Infrastructure sanitaire, le ministre de la Santé donne un coup d’accélérateur au chantier du CSréf de Macina Spécial
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Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Ousmane Koné, était le week-end dernier en 4ème région. Sa visite avait pour but de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de construction du Centre de santé de référence de Macina et de l’état de fonctionnement de l’hôpital régional de Ségou. Initialement prévue pour le premier trimestre de 2012 suivant un délai contractuel de 6 mois, la livraison du centre de santé de référence de Macina reste toujours attendue. Pour s’enquérir des raisons de cette lenteur, le ministre Ousmane Koné était ce samedi 7 juin 2014 sur le chantier du Csréf de Macina. Il était accompagné à l’occasion de la directrice nationale de la santé, du directeur des finances et du matériel du MSHP, du directeur de la Cellule d’exécution des programmes de renforcement des infrastructures sanitaire (Cepris) et du Conseiller chargé de la santé publique de l’ambassade des Pays-Bas au Mali qui est le partenaire financier pour la construction de ce CSRéf.
Etaient également de la délégation ministérielle le directeur de l’hôpital régional de Ségou et du directeur régional de la Santé de Ségou. Le chef de l’entreprise en charge de la construction de ce CSRéf, le Préfet, le président du conseil de cercle de Macina, les députés à l’Assemblée nationale élu à Macina et les représentants des autorités traditionnelles et des leaders religieux avaient tous répondu présents pour apprendre les nouvelles décisions au sujet de la date de livraison du CSRéf. De la visite du chantier, il ressort que les travaux sont à un niveau d’exécutif d’environ 68% alors que l’entreprise est à un taux d’encaissement de 80%. Selon le ministre, cette inadéquation constitue une anomalie dans les procédures d’exécution d’un marché public. De cette anomalie semblent découler tous les autres problèmes de violation des délais de livraison par l’entreprise. Ce qui a provoqué la disqualification du bureau de contrôle et à la reprise en main de la supervision du chantier par la Cepris (un service technique du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique). Ce changement a permis d’achever certains gros œuvres. A la date d’aujourd’hui, l’installation des fluides médicaux, des climatiseurs, l’aménagement de la cour, l’acquisition du groupe électrogène et quelques retouches restent à exécuter. Selon le directeur de l’entreprise « BMF Danaya World Services », Souleymane Sogoba, la lenteur des travaux s’explique en partie par la perturbation occasionnée par les évènements de mars 2012, l’ajout des travaux supplémentaires et la menace d’invasion djihadiste à Ténenkou qui a occasionné la fuite des bras valides pouvant assurer les travaux de manœuvre. Il espère pouvoir terminer les travaux dans 2 mois. Pour aller vite, le ministre Ousmane Koné a instruit à l’entreprise (2) deux mesures : fournir dans un délai d’une semaine un chronogramme détaillé des travaux qui restent et de présenter une ligne de crédit bancaire garantissant l’autonomie financière de l’entreprise à pouvoir conduire à bon port les travaux restants. Il a mis en garde que la non-satisfaction de ces conditions nécessiterait la mise en œuvre d’un plan B qui passera par la résiliation du contrat de l’entreprise en charge de la construction du CSRéf. C’est après ce nouveau départ qu’un délai de finition des travaux pourra être communiqué aux populations qui attendent avec impatience leur CSRéf. En visite dans les locaux de l’ONG Terre des Hommes qui abrite actuellement le Csréf de Macina, le ministre a rendu un hommage mérité au personnel sanitaire qui travaille sous des tentes de fortune pour sauver des vies. Même hommage au personnel de la maternité. En attendant sa finition, bâti sur un terrain de 1,8ha, le CSRéf de Macina comprend un bloc administratif, le bureau des entrées, deux blocs opératoires, 3 blocs techniques, une maternité, des salles de réveil, des salles d’hospitalisation, un bloc pour accompagnant, une buanderie, une morgue, un abri groupe électrogène, une salle des chauffeurs, un garage pour l’entretien des véhicules... Le montant initial de cette infrastructure s’élève à 617 millions de francs CFA financé par les Pays –Bas.
CC/MSHP
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