Cérémonie d’inauguration de la salle de conférences «Docteur Youssouf ISSABRE»
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AGENDA
Jour 0: Mardi 10 Février, après - midi
Jour 1: Mercredi 11 FEVRIER
Jour 2: Jeudi 12 Février
Jour 3 : Vendredi 13 Février
Jour 4 : Samedi 14 Février 2009
NOTE TECHNIQUE SUR L'ORGANISATION DU FORUM SUR L'AMELIORATION DE
L'ACCES AUX SOINS ESSENTIELS AU NIVEAU DE LA COMMUNAUTE
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Le Mali depuis l’adoption et la mise en œuvre de la Politique sectorielle de Santé et de Population en 1990, référence pour toute action sanitaire, a certes connu des avancées notables dans le rapprochement des soins aux population et l’amélioration de la qualité des soins. Cependant, la croissance de la population au Mali est de loin supérieure à la capacité des pouvoirs publics pour étendre l’offre des services conventionnels de santé préventive et curative à l’ensemble de la population surtout en milieu rural principale orientation de la politique sectorielle de santé et de population en matière d’offre de soins de qualité. Presque 50% et 30% de la population du Mali vit respectivement au delà de 5 km et 15 km d’une formation sanitaire. Les agents de santé existants ne peuvent pas à eux seuls couvrir de façon adéquate toute la population sur toute l’étendue du territoire national.
Des expériences encourageantes existent ou les relais ont contribué et continuent à contribuer à la réalisation des résultats de la santé. En outre, les expériences d’autre pays africains (Ethiopie, Sénégal, Madagascar, etc…) et asiatiques (Chine, Népal,) montrent que les agents communautaires peuvent contribuer à augmenter la couverture, et améliorer l’accès aux services préventifs tel que la distribution des contraceptifs et la promotion des PFE, ainsi que des services curatifs comme la prise en charge des pathologies simples telles que la fièvre, la diarrhée, et les infections respiratoires.
Le relais communautaire au Mali joue un rôle capital aujourd’hui dans la mise en œuvre des programmes de santé. De nos jours, ils existent sous diverses formes et pour diverses taches allant de la promotion a la communication pour le changement de comportement en passant par l’appui aux diverses campagnes de masse que le pays organise depuis plusieurs années. Existant sous diverses appellations (distributeur d’Ivermectine, d’azythromycine, d’albendazole, de praziquantel ; ou agent DBC, ATR, relais communautaire, gérant de Caisse Pharmaceutique villageoise, agent de ver de guinée, nutrition, etc…), ce répondant des services de santé au niveau village a besoin d’être situé dans son contexte d’interface entre les professionnels de la santé et les populations villageoises, de même, une certaine harmonisation de l’approche s’impose pour tous les programmes/intervenants.
Un document de réflexion intitulé « Document de réflexion : Utilisation des relais communautaires au Mali » a été produit par le Département de la Santé en septembre 2008 afin de contribuer a l’analyse de l’utilisation des relais actuels et l’identification des points spécifiques de discussion nécessaires a assurer une couverture plus étendue et satisfaisante des taches essentielles de sante au niveau communautaire. Ledit document a énuméré sept conclusions suivant son analyse :
- La pertinence du relais communautaire n’est plus un questionnement pour la plupart des acteurs et bénéficiaires qui trouvent qu’elle est bénéfique et doit même être renforce ;
- Les critères de choix des relais peuvent être renforces et leur nombre par village/fraction mieux défini ;
- L’encadrement administratif et technique ainsi que l’évaluation de leurs efforts sont a mieux définir et renforcer ;
- Les niveaux et modalités de motivation sont à harmoniser et mettre en œuvre ;
- Les taches essentielles qui doivent être fournies au niveau communautaire sont à identifier ainsi que les profils respectifs des relais communautaires mandatés à les mettre en œuvre ;
- La question de la formation et l’encadrement des différents types de relais doit être discutée de manière objective et des solutions adéquates proposées ;
- L’harmonisation des composants essentiels tels que la formation, l’équipement et matériels, et le suivi/évaluation doit être renforcée afin d’assurer une couverture minimum et de qualité des taches essentielles au niveau communautaire.
