Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers,
Monsieur le Secrétaire Exécutif du Haut Conseil National de Lutte contre le Sida,
Monsieur le Gouverneur du District de Bamako,
Monsieur le Maire du District,
Monsieur le Maire de la Commune III,
Monsieur le Président du Réseau Malien des Associations des Personnes Vivant avec le VIH,
Mesdames, Messieurs les représentants de la presse publique et privée,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Chaque commémoration de la journée mondiale de lutte contre le Sida est un appel au leadership et à la mise en application des bonnes pratiques, pour mettre un terme à la pandémie du Sida.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Votre engagement personnel a conduit le gouvernement et l’ensemble des partenaires techniques et financiers à accorder une place de choix à la lutte contre le VIH et le Sida au Mali.
Cet engagement s’est traduit d’une part, par l’adoption des textes législatifs et réglementaires parmi lesquels on peut citer la prise des lois et arrêtés en faveur de la protection des personnes vivant avec le VIH et d’autre part, par la gratuité des soins et traitements liés à l’infection à VIH pour un plus grand accès.
En effet, Excellence Monsieur le Président de la République, l’accès universel à la prévention, aux soins et aux traitements d’ici 2010 a été approuvé en mai 2004 à la cinquante-septième Assemblée mondiale de la santé, par l’ensemble des pays membres de l’Organisation mondiale de la santé.
Aussi, pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement en matière de VIH/Sida, il faut davantage développer la prévention, le traitement et les soins dont le dépistage est la principale porte d’entrée.
Excellence Monsieur le Président de la République,
Mesdames, Messieurs
Il nous paraît essentiel de mettre l’accent sur la prévention dans le cadre d’une réponse complète, favorable à un accompagnement efficace des personnes affectées ou vivant avec le VIH.
Nos interventions doivent être surtout basées sur une prévention efficace des nouvelles infections, afin de mettre un terme à l’épidémie du VIH.
Ces interventions seront issues d’une orientation politique et programmatique, nécessitant une participation constructive de la société civile et du secteur privé.
C’est pourquoi notre politique sectorielle de santé dans sa définition des niveaux de soins a mis un accent particulier sur les structures d’interface représentées par les Centres de Santé Communautaires.
L’intégration des services de conseil et dépistage au niveau de ces CSComs, accompagnée de protocoles normalisés et d’une formation du personnel, permet une offre pérenne de services de qualité.
Une telle approche a permis d’accélérer la décentralisation et l’extension des soins et traitements au plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH.
C’est ainsi qu’aujourd’hui, il est reconnu que la prévention rend le coût du traitement plus abordable et plus efficace. L’association de la prévention et du traitement a donc un meilleur impact sur la propagation du VIH et du SIDA.