Visite du Ministre au CHU-Point G
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Il s'est entretenu avec le Médecin Colonet Charles FAU, Directeur Général du CHU-Point G avant d'entamer la viste des locaux du CHU-Point G.
Le Secrétaire Général du Ministère de la santé du Mali a remis officielement au Centre Médical des Anciens Combattants du Mali un appareil de radiologie.
En decembre 2006, le Ministère de la Défence et des Anciens combattants a sollicité un appuis pour remplacer l'appareil de radiologie du Centre Médical des anciens Combattants du Mali. Cette demande a été repondu favorablement par le Ministère de la Santé qui a offert un appareil de radiologie au Centre Médical des Anciens Combattants.
Cet appareil contribuera à reduire les delais d'intervention des médecins et à ameliorer la qualité des soins. Le Secrétaire Général du Ministère de la Santé a reformulé la disponibilité de son departement pour appuyer toutes les structures de santé, qu'elle soit civil e ou millitaire.
Rappellons que cet apparei dont la remise officiel a eu lieu le Mardi 01 Juiellet 2008 est en service depuis le Janvier 2008.
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale du Mali dans son courrier N°5306 /MAECI/SG/BIPV a informé son homologue le Ministre de la Santé du Mali de l'existance d'un faux site Internet de l'Hopital National d'Abuja.
En effet, le ministre des affaires étrangères a réçu la note verbale N°34/08 de son Excellence l'Ambassadeur de la République Fédérale du Nigia. Dans cette note, l'Ambassadeur informe les autorités Maliennes de l'existance d'un faux site web de l'Hopitale National d'Abuju. L'adresse de site est le suivant:
Excellence Monsieur le Ministre de la santé
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs.
C’est avec un honneur et un immense plaisir que je prends la parole à l’occasion du lancement de la feuille de route pour L’ACCELERATION De REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE AU MALI ; feuille de route qui va permettre sans nul doute à tous les intervenants dans le secteur de la santé ici présents de contribuer de façon coordonnée, efficace et efficiente à la lutte contre cette épidémie silencieuse.
Excellence Monsieur le Ministre de la santé
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs.
Est-il admissible qu’aujourd’hui encore, qu’une femme, qu’une seule femme meurt en donnant la vie?
Est-il admissible que donner la vie qui devrait être un moment de jouissance soit un drame et un moment de tristesse de la famille ?
Est-il admissible que la grossesse devienne une période d’angoisse de peur et d’anxiété pour la femme et toute sa famille ?
Et pourtant c’est ce qui continue de se faire dans beaucoup de pays en Afrique ?
La réponse est sans équivoque Non
Et pourtant, tous les ans, on estime à un demi-million, le nombre de femmes qui meurent de problèmes liés à la grossesse, à l’accouchement et au post partum et plus de la moitié des 7,1 millions de décès infantiles qui surviennent tous les ans se produisent pendant la période néonatale.
Ces décès sont dus à la mauvaise santé des mères, à des soins inadéquats, à la faiblesse de la prise en charge de l’accouchement et à l’insuffisance de soins essentiels aux nouveaux nés.
Au Mali les taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile selon les résultats des différentes Enquêtes Démographiques et de Santé sont respectivement de 582 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes ; de 46 pour 1000 pour la mortalité néonatale et de 96 pour 1000 pour la mortalité infantile.
Quel tableau plus sombre peut-il nous convaincre encore de l’urgence de nous investir pour stopper l’épidémie invisible de ces décès maternels et néonataux.
Profondément préoccupé par ce drame, le Sommet Mondial du Millénaire a défini en 2000, les Objectifs du Millénaire pour le Développement et s’est engagé à renforcer la lutte pour améliorer la santé maternelle et diminuer la mortalité maternelle et infantile.
C’est ainsi que l’OMS pour la Région africaine à élaboré « la Feuille de route pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale » en Afrique qui fût adopté par tous les Etats membres sous l’égide de l’Union Africaine lors de la 54e Session du Comité Régional de l’OMS en Septembre 2004. Il a été recommandé à tous les Etats membres de la rendre opérationnelle.
Cette Feuille de Route vise à amorcer un mouvement qui amènera les Etats, la communauté internationale, la société civile et les particuliers à agir pour garantir la santé et le bien être des mères et des enfants et éviter notamment que, tous les ans, des millions de femmes meurent en couches et des millions d’enfants en bas âge.