Le Département de la Santé et ses différents partenaires (PTF et société civile) ont décidé alors de tenir un Forum National sur les soins essentiels dans la communautaire, afin de se pencher sur ces questions de fond et d’échanger avec les acteurs impliqués dans le domaine de la santé communautaire. Cela permettra une avancée certaine sur la question des soins à fournir au niveau communautaire, le ‘’comment?’ et le ‘’par qui ?’’, dans un esprit de consensus.
2. OBJECTIF GENERAL DU FORUM
Créer un consensus national sur la définition du paquet minimum de couverture en santé au niveau communautaire afin d’achever un impact important sur la mortalité et la morbidité des populations vulnérables dans le sens des OMDs et définir la meilleure façon de mettre en œuvre ce paquet à base communautaire pour pallier aux grandes distances et à la faible couverture des services des santé, notamment raccourcir le temps entre la manifestation de symptômes de maladie et le début de la prise en charge, soit par référence, par administration de conseils ou de médicaments autorisées à ce niveau.
3. OBJECTIFS SPECIFIQUES
3.1. Définir le paquet minimum de couverture en santé à base communautaire nécessaire à réaliser un impact important sur la mortalité et la morbidité des populations vulnérables dans le sens des OMDs ;
3.2. Identifier les profils des agents/relais qui mettront en œuvre ces taches ;
3.3. Identifier les rôles et responsabilités qui leur seront attribués ;
3.4. Clarifier les critères de choix des agents/relais ;
3.5. Définir l’étendu de l’aire de couverture de chaque type d’agents/relais;
3.6. Clarifier l’identité du niveau responsables pour le relais en termes de choix des relais, formation, supervision, et encadrement (le système sanitaire ou les collectivités décentralisées ou autre) ;
3.7. Se convenir sur la nécessité des contrats d’engagement et/ou de performance entre les responsables et les agents/relais et leur contenu minimum ;
3.8. Identifier les niveaux et formes de motivation offerts à chaque type de relais ainsi que leurs paquets minimums d’équipement et matériels ;
3.9. Définir les modalités de gestion des intrants essentiels par les agents/relais ;
3.10. Identifier les mécanismes en place ou à définir pour rendre compte des efforts des relais et leur intégration dans le système d’information sanitaire ;
3.11. Proposer un modèle de contrat pour les différents types d’agents.
4. METHODOLOGIE DU FORUM :
Le forum se tiendra suivant la méthodologie suivante.
1. Sessions plénières :
En plénière, des présentations suivi de discussion sur les thèmes principaux suivants : "concept de soins essentiels dans la communauté, paquet de soins et tâches à confier" ; "profil des agents/relais, nombre et qualification" ;"suivi, formation / recyclage et motivation", seront faites par le département de la santé, ses partenaires de mise en œuvre des programmes de santé, notamment la santé communautaire, et des pays invités ayant des expériences en matière de santé communautaire (PCIME communautaire).
2. Travaux de groupes :
Chacun des trois thèmes sera traité en travaux de groupe pour aboutir à des solutions aux problèmes qui se posent à l’amélioration des soins essentiels dans la communauté.
Travaux de groupe pour, dégager des pistes de réflexion et/ou un plan d’action qui sera élaboré et mis en œuvre afin de traiter les questions non résolues sous forme de recherche action.
