Pose de la première pierre du Csréf de Oussibidjagna: Combler les attentes du PDES
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Le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré a posé, le jeudi 25 février 2010, la première pierre du Centre de santé de référence (Csréf) d’Oussibidjagna dans le cercle de Bafoulabé. Une mobilisation générale de la population comparable à une liesse populaire a accueillit le Ministre de la santé et sa délégation, ce jeudi 25 février 2010 à Oussoubidjagna. De l’avis des autorités communales, c’est une première dans l’annale de leur histoire que de voir un Ministre de la République fouler la terre de leurs aïeux.
Qui plus est, un Ministre de la République venant les gratifier d’une infrastructure coûtant 750 millions de francs CFA à l’Etat malien. Il s’agit bien des coûts de construction d’un nouveau Centre de santé de référence à Oussoubidjagna, une localité rattachée au cercle de Bafoulabé et commandée par un sous-préfet. La construction du Csréf est confiée à l’entreprise COMES, dirigée par Abdoulaye MAIGA. Les travaux doivent prendre fin dans huit mois, pour coïncider avec les festivités du cinquantenaire de notre pays. A ce titre, l’Agetier qui est le maître d’ouvrage délégué est confiant. De même que l’Atelier 21 qui est le bureau d’études et de suivi des travaux. Un bureau qui a été recruté par les ressortissants d’Oussoubidjagna en France, pour un montant de 48 millions de francs CFA.
Le Ministre dira qu’une fois les travaux terminés, l’Etat malien s’attèlera à l’équipement et à la dotation du nouveau Centre en ressources humaines de qualité. Il s’agit de répondre aux attentes en matière de santé, contenues dans le Programme de Développement Economique et Social (PDES) initié par Son Excellence Amadou Toumani Touré pour le Mali, dira Oumar Ibrahima Touré.
L’érection du Csréf de Oussibidjagna vise, au-delà d’une couverture géographique appropriée, à amoindrir surtout la mortalité maternelle et néonatale dans cette zone hautement enclavée durant les saisons de pluie et empêchant toute forme d’évacuation des femmes enceintes à cause de l’état des routes hautement défectueux. En temps de pluies, les évacuations sur Bafoulabé prennent souvent une semaine de route, entraînant la mort des mamans et des nouveaux nés.