Blessés militaires : EN BONNES MAINS
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L’offensive des islamistes sur les positions avancées de l’Armée malienne à Konna s’est soldée par un échec cuisant pour l’ennemi. Mais les terribles affrontements ont fait aussi des morts et des blessés du côté de l’Armée. Certains de ces blessés ont été admis dans les centres hospitalo-universitaires (CHU) soit pour des soins, soit pour des examens complémentaires (analyses, examens au scanner et radiographie).
A l’hôpital Gabriel Touré, 13 blessés militaires dont certains dans un état critique ont été accueillis au service d’accueil des urgences. L’un de ces blessés graves a succombé à la suite de ses blessures.
Parmi les blessés militaires hospitalisés à Gabriel Touré, deux ont été référés au Centre hospitalier universitaire d’odontostomatologie et deux autres à Kati. Mais tous les blessés reçus ont été immédiatement pris en charge par l’équipe médicale du Service d’accueil des urgences. Ils ont reçu les soins nécessaires et passé également les examens complémentaires requis en situation d’urgence. Le Pr Djibo Django, chef du service d’accueil des urgences de l’hôpital Gabriel Touré, a tenu à préciser que 7 des blessés militaires accueillis dans son établissement hospitalier ont passé le scanner au centre hospitalo-universitaire (CHU) du Point G. Il a salué la collaboration de cet hôpital et la promptitude avec laquelle ces examens complémentaires ont été réalisés tard dans la nuit du 9 au 10 janvier.
Le Pr Djibo Django a souligné que son unité n’avait connu aucune difficulté majeure à faire face à la situation. Il a relevé que c’est tout naturellement que l’hôpital a élaboré un plan blanc. Ce dispositif permet de mettre en place une organisation pratique et de dégager les moyens nécessaires pour circonscrire une éventuelle catastrophe, a précisé Djibo Django.
A l’hôpital du Point G, l’administration hospitalière a confirmé avoir reçu des blessés militaires, juste le temps de réaliser des examens complémentaires. Le directeur général adjoint de l’établissement, Mamady Sissoko, a indiqué que son service d’imagerie médicale a effectué les examens scanographiques de quelques blessés militaires.
A l’hôpital de Kati, aucun blessé militaire n’a été hospitalisé. L’établissement a été cependant fortement sollicité pour les examens radiographiques de 20 blessés militaires. Le directeur général de l’hôpital de Kati, le Dr Alioune Doumbia, a expliqué que son établissement étant habitué à ce genre de situation, a pris toutes les dispositions nécessaires pour éventuellement recevoir des blessés militaires. Nous avons des lits pour cela. Nous en avons l’habitude mais peut-être que cette fois-ci ça va être une échelle plus grande. Il a aussi précisé que son établissement a géré les blessés des douloureux événements de mars et avril derniers.
A l’infirmerie de la garnison de Kati, le médecin militaire Seydina Diakité nous a reçus. Il a confirmé que des blessés ont été enregistrés au niveau de cette unité et hospitalisés à la polyclinique des militaires. Là-bas les responsables n’ont pas voulu nous entretenir de la situation. Le lieutenant-colonel Seydou Coulibaly s’est contenté simplement de nous renvoyer à la direction centrale des services de santé de l’Armée (DCSSA). Aucune information sur les blessés militaires n’a filtré à ce niveau.
Il faut rappeler que les blessés militaires hospitalisés dans les différents établissements de santé reçoivent tous les soins nécessaires et sont très souvent réconfortés par les visites à leur chevet de responsables nationaux.
B. DOUMBIA