " , un vaccin pentavalent antivirus oral. Il protège les enfants contre les diarrhées dues à rota virus. Une étude menée par le Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Touré et le CVD a confirmé que pour le moment il n'existe pas de médicament contre les diarrhées rependues dans notre pays. Les statistiques précisent que 17% Des diarrhées chez les enfants sot dues au rota virus.
En période de grande chaleur, le pneumocoque et la méningite font beaucoup de dégâts, a souligné le Dr sow, directeur du CDV. Selon les statistiques fournies par les experts, le pneumocoque tue beaucoup plus que le paludisme. Cette maladie s'attaque en effet aux nourrissons de 0 à 7 mois et aux adultes. Le pneumocoque est une maladie très contagieuse . On peut le contracter par voix respiratoire ou buccale. Le Taux de prévalence du pneumocoque est 16, 8 pour mille pour les 6 à 7 mois, 125 pour mille pour les moins d'un an et 34 pour mille pour 12 à 23 mois.
Le Pr. Samba Ousmane Sow estime que le département de la santé doit revoir le cadre institutionnel et structurel du CDV afin de pérenniser les actions. L'une des difficultés majeures que rencontre le centre est surtout liée au manque de communication. Il est à tort accusé de vendre le sang prélevé chez les malades. Ce qui est faux, selon le Pr. Samba Ousmane Sow.
Nana S.HAIDARA
Dernière modification lemardi, 11 novembre 2014 00:06
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