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RATIFICATION DE L'ORDONNANCE N°08-007/P-RM DU 26 SEPTEMBRE 2008 PORTANT CREATION DE L'ANTIM

Ce jeudi 27 octobre 2008, les honorables députés de l'Assemblée Nationale du Mali ont voté à l'unanimité la loi N°08-34/4L portant ratification de l'ordonnance N°08-007/P-RM du 26 septembre 2008 portant création de l'Agence Nationale de la Télésanté et d'Informatique Médicale ANTIM.

Avant que les honorables ne procèdent au vote, les rapports des commissions en charge du dossier ont tous étés favorables à l'adoption de cette loi.
Le ministre de la santé, monsieur Oumar Ibrahima TOURE, qui avait été interrogé sur la maintenance des équipements informatiques et biomédicaux et sur  la responsabilité médicale a assuré les honorables de l'attention particulière qu'il porte sur ces questions. {mosimage}  Selon lui, la création d'un service en charge de la maintenance est en cours et quant à la responsabilité médicale, son département a entamé une série de formations sur ce thème, et sur l'éthique et déontologie des pratiques professionnelles en santé. Au cours de la première session, qui commence le lundi 03 Novembre, une centaine de professionnel de santé seront formées.
Les honorables ont salué cette belle initiative du ministre avant de ratifier à l'unanimité l'ordonnance portant création de l'ANTIM.
Depuis 1998, le Mali a adopté un ambitieux programme de développement sanitaire et social (PRODESS), qui se donne entre autres comme objectifs prioritaires d’étendre la couverture sanitaire pour assurer l'accessibilité géographique et équitable à des services de qualité, de lutter contre la maladie pour réduire la morbidité et la mortalité liées aux maladies prioritaires, de réduire la fracture et les inégalités sociales et d’assurer le renforcement institutionnel.
Au terme du PRODESS, le Mali devrait disposer d’un système sanitaire de qualité, équitable et efficient.
Le Projet pour le Développement Economique et Social (PDES), initié par le Président de la République, dans sa partie consacrée à la santé, énonce qu’:« un vigoureux élan sera imprimé à la télémédecine pour démultiplier l’enseignement et les capacités de diagnostic de nos structures nationales et régionales ».
Dans sa Déclaration de Politique Générale, le Premier ministre Chef du Gouvernement annonce que « le dispositif actuel d’informatisation de l’administration sera revu pour instituer une véritable administration numérique ».
Cette annonce appuie la mise en œuvre de la Politique Nationale TIC adoptée par le gouvernement en juin 2005.
La dimension « Technologie de l’Information et de la Communication » (TIC) n’a pas été explicitement prise en compte dans le  PRODESS. Cependant cette préoccupation doit être prise en charge.
Par ailleurs, le système d’information sanitaire est constitué, sous la coordination de la Cellule de Planification et de Statistique (CPS), du sous-système local d’information sanitaire (SLIS) mis en oeuvre par la Direction Nationale de la Santé et du sous-système d’information hospitalière mis en œuvre par les Etablissements Publics Hospitaliers (EPH).
Malgré une large utilisation de l’outil informatique (mille micro-ordinateurs environ), les équipements et les logiciels dont disposent les différents acteurs du système national de santé n’ont pas toujours la compatibilité et l’interopérabilité souhaitées. Une harmonisation est donc nécessaire dès la phase d’acquisition et d’installation des équipements et logiciels d’informatique pour disposer d’un système d’information sanitaire cohérent et efficace.
En effet, en télémédecine/téléinformatique, il est indispensable d’établir des normes et standards que les praticiens doivent respecter afin de pouvoir échanger facilement les données et informations médicales.
Le système de santé pourrait ainsi mettre à profit l’énorme potentiel des TIC (le télédiagnostic, la téléconsultation et le téléenseignement) dont l’une des caractéristiques est de réduire le temps d’attente, les distances et contribuer à la stabilisation des ressources humaines en dehors des zones urbaines ; ce qui dans le cas d’un vaste pays comme le Mali apportera des solutions efficaces au manque d’infrastructures sanitaires et de personnel qualifié.
De l’expérience malienne en applications de la télésanté, on  peut  mentionner l’organisation en 1996 de la première téléconsultation entre la faculté de médecine de Bamako et l’institut européen de télémédecine de Toulouse, la réalisation de séries de téléconsultations en neurochirurgie pour une petite fille malienne opérée en suisse, le transfert d’images de radiologies entre les hôpitaux de Tombouctou, Mopti et le centre hospitalier universitaire du point G et l’opérationnalisation effective de la télémédecine rurale dans le Centre de santé communautaire de DIMBAL, sur le plateau dogon, où le médecin chef s’est spécialisé à distance en épidémiologie avec l’Université de Bordeaux, sans quitter son poste.
Considéré comme pionner en Afrique de l’Ouest dans le domaine de la télésanté, le Mali demeure en retard sur le plan institutionnel. Ainsi, pour relever les défis posés par la nécessaire mutation du  système de santé, résumés par une explosion des besoins et une diminution drastique des ressources et mener des recherches liées au contexte local, le Conseil des Ministres du 16 juillet a décidé de la création d’un établissement public à caractère scientifique et technologique dénommée Agence Nationale de Télésanté et d’Informatique Médicale.
L’Agence a pour mission d’assurer la promotion et le développement de la télésanté et de l’informatique médicale. 
A ce titre elle s’attachera particulièrement à développer le réseau intranet du ministère de la santé et à renforcer les compétences des agents à travers un programme de formation continue, les capacités de diagnostic, l’accès aux soins de  santé spécialisé, la qualité des services dans les établissements de santé, l’utilisation des données de recherche et la gestion des connaissances entre les différents acteurs de l’information sanitaire.
Pour de plus amples informations, s’adresser à :

1. Dr Ousmane LY, Point focal télésanté, Ministère Santé, Tél. : +223 613 44 70  , Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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2. M. Tidiani Togola, Assistant Point focal télésanté, Ministère Santé, Tél. : +223 632 41 61  , Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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Dernière modification lemardi, 11 novembre 2014 00:06
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