EBOLA: Un cas suspect d’Ebola crée la panique en Commune IV Spécial
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Ce lundi 6 octobre 214, aux environs de 19h, les habitants du quartier de Djikoroni Dontèmè ont sonné l’alerte face à un jeune homme gémissant dans la rue. L’accent guinéen de son Bambara et son origine guinéenne ont été vite présentés comme des preuves sociales de son infection au virus Ebola. Il a fallu la présence de l’Equipe d’intervention rapide pour écarter le doute.
S. B. apprenti tailleur de son état, vit au Mali depuis deux ans. Ce lundi 6 septembre 2014, le lendemain de la fête de Tabaski au Mali, un malaise l’a terrassé entre son atelier et son domicile. Secouru par des passants, le jeune homme de 17 ans s’est attiré le soupçon d’Ebola par un vomissement et surtout du fait de ses origines et de son bambara teinté d'accent guinéen. Alerté, le chef de l’Equipe d’intervention rapide sur les cas suspects, le Professeur Samba Sow, est intervenu. Ensemble avec le médecin-chef du Csréf de la Commune IV, le jeune patient a été référé au centre de santé le plus proche. En égard à l’origine et au passé du patient, l’hypothèse du virus Ebola a d’abord explorée surtout que le jeune avait reçu la visite d’un parent venu de Kankan (Guinée). Dans l’interrogatoire des médecins, il ressort que le parent du jeune qui est rentré en Guinée depuis 10 jours n’est ni souffrant et n’a encore moins été en contact d’un malade d’Ebola.
Le test rapide de paludisme fait sur le patient en question a levé toute équivoque: il ne souffre pas de la maladie à virus Ebola.
S. B qui souffre d’un palu grave a été sous traitement palu à un centre de Santé de la Commune IV.
Selon les médecins, les premières perfusions de produits antipaludiques commencent déjà à donner de bons signes d’espoirs d’un prompt rétablissement. Selon le Pr Samba Sow, des examens complémentaires faits sur lui ont totalement clarifié la situation.
Markatié DAOU