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COMMUNIQUE SUR LA NOTION DE CAS SUSPECT

En matière d’épidémie, la réaction diligente à la suspicion apparait comme une des mesures efficientes de prévention.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, on peut suspecter une fièvre hémorragique devant l’apparition de signes sévères évocateurs ou en l’absence d’amélioration après traitement de maladies courantes (paludisme, fièvre typhoïde, dysenterie). En général, plusieurs cas suspects surviennent au même moment sous forme d’épidémie.

C’est ainsi que la notion de cas suspect est entré en ligne de compte.

Les cas suspects que les services sanitaires ont mis en isolement depuis un peu plus d’une semaine l’ont été selon des constats de fièvre, de céphalées, de vomissements, de dysenterie… Mais les résultats des prélèvements effectués par le Comité d’Intervention Rapide du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, et analysés par le laboratoire de référence CDC d’Atlanta le lundi 8, ont déclaré deux des trois cas suspects comme « non porteurs de virus Ebola ».

Il s’agit des deux premiers cas suspects dont les prélèvements ont été analysés au CDC d’Atlanta, le troisième étant en cours d’analyse.

Le cas suspect ne voulant pas forcément dire maladie de fièvre hémorragique à virus d’Ebola, le gouvernement invite chaque citoyen à éviter toute pratique contribuant à créer la confusion, la panique au sein de la population. De même, il est demandé à chaque Malienne et à chaque Malien d’éviter les actes discriminatoires à l’endroit des personnes suspectées ou du personnel socio-sanitaire chargé de leur prise en charge.

Le gouvernement informe que la collaboration de la population dans les actions de prévention est nécessaire pour éviter l’introduction de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans notre pays.

Bamako, le 9 avril 2014

Le Gouvernement

Dernière modification lemardi, 11 novembre 2014 00:06
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