10 ième EDITION DE LA SAGO
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Du 14 au 18 décembre 2008, Bamako la ville des ‘’trois caïmans’’ a abrité le dixième congrès de la Société Africaine des Gynécologues-Obstétriciens et le quatrième congrès de la Société Malienne de Gynécologie-Obstétrique. Au cours de cette rencontre, les habitants du continent africain ont fait le bilan des vingt années de la SAGO. A travers les conférences, les tables rondes et les communications libres les participants ont partagé leurs expériences pour une meilleure protection de la santé de la mère et de l’enfant.
Album photo de l'Edition de la SAGO
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Les thèmes abordés portaient essentiellement sur :
- La mortalité maternelle et périnatale
Comme pour réitéré le cri d’alarme de la SAGO en 1988 à Cotonou, il a été constaté que malgré l’apport scientifique et technique avancé, la mère et l’enfant continuent de payer un lourd tribut à la maladie et à la mort. Est-ce une fatalité ? C’est une question de prise de conscience collective.
- La prévention de la transmission mère-enfant du VIH
La transmission mère enfant du VIH est un drame. Sa prévention repose sur des mesures obstétricales et médicamenteuses.
La PTME occupe une place primordiale dans la lutte contre le VIH au Mali. Ce fait justifie le passage à échelle au Mali depuis plusieurs années. Elle a été mise en place en 2002 sur 6 sites. La prophylaxie ARV du nouveau-né et de la mère était alors à base de névirapine donnée en mono dose. En 2004, l’extension du programme dans les autres régions a été faite ; 172 sites PTME sont fonctionnels dans le pays repartis comme suit : 7 Hôpitaux, 43 Centres de santé de référence, 112 Centres de santé communautaire, 10 structures parapubliques et privées
- La planification familiale
La planification familiale au Togo comporte encore des besoins non satisfaits. Un effort supplémentaire reste à faire en matière de sensibilisation de masse pour une couverture contraceptive plus importante.
Cependant au Burkina Faso, la création de services de PF au sein des établissements ainsi que la prise en charge intégrée des problèmes de santé dans les centres de santé, une sensibilisation plus accentuée et la disponibilité gratuite des méthodes contraceptives courantes pourraient contribuer à améliorer l’accessibilité des adolescentes scolarisées aux services de planification et diminuer ainsi les risques liés à une sexualité non protégée en milieu scolaire.
- Les cancers gynécologiques et mammaires
Les virus du papillome humain (VPH) sont parmi les plus puissants carcinogènes humains et la cause de presque tous les cancers du col utérin. Ce sont des virus sexuellement transmissibles les plus courants dans le monde avec environ 660 millions de personnes infectées.
Selon une étude sur l’infection à papillomavirus humain dans une population de femmes apparemment saines en Guinée Conakry, la prévalence élevée de VPH dans tous les groupes d’âge peut être considérée comme un trait caractéristique des populations où la transmission continue et augmente l’incidence du cancer cervical.