INSTITUT D'ECONOMIE RURALE IER
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Cette structure a pour mission entre autres de contribuer à la productivité agricole par des recherches mieux adaptées aux besoins du monde rural
L’Institut d’économie rurale (IER), créé en 1960, est une institution de recherche ayant pour mission de contribuer à la productivité agricole par des recherches mieux adaptées aux besoins du monde rural. Elle vise aussi la préservation des ressources naturelles et l’accroissement de la sécurité
alimentaire et les revenus des agriculteurs. Assurer un développement rural durable en faisant du secteur du développement rural, le moteur de la croissance économique du pays, fait également partie de ses missions.
Principale institution de recherche au Mali, l’Institut d’économie rurale met en œuvre la politique nationale de recherche agricole. C’est dans ce cadre que depuis 1990, l’IER a entrepris un processus de restructuration qui lui a permis d’améliorer ses performances scientifiques et techniques tout en tout en se rapprochant des utilisateurs finaux des résultats de la recherche.
L’Institut d’économie rurale (IER), créé en 1960, est une institution de recherche ayant pour mission de contribuer à la productivité agricole par des recherches mieux adaptées aux besoins du monde rural. Elle vise aussi la préservation des ressources naturelles et l’accroissement de la sécurité
alimentaire et les revenus des agriculteurs. Assurer un développement rural durable en faisant du secteur du développement rural, le moteur de la croissance économique du pays, fait également partie de ses missions.
Principale institution de recherche au Mali, l’Institut d’économie rurale met en œuvre la politique nationale de recherche agricole. C’est dans ce cadre que depuis 1990, l’IER a entrepris un processus de restructuration qui lui a permis d’améliorer ses performances scientifiques et techniques tout en tout en se rapprochant des utilisateurs finaux des résultats de la recherche.
Sa décentralisation a permis de couvrir l’ensemble des zones agro-écologiques du Mali en matière de structures de recherche. Le nouvel IER s’est ainsi doté d’un organigramme bien structuré et décentralisé jusqu’au niveau régional. Il compte 814 agents dont 250 chercheurs de diverses spécialités. Six Centres régionaux de recherche agronomique (CRRA) ont été créés et repartis sur les sites de Kayes, Sotuba, Sikasso, Niono, Mopti et Gao.
Les centres opèrent sur le terrain à travers neuf stations et treize sous-stations. En plus des stations et sous-stations, les activités de recherche sont également menées chez les producteurs et au sein des organismes de développement rural. L’IER intervient dans plusieurs domaines notamment le développement rural intégré et décentralisé, la recherche-développement pour une agriculture durable, la formation, le crédit agricole, le genre et développement, la gestion des ressources naturelles, le développement des entreprises rurales (PME), l’organisation des producteurs/productrices, les filières agricoles, l’édition et la publication, la nutrition animale, l’analyse des sols, des eaux et des plantes, l’analyse des aliments, les technologies alimentaires. Le développement d'une approche système va de pair avec la mise au point de méthodes participatives dans toutes les phases du processus de recherche développement : diagnostic, planification, tests et suivi-évaluation des résultats.
L’IER facilite la communication entre chercheurs, paysans, vulgarisateurs et autres parties. Des outils participatifs ont été élaborés afin de baser le développement technologique sur les connaissances locales et traditionnelles.
Les centres opèrent sur le terrain à travers neuf stations et treize sous-stations. En plus des stations et sous-stations, les activités de recherche sont également menées chez les producteurs et au sein des organismes de développement rural. L’IER intervient dans plusieurs domaines notamment le développement rural intégré et décentralisé, la recherche-développement pour une agriculture durable, la formation, le crédit agricole, le genre et développement, la gestion des ressources naturelles, le développement des entreprises rurales (PME), l’organisation des producteurs/productrices, les filières agricoles, l’édition et la publication, la nutrition animale, l’analyse des sols, des eaux et des plantes, l’analyse des aliments, les technologies alimentaires. Le développement d'une approche système va de pair avec la mise au point de méthodes participatives dans toutes les phases du processus de recherche développement : diagnostic, planification, tests et suivi-évaluation des résultats.
L’IER facilite la communication entre chercheurs, paysans, vulgarisateurs et autres parties. Des outils participatifs ont été élaborés afin de baser le développement technologique sur les connaissances locales et traditionnelles.
L'approche système actuelle tient compte de la diversité paysanne, des intérêts divergents relatifs au genre et à l'appartenance à des groupes sociaux divers, des flux de ressources et de leur contrôle. Les Laboratoires centraux et Unité des ressources génétiques de l’IER sont des structures spécialisées transversales. Ils ont un triple mandat : à savoir l’exécution des projets spécifiques de recherche, collaborer avec les programmes de l’IER, les structures de recherche nationales régionales et internationales dans l’exécution de leurs projets de recherche, déterminer la valeur physico-chimique du sol-eau-plante, technologiques des variétés de céréales et autres cultures, bromatologiques et alimentaires des aliments animales et humaines.
