Ebola le traitement et la prévention ne sont pas les seules batailles : comprendre Ebola à travers les relations peur- stigmatisation Spécial
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Bien que la Maladie de Virus Ebola (EVD) ait déjà pris des centaines de vies au Libéria, en Guinée et en Sierra Leone. On l'a seulement déclaré de préoccupation de santé publique internationale, début août quand le monde a commencé à s’affoler sur la possibilité qu'EVD pouvait sortir des frontières africaines.
Une crainte qui s'étendait beaucoup plus rapidement que le virus lui-même (1,2). Les causes sous-jacentes de cette crainte, cependant, vont bien plus loin que les incertitudes liées à la pathogénie de l'EVD et pourraient provenir du passé (3). La perception occidentale d'associer l'Afrique occidentale aux maladies mortelles comme la malaria, la fièvre jaune et l’EVD et représenter la région comme la tombe de l'homme blanc n'est pas juste alimentée par la superstition ou l'ignorance et a des racines dans l'histoire (3,4). Par exemple, l'éruption de fièvre jaune au Libéria dans les années 20 qui a mené à la perte de plusieurs américains en vue et des chercheurs médicaux britanniques et des instructeurs, a laissé l'Ouest avec des souvenirs douloureux dans la région (3). Indépendamment des souvenirs passés, tandis que le mécanisme de transmission d'Ebola est clair, il y a des craintes irrationnelles et des réactions exagérées à l'échelle mondiale. Aux États-Unis, par exemple, les enseignants du New Jersey ont interdit à des étudiants venant du Rwanda (qui est à 1,700 miles de distance de la région exposée) d'aller à l'école avant les 21 jours de quarantaine (5). De même quelques universités au Texas ont rejeté des demandes venant du Nigeria (6). Les rapports de suspensions de vol à la zone affectée et l'imposition de restrictions de visa pour ceux venant de la région ont aussi été omniprésents (7). Malheureusement, ces rejets et ces comportements stigmatisant ont non seulement visé certaines des nations africaines, mais ont aussi affecté des fournisseurs occidentaux de la santé, avec la mise en en quarantaine de patients dans les hôpitaux américains (8).
D'autre part, la crainte existe aussi en Afrique occidentale où les communautés africaines locales peuvent avoir certaines préoccupations et douter de la diffusion de la maladie et des enquêtes menées par les occidentaux dans leurs pays. Ce visage de la crainte a aussi des racines profondes dans le passé et peut être mieux compris en s’intéressant aux leçons de l'histoire lors de l'ancienne éruption de fièvre jaune mentionnée au Libéria. Quand des équipes de recherche américaines ont été envoyées dans la région pour récupérer des échantillons et étudier la maladie, ils ont fait peur aux gens du pays en utilisant des routes utilisées par les Européens et les Occidentaux, c’est-à-dire à l’époque les marchands d'esclaves africains et les missionnaires blancs qui venaient conquérir les pays. En plus, il semble que cela n’est profité qu’aux membres de l'équipe médicale qui venaient prélever ces échantillons dans le cadre du développement du vaccin de fièvre jaune et qui ont gagné plus tard un Prix Nobel. Il semble que la recherche médicale s’est toujours endettée vis-à-vis de ces communautés à ne pas construire assez de connaissance médicale et de capacité dans la région (3,4). C’est ainsi, que ces mémoires liées à l’exploitation des résidents locaux et de leurs ressources par les pays de l’Ouest suivi par la présence des armées occidentales sur leur sol qui ont eu pour conséquence d’accroitre la peur et de conduire aux théories de conspiration que l’EVD a été apporté et diffusé par les fournisseurs de santé de l’Ouest au sein des communautés (9). Ces perceptions peuvent donc expliquer la fréquence des cas d’attaque et de violence fatale sur les fournisseurs en santé et les volontaires qui essayent d’intervenir. Par exemple, plusieurs humanitaires ont été assassinés dans les régions isolées de Guinée et un groupe de volontaires a été victime d’une attaque par surprise quand ils essayaient de bouger un corps (10). Plus que les possibilités de la frustration et de la colère, les attaques contre à la fois le corps médical et les humanitaires engendre un grand risque pour la communauté locale qui dépend de leur programme pour survivre (11). De telles peurs viennent aussi du fait de la stigmatisation et victimisation des survivants de EVD (12,13). Même si les survivants reviennent avec un certificat prouvant qu’ils sont guéris d’EVD dans leur communauté, ils sont face à la stigmatisation, au rejet, à la violence et aux rumeurs qui les blâment d’avoir répandu la maladie (12-14). Ils reviennent chez eux et perdent leur travail et leurs biens (par exemple les couvertures, les vêtements, les lits et les documents) qui ont été détruits (12-14). Globalement, la combinaison des structures manquantes tel que la pauvreté, l’insuffisance d’éducation et le climat politique avec les pratiques culturelles à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’Afrique, ont affectés les comportements, les croyances et les perceptions du publique à travers la transmission de la maladie (15,16). Plusieurs leçons doivent être apprises des stratégies contre la stigmatisation utilisées pour combattre celle reliée au SIDA. L’autonomie des communautés aussi bien que l’éducation et les campagnes de prévention peuvent conduire les communautés locales à les aider à réduire leur peur et la stigmatisation (9). Les préoccupations du publique à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’Afrique doivent être entendues et leurs vues et comportements doivent être pris en considération et adressés, sinon la montagne de réponses globales tournera à la diffusion encore plus étendue de l’épidémie d’EVD qui ne pourra pas atteindre son plein potentiel. !