Lutte contre le paludisme : LA PULVERISATION INTRA DOMICILIAIRE HAUSSE LE TON
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Des équipes de pulvérisation passeront dans les concessions pour détruire les sites de reproduction des moustiques. Le phase expérimentale couvre les cercles de Koulikoro et Bla.
Il est bon de le répéter chaque fois qu'on le peut : le paludisme demeure dans nos pays, la maladie la plus morbide et la plus meurtrière, surtout chez les enfants de moins de 5 ans. Le constat semble immuable : la maladie est la première cause de consultation dans nos structures de santé.
Il est bon de le répéter chaque fois qu'on le peut : le paludisme demeure dans nos pays, la maladie la plus morbide et la plus meurtrière, surtout chez les enfants de moins de 5 ans. Le constat semble immuable : la maladie est la première cause de consultation dans nos structures de santé.
Quatre enfants sur dix en souffrent et trois décès sur quatre liés à la maladie surviennent dans cette couche de la population.
Mais quelle que soit son ampleur, le paludisme n'est pas une fatalité. Les pouvoirs publics sont les premiers à s'en convaincre. Pour atténuer son impact, à défaut de le circonscrire définitivement pour le moment, notre pays a entrepris diverses initiatives. Au nombre de celles-ci l'élaboration d'un Plan stratégique national de lutte contre le paludisme pour la période 2007-2011. Celui-ci intègre la prévention, notamment l'utilisation de moustiquaires imprégnées et la pulvérisation intra domiciliaire (PID).
Le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, a ainsi présidé hier à Tienfala, localité située à mi-chemin entre Bamako et Koulikoro, la cérémonie de lancement des activités de cette nouvelle stratégie.
Le représentant résident de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Mme Diallo Fatoumata Binta Tidiane, et le directeur de l'USAID au Mali, Alex Newton, assistaient à l'événement. Ainsi que les autorités régionales de Koulikoro et nombre d'invités.
La pulvérisation intra domiciliaire (PID), s'inscrit dans l'initiative du président américain pour la lutte contre le paludisme. Une initiative qui accompagne une quinzaine de pays africains en la matière.
Les cercles de Koulikoro et Bla ont été choisis pour l'expérimentation de la PID en attendant de pouvoir l'élargir à d'autres localités du pays.
Le ministre de la Santé a rappelé la gravité de la situation sur notre continent où un enfant meurt toutes les 30 secondes de paludisme. 39% des consultations externes des enfants de moins de 5 ans sont dus au paludisme. Oumar Ibrahima Touré a par ailleurs noté que 1/3 des décès en Afrique sont liés au paludisme et que 76% de ces décès se produisent chez les enfants de moins de 5 ans.
Face au fléau, notre pays a multiplié les initiatives et les actions, et déployé de gros efforts ces dernières années. Un programme national de lutte contre le paludisme a été créé pour prendre le taureau par les cornes. Une décision politique accorde également la gratuité de la combinaison thérapeutique à base d'artémisinine (CTA) aux enfants de 0 à 5 ans. En sus, il y a la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées pour les femmes enceintes et les enfants lors des campagnes de vaccination et le plan stratégique national 2007-2011.
Le ministre Touré a précisé que ce plan ambitionne de réduire le paludisme d'au moins 50% et le taux de décès liés à la maladie et enregistrés dans les structures de santé d'au moins 80% par rapport aux niveaux de 2005.
La lutte contre le paludisme est menée dans une vision globale. Au delà de l'accès à des soins de qualité, les efforts doivent tendre un peu plus maintenant vers la prévention. Les différents partenaires techniques et financiers, dans la lutte contre le paludisme, ont bien accueilli cette approche et l'appuient.
Alex Newton a indiqué que le gouvernement américain entend contribuer au succès sur cette maladie en apportant un appui technique et financier à travers l'USAID. Il a aussi évoqué l'initiative du président américain pour la lutte contre le paludisme (PMI) qui cible ses interventions non seulement sur la prévention mais aussi sur le traitement.
L'intervention du directeur de l'USAID avait été précédée de celle de N'Fa Diabaté, le maire de la commune rurale de Tienfala. L'édile a invité les habitants de la commune à adhérer totalement à l'initiative de la PID. Il a indiqué qu'en 2006, le taux de prévalence était de 57% à Tienfala.