Mise au point de technologies. Pour Dr Mamadou Doumbia, directeur de recherche,chef du laboratoire sol-eau-plantes de Sotuba (LaboSEP), sa structure et les 3 autres Laboratoires et Unité qui composent les Laboratoires centraux de l’IER ont pour missions l’analyse chimique du sol, eau et plantes, l’étude pédologique et de topo séquence, la recherche sur la fertilité des sols et le système d'information géographique (SIG) : cartographie. Le chef du LaboSEP a pour principales attributions l’animation, la coordination et la supervision des activités techniques, financières et administratives. Dans le souci d'une meilleure animation et coordination technique, le LaboSEP est constitué de 4 unités techniques dirigées chacune par un chef d’Unité.
Chacune des unités techniques contribue à l’exécution du plan stratégique, plus spécifiquement à la mise au point d’itinéraires techniques alliant à la fois les concepts de productivité et de durabilité. Ceci nécessite une meilleure connaissance du climat, des ressources en sols et eaux, du matériel végétal, des pratiques culturales, et des multiples interactions pouvant exister entre ces différents facteurs. Une Unité d'agro-climatologie, une Unité d'analyses, une Unité système d’information géographique (SIG) et télédétection et une Unité des sols.
Dr Bamoye Diarra, chef Laboratoire de nutrition animale, a indiqué que son entité s’occupe de la mise au point de technologies de transformation et de conservation des produits agricoles, la mise au point de méthodes de lutte contre les moisissures des produits, la formation aux méthodes d’analyses et aux techniques de transformation des aliments. L’une des leurs principales taches est le contrôle de qualité des aliments et l’analyse bromatologique et la détermination de la valeur nutritive des aliments. Le Laboratoire de technologie alimentaire, quant à lui, développe des techniques de séchage des fruits et l’amélioration de la conservation des mangues, bananes, papayes,etc. Egalement les techniques de séchage des légumes : améliorer la conservation des tomates, oignons, courges, de préparation de confiture : améliorer la transformation des fruits (mangue, papaye, oseille).
Le Laboratoire de technologie alimentaire développe aussi des techniques d’extraction d’huile du karité et de poisson, de préparation des biscuits, croquettes et gâteaux à base de farine composée et l’analyse technologique des variétés de cultures et de produits animaux. Ainsi que la diffusion de
l’information. Cette expertise concerne d'une part la définition des politiques et des procédures de collecte et de diffusion d'information et d'autre part la mise en place de l'infrastructure technologique pour sa manipulation et son stockage, y compris le transfert électronique et l'accès par Internet.
Mise au point de technologies. Pour Dr Mamadou Doumbia, directeur de recherche,chef du laboratoire sol-eau-plantes de Sotuba (LaboSEP), sa structure et les 3 autres Laboratoires et Unité qui composent les Laboratoires centraux de l’IER ont pour missions l’analyse chimique du sol, eau et plantes, l’étude pédologique et de topo séquence, la recherche sur la fertilité des sols et le système d'information géographique (SIG) : cartographie. Le chef du LaboSEP a pour principales attributions l’animation, la coordination et la supervision des activités techniques, financières et administratives. Dans le souci d'une meilleure animation et coordination technique, le LaboSEP est constitué de 4 unités techniques dirigées chacune par un chef d’Unité.
Chacune des unités techniques contribue à l’exécution du plan stratégique, plus spécifiquement à la mise au point d’itinéraires techniques alliant à la fois les concepts de productivité et de durabilité. Ceci nécessite une meilleure connaissance du climat, des ressources en sols et eaux, du matériel végétal, des pratiques culturales, et des multiples interactions pouvant exister entre ces différents facteurs. Une Unité d'agro-climatologie, une Unité d'analyses, une Unité système d’information géographique (SIG) et télédétection et une Unité des sols.
Dr Bamoye Diarra, chef Laboratoire de nutrition animale, a indiqué que son entité s’occupe de la mise au point de technologies de transformation et de conservation des produits agricoles, la mise au point de méthodes de lutte contre les moisissures des produits, la formation aux méthodes d’analyses et aux techniques de transformation des aliments. L’une des leurs principales taches est le contrôle de qualité des aliments et l’analyse bromatologique et la détermination de la valeur nutritive des aliments. Le Laboratoire de technologie alimentaire, quant à lui, développe des techniques de séchage des fruits et l’amélioration de la conservation des mangues, bananes, papayes,etc. Egalement les techniques de séchage des légumes : améliorer la conservation des tomates, oignons, courges, de préparation de confiture : améliorer la transformation des fruits (mangue, papaye, oseille).
Le Laboratoire de technologie alimentaire développe aussi des techniques d’extraction d’huile du karité et de poisson, de préparation des biscuits, croquettes et gâteaux à base de farine composée et l’analyse technologique des variétés de cultures et de produits animaux. Ainsi que la diffusion de
l’information. Cette expertise concerne d'une part la définition des politiques et des procédures de collecte et de diffusion d'information et d'autre part la mise en place de l'infrastructure technologique pour sa manipulation et son stockage, y compris le transfert électronique et l'accès par Internet.
Nana S. Haidara
Dernière modification lemardi, 11 novembre 2014 00:06
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