Elle a pour principaux objectifs :
• de faire prendre conscience de l’étendue de la morbidité et de la mortalité chez les mères et les enfants, des souffrances qu’ils endurent et des conséquences sur la santé en général et sur le développement socio-économique ;
• de faire comprendre qu’il existe des solutions. Nous disposons aujourd’hui des moyens efficaces et économiques pour sauver des vies et d’éviter la souffrance. Le défi consiste à offrir une gamme essentielle de prestations préventives et curatives aux mères et aux enfants qui en ont besoin.
• d’amorcer un mouvement qui encourage la responsabilité et l’action collective pour soutenir les programmes nationaux destinés aux mères et aux enfants et lutter pour un meilleur accès aux services de santé de base.
Nous savons que le Mali a fortement adhéré à toutes les initiatives mondiales et régionales de lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Il a réalisé en 2003, une étude pour évaluer les besoins en soins obstétricaux d’urgence. Le Mali fait partie des pays qui ont élaboré et validé leur Feuille de Route.
Une étape importante du processus d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale a donc été franchie au Mali et nous nous en félicitons.
Mais l’étape qui reste celle portant sur sa mise en œuvre est plus difficile. Il s’agira de créer d’assurer une assistance par un personnel qualifié pendant la grossesse, l’accouchement et la période post natale à tous les niveaux des prestations de soins de santé, de renforcer les capacités des individus des familles, des communautés, de la société civile dans l’amélioration de la santé maternelle et néonatale et de créer des partenariats stratégiques pour renforcer les investissements dans ce domaine.
Mesdames, Messieurs
La cérémonie de lancement de la feuille de route pour l’accélération de la reduction de la mortalité maternelle et néonatale au Mali de féliciter les autorités maliennes pour la prise en compte des orientations régionales dans ses politiques, normes et procédures en matière de santé de la reproduction. Je voudrais aussi le Ministère de la Santé et ses Partenaires pour cette belle et heureuse initiative de consacrer cette journée de lancement pour renforcer la mobilisation sociale et politique pour sa mise en oeuvre.
Mesdames et Messieurs
La cérémonie qui nous réuni ce matin s’inscrit parfaitement à la fois dans l’esprit de cette initiative mondiale des objectifs du Millénaire qui offrent une vision de développement qui soutient que c’est en améliorant la santé que l’on fera progresser les autres objectifs de développement.
Cette cérémonie est aussi une réponse positive à l’appel du Gouvernement à travers l’engagement, le soutien politique et le plaidoyer en faveur de la santé maternelle et infantile à mobiliser les décideurs les partenaires au développement, les Associations et ONG, les médias et les femmes elles-mêmes pour l’amélioration des services maternels et infantiles.
Je saisis donc cette opportunité pour exprimer mes vifs remerciements aux responsables politiques et administratifs, aux personnel socio sanitaires, aux Partenaires bilatéraux et multilatéraux, aux ONG et Associations participatives et à tous les invités ici présents pour leur participation à cette lutte.
Nous ne doutons pas un seul instant qu’à travers la pluridisciplinarité de nos fonctions, notre engagement pour la promotion de la Santé et notre sens élevé de la responsabilité, cette rencontre nous permettra de nous enrichir mutuellement et d’accroître nos compétences respectives pour la conduite de programme de prévention de la mortalité maternelle et infantile en adéquation avec les réalités de notre pays.
Elle contribuera à aider ceux qui ont la charge de développer et de mettre en œuvre ces programmes opérationnels de renforcer les actions menées.
L’OMS ne ménagera aucun effort pour accompagner le Mali à atteindre l’objectif visé.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
Madame le Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé,
Mesdames, Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers du PRODESS,
Monsieur le Secrétaire général,
Monsieur le Chef de cabinet,
Mesdames, Messieurs les membres du Cabinet et du Secrétariat général,
Mesdames, Messieurs les représentants de la presse publique et privée,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs
Le droit à la santé est la base des droits humains. Mais un grand nombre de femmes et de nouveaux nés dans les pays en voie de développement notamment ceux de l’Afrique ne jouissent pas pleinement de ces droits.