La PID consiste à passer de porte à porte pour pulvériser l'intérieur des concessions et détruire ainsi tous les sites de reproduction des moustiques. Mais avant le passage des équipes de pulvérisation, les "relais" passent dans les différentes maisons pour expliquer le déroulement de l'opération et les mesures à observer après la pulvérisation.
B. DOUMBIA (L'ESSOR)
Mais quelle que soit son ampleur, le paludisme n'est pas une fatalité. Les pouvoirs publics sont les premiers à s'en convaincre. Pour atténuer son impact, à défaut de le circonscrire définitivement pour le moment, notre pays a entrepris diverses initiatives. Au nombre de celles-ci l'élaboration d'un Plan stratégique national de lutte contre le paludisme pour la période 2007-2011. Celui-ci intègre la prévention, notamment l'utilisation de moustiquaires imprégnées et la pulvérisation intra domiciliaire (PID).
Le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, a ainsi présidé hier à Tienfala, localité située à mi-chemin entre Bamako et Koulikoro, la cérémonie de lancement des activités de cette nouvelle stratégie.
Le représentant résident de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Mme Diallo Fatoumata Binta Tidiane, et le directeur de l'USAID au Mali, Alex Newton, assistaient à l'événement. Ainsi que les autorités régionales de Koulikoro et nombre d'invités.
La pulvérisation intra domiciliaire (PID), s'inscrit dans l'initiative du président américain pour la lutte contre le paludisme. Une initiative qui accompagne une quinzaine de pays africains en la matière.
Les cercles de Koulikoro et Bla ont été choisis pour l'expérimentation de la PID en attendant de pouvoir l'élargir à d'autres localités du pays.
Le ministre de la Santé a rappelé la gravité de la situation sur notre continent où un enfant meurt toutes les 30 secondes de paludisme. 39% des consultations externes des enfants de moins de 5 ans sont dus au paludisme. Oumar Ibrahima Touré a par ailleurs noté que 1/3 des décès en Afrique sont liés au paludisme et que 76% de ces décès se produisent chez les enfants de moins de 5 ans.
Face au fléau, notre pays a multiplié les initiatives et les actions, et déployé de gros efforts ces dernières années. Un programme national de lutte contre le paludisme a été créé pour prendre le taureau par les cornes. Une décision politique accorde également la gratuité de la combinaison thérapeutique à base d'artémisinine (CTA) aux enfants de 0 à 5 ans. En sus, il y a la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées pour les femmes enceintes et les enfants lors des campagnes de vaccination et le plan stratégique national 2007-2011.
Le ministre Touré a précisé que ce plan ambitionne de réduire le paludisme d'au moins 50% et le taux de décès liés à la maladie et enregistrés dans les structures de santé d'au moins 80% par rapport aux niveaux de 2005.
La lutte contre le paludisme est menée dans une vision globale. Au delà de l'accès à des soins de qualité, les efforts doivent tendre un peu plus maintenant vers la prévention. Les différents partenaires techniques et financiers, dans la lutte contre le paludisme, ont bien accueilli cette approche et l'appuient.
Alex Newton a indiqué que le gouvernement américain entend contribuer au succès sur cette maladie en apportant un appui technique et financier à travers l'USAID. Il a aussi évoqué l'initiative du président américain pour la lutte contre le paludisme (PMI) qui cible ses interventions non seulement sur la prévention mais aussi sur le traitement.
L'intervention du directeur de l'USAID avait été précédée de celle de N'Fa Diabaté, le maire de la commune rurale de Tienfala. L'édile a invité les habitants de la commune à adhérer totalement à l'initiative de la PID. Il a indiqué qu'en 2006, le taux de prévalence était de 57% à Tienfala.
La PID consiste à passer de porte à porte pour pulvériser l'intérieur des concessions et détruire ainsi tous les sites de reproduction des moustiques. Mais avant le passage des équipes de pulvérisation, les "relais" passent dans les différentes maisons pour expliquer le déroulement de l'opération et les mesures à observer après la pulvérisation.
B. DOUMBIA (L'ESSOR)
Dernière modification lemardi, 11 novembre 2014 00:06