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Ebola: De nouveaux cas suspects testés négatifs au Mali

Ce vendredi 5 septembre 2014, des équipes techniques du département de la Santé et de l'Hygiène Publique étaient à pieds d'œuvre pour mener des investigations sur des malades et une dépouille mortelle tous présumés atteints de maladie à hémorragique à virus Ebola. L'analyse des prélèvement a donné des résultats négatifs.


Parmi les différents cas suspects, une dame du village de Baboto, admise au CSref de Sitakili, commune rurale du même nom, cercle de Kéniéba. La patiente aura été déclarée par le chef de village de Baboto au médecin de la compagnie minière Randgold en la personne de Dr Mama Kanta. Après examen par l'équipe médicale, il s'est avéré que la dame souffrait d'une hypertension artérielle pour laquelle elle est en train d'être prise en charge. Un autre cas suspect : une jeune dame, évacuée de Sanankoroba pour l'Hôpital du Mali. Suite aux examens, il s'est avéré que cette patiente souffre d'une crise semblable à celle du diabète. Le troisième cas, un voyageur blanc venu de la Guinée et admis depuis 48h au CHU du Point G où il a malheureusement rendu l'âme il y a deux jours. L'examen des écouvillons prélevés sur son corps par le laboratoire de pointe Serefo ont ont été testés négatifs à la maladie à virus Ebola. Au total, tous ces trois cas suspects ont été testés négatifs. Au demeurant, le Mali n'a pour le moment enregistré aucun cas de virus Ebola. Face aux rumeurs qui circulent souvent ça et là, les autorités sanitaires rassurent la population que les équipes techniques prédisposées ne négligeront aucun détail susceptible de perturber la stratégie de riposte face à la menace. Mieux, il convient de saluer ici l'implication des communautés dans la lutte contre Ebola. Pour le département de la santé, "une fausse alerte vaut mieux qu'une mauvaise surprise". C'est pourquoi chaque alerte, sérieuse ou pas, fait l'objet d'un examen au laboratoire. Cela, pour éviter qu'un quelconque détail sous estimé ne puisse pas demeurer préjudiciable à un dispositif de prévention qui marche bien. Le ministre de la santé, Ousmane Koné, salue de passage la collaboration de tous dans la prévention de cette maladie qui a déjà fait plus de 1500 morts en AFrique (Guinée, en Sierra Leone, au Libéria et en République démocratique du Congo...).

Markatié Daou, chargé de Communication au ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique.

 

Dernière modification lemardi, 11 novembre 2014 00:06
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