Ceci contribue au maintien de la mortalité maternelle et néonatale à des taux assez élevés dans ces pays. Cette situation est aggravée par la pauvreté surtout chez les femmes, les catastrophes naturelles, les conflits sociaux, les épidémies et les inondations qui ont tous un impact négatif sur le système de santé.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs
Selon le Rapport mondial de la santé 2005, la mortalité maternelle en Afrique est de 1.000 décès pour 100.000 naissances vivantes.
Le risque de décès sur notre continent est de 1 sur 16 contre 1 sur 3.500 en Amérique du Nord, 1 sur 2.400 en Europe, 1 sur 160 en Amérique Latine et dans les Caraïbes, et 1 sur 100 en Asie.
La mortalité néonatale est estimée à 45 décès pour 1.000 naissances vivantes contre 5 pour 1.000 dans les pays développés, 34 pour 1.000 en Asie et 17 pour 1.000 en Amérique Latine.
A ceci s’ajoute le VIH dont le taux de transmission de l’infection de la mère à l’enfant varie entre 25 et 30% dans certains pays Africains.
Au Mali, la situation est presque identique.
En effet, selon l’ Enquête Démographique et de Santé Mali IV de 2006, le taux de mortalité maternelle est de 464 pour 100.000 naissances vivantes, la mortalité néonatale de 46 pour 1.000 naissances vivantes, la mortalité infantile de 96 pour 1.000 naissances vivantes et la mortalité infanto juvénile de 191 pour 1.000 naissances vivantes.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs
C’est face à tous ces constats que l’Union Africaine a proposé à chaque pays de se doter d’une Feuille de route. Son objectif est d’accélérer la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement relatifs à la santé maternelle et néonatale. Parce que la plupart des causes de ces décès maternels et néonataux sont évitables.
Il convient de rappeler que la Feuille de route de l’Union africaine a définit des objectifs, des principes directeurs et des interventions prioritaires. Et il revient à chaque pays de l’adapter à son contexte.
C’est dans ce cadre que mon département, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé et l’ensemble des partenaires techniques et financiers, a élaboré la feuille de route du Mali.
Cette feuille de route est une adaptation du modèle générique au contexte du Mali. Plusieurs étapes ont été franchies dans le processus de réalisation de cette œuvre à savoir l’élaboration du document avec l’appui technique d’Expert Internationaux, la validation technique par l’ensemble des acteurs et la dissémination nationale.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs
La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui est une partie intégrante du processus de réalisation de la feuille de route à savoir la validation politique et le lancement officiel.
Cette Feuille de route constitue un guide efficace en matière de planification, mise en œuvre et évaluation des activités pour la réduction de la mortalité maternelle et infanto- juvénile en vue d’atteindre les Objectifs 4 et 5 du millénaire pour le développement d’ici 2015.
Elle est aussi un outil de plaidoyer, de communication et de mobilisation de ressources.
A cet égard, j’invite l’ensemble des acteurs et partenaires à faire bon usage de ce précieux document.
Et je déclare officiellement lancée la Feuille de route pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale au Mali.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Ce lundi 23 Juin 2008 dans la salle de conférence du Ministère de la santé sous la présidence du Ministre de la santé Monsieur oumar Ibrahima TOURE, la feuille de route pour L’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale au mali a été présentée par Dr KEITA Binta de la division Santé de la Reproduction de la Direction Nationale de la Santé.Elle a été validée par ensemble des partenaires techniques et financiers qui ont signé un memorandum a cet effet.
Monsieur le Secrétaire Général
Monsieur Le Directeur Régional de la SNV
Représentants des collectivités territoriales
Chers invités,
C’est avec plaisir que j’assiste à cette réunion de dissémination de ce rapport qui nous informe des expériences de la région de Koulikoro sur le transfert des compétences dans le domaine de la santé.
Depuis des années, la SNV a accompagné les collectivités territoriales et les acteurs de la santé au niveau régional, cercles et communes dans le processus de la décentralisation. Il y a quelques mois, j’ai eu l’honneur de visiter le cercle de Dioila avec l’ambassadeur des Pays Bas afin de voir les réalisations accomplies.
Vous avez entamé un processus qui a visé à mieux informer les différents acteurs afin de mieux travailler ensemble. La décentralisation n’est pas un processus facile, puisque le transfert des compétences implique que les responsabilités déménagent, d’un niveau (central) à l’autre, plus proche de la population.
Ce transfert implique que les informations doivent aussi être complètes et compréhensibles pour tous. L’expérience d’aujourd’hui démontre que cette information peut être transférée, que les communes peuvent bien collaborer avec les structures de la santé, que nous pouvons tous travailler pour les mêmes objectifs : une meilleure santé de la population à travers des services de santé de bonne qualité. Nous, les PTF, soutenons la politique de la décentralisation. Bien sûr, la décentralisation et la déconcentration des ressources financières et humaines seront indispensables pour compléter les bonnes intentions de la décentralisation.
Les Partenaires techniques et financiers font des efforts pour assurer que ces ressources soient augmentées, à travers un suivi rapproché. Nous avons noté du progrès mais nous sommes conscients que les efforts doivent encore être redoublés.
J’espère que le contenu de l’expérience à Koulikoro sera bien apprécié par vous et que les outils concrets pourront être utilisés dans d’autres régions du Mali.
Je vous souhaite une bonne réunion.
Du 23 au 26 juin 2008, Alger abrite la conférence ministérielle sur la recherche pour la santé dans la région africaine. C’est une étape préparation du deuxième forum mondial sur la recherche pour la santé prévu à Bamako en novembre 2008. Une forte délégation d’experts et de personnes ressources maliens est présente à ce forum d’Alger. Elle est dirigée par Son Excellence Hamet MAGASSOUBA, Ambassadeur du Mali auprès de la République Algérienne, en attendant l’arrivée du Ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, prévue pour le 24.
- Messieurs les Secrétaires Généraux
- Monsieur le Représentant de la FENASCOM
- Chères participantes, chers participants
Je remercie toutes les parties concernées par la préparation de ce comité technique, le personnel dans les CSCOM qui ont rempli tous les outils de suivi, dans les CSREF et DRS / DRDSES qui ont été impliqués dans la planification et les CROCEP, et toutes les structures centrales et ONGs qui étaient chargées de la compilation des résultats et des plans.
Je vous prie de comprendre nos messages dans le cadre permanent du dialogue en vue d’aider à résoudre les problèmes ET pour améliorer l’accès de la population aux services sanitaires et sociaux de qualité.
Dans ce cadre, nous insistons sur la poursuite des efforts pour réduire les écarts entre le milieu rural et urbain et la mise à disposition des ressources financières et humaines au niveau périphérique notamment dans le cadre de la décentralisation. Ceci devrait contribuer à l’amélioration de la qualité des services.
Nous avons constaté une amélioration dans la mobilisation des fonds au niveau national, y inclus les fonds ABS. Néanmoins, nous constatons que, contrairement au rapport de 30% / 60% pour les Structures centrales comparées aux régions, les dépenses exécutées par bénéficiaire ont augmenté à 46% pour les Structures centrales et ont été réduites à 41% aux régions. Des efforts doivent être redoublés pour assurer que les besoins au niveau des régions soient réalisés conformément au CDMT.
La planification familiale a retenu beaucoup notre attention et le besoin de prendre immédiatement des mesures, notamment envers les adolescents, en même temps que les recherches secondaires de l’Enquête Démographique et de Santé. Car si on ne diminue pas la fécondité, tous nos efforts risquent d’être vains.
Les opportunités de renforcement du système de santé sont à saluer. Elles nécessitent un renforcement des structures de coordination mais il faut que les appuis arrivent effectivement au niveau opérationnel et ne soient pas une occasion de financer davantage les structures centrales au détriment des structures opérationnelles.
Afin d’améliorer la participation des PTF et le contenu des discussions pendant la tenue du comité technique, nous voudrions suggérer les points suivants :
- partager TOUS les documents au moins une semaine avant la tenue du Comité Technique ce qui permet des débats éclairés
- réorganiser la salle pour ne pas être en face mais plus ensemble
- assurer la participation de tous les directeurs afin de faciliter la prise des décisions et son suivi
- respecter les organes de gestions statutaires comme l'unique cadre de coordination, d’orientation et d’évaluation de l’ensemble du programme sectoriel.
Enfin, assurer une date fixe début mai qui assure le suivi des PO avant la tenue de la revue du CSCRP pour faire l’économie de temps et d’énergie.
Je vous remercie.