3. Visite des stands où des expériences de pays invités seront exposées.
4. Rédaction et adoption de la synthèse générale et des recommandations du forum.
5. RESULTATS ATTENDUS :
1. Un paquet minimum de couverture en santé à base communautaire nécessaire à la réalisation d’un impact important sur la mortalité et la morbidité des populations vulnérables dans le sens des OMDs est défini;
2. Le ou les profils des agents/relais qui mettront en œuvre les taches ainsi définies est (sont) retenu (s);
3. Les rôles et responsabilités attribués aux différents agents/relais sont précisés ;
4. Les critères de choix des agents/relais sont connus et partagés ;
5. L’aire de couverture/ménages à charge sont définis pour chaque type d’agents/relais;
6. L’identité du niveau responsables pour le relais en termes de choix des relais, formation, supervision, et encadrement (le système sanitaire ou les collectivités décentralisées ou autre) est précisée;
7. La nécessité des contrats d’engagement et/ou de performance entre les responsables et les agents/relais et leur contenu minimum est clarifiée;
8. Les niveaux et formes de motivation offerts à chaque type de relais ainsi que leurs paquets minimums d’équipement et matériels sont déterminés ;
9. Les modalités de gestion des intrants essentiels par les agents/relais sont établis;
10. Les mécanismes pour rendre compte des efforts des relais et leur intégration dans le système d’information sanitaire sont définis;
11. Un modèle de contrat pour les différents types d’agents est retenu ;
12. Un plan d’action ainsi que les étapes prochaines sont déterminées ;
13. Le rapport final du forum est disponible et partagé avec les participants.
6. AGENDA DU FORUM : (cf. document détaillé de l’agenda)
Lieu: Centre International de Conférence, Bamako
Durée: 4 jours
Dates: 10 février 2009 – cérémonie d’ouverture
11-14 février 2009 – journées de rencontre
Le jeudi 15 janvier 2009 s’est déroulé au centre de santé communautaire de Daoudabougou (ADASCO) la cérémonie de lancement des activités de prévention des décès maternels et périnatales.
Etaient présents le secrétaire générale du Ministère la sante, le Maire de la commune V, professeur Amadou DOLO et les notables de daoudabougou.
Apres le discours du Maire de la commune5, le professeur Dolo à fait un discours suivit par les remerciements des notabilités.
Dans son discours, Dr Konate (secrétaire générale du ministère de la sante) à signalé la disponibilité du ministère de la santé à aider les centres de santé dans leurs projets de prévention et de lutte contre les maladies.
Pour la réalisation de cette campagne de prévention le CSCOM de Daoudabougou a bénéficié de la collaboration de l’OOAS (organisation ouest africain pour la santé), les séances de sensibilisations ont déjà débutés dans certains quartiers.
Le Mali a été élu Vice Président de la 124ème Session.Du 19 au 27 janvier 2009, se tient au siège de l’Organisation mondiale de la santé à Genève, la Cent vingt-quatrième session du Conseil Exécutif de l’OMS.
Album du conseil exécutif
Tous les Assistants Médicaux, Techniciens Supérieurs, Techniciens de santé ainsi que les élèves et étudiants des écoles de formation en sciences de la santé de Bamako, Kati et environnants sont conviés à la grande conférence débat qui aura lieu au Centre Culturel Islamique de Hamdallaye le Samedi, 17 janvier 2009 à partir de 09 h 30 mn sur les thématiques suivantes :
Les frontières séparent les pays et non les peuples, disait le gouverneur de la région de Ségou lors du lancement des activités d’élimination du trachome (maladie cécitante) le 13 janvier 2009 à l’ANSSA (Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments) (Bamako).
Cela s’avère juste car la quatrième région du Mali vient de bénéficier de l’intervention caritative de la fondation Bouamatou de la République islamique de Mauritanie, pour le financement à hauteur de 100000 dollars US (la fondation intervient au Mali depuis 2005).
Ce projet qui a pour objectif d’endiguer le trachome qualifié de maladie de la pauvreté, sera mis en œuvre à travers le programme national de lutte contre la cécité, la DRS (Ségou), les districts sanitaires : Baroueli, Bla, Macina, Markala, Niono, San, Ségou et Tominian) avec l’appui des partenaires suivants :
- ITI (International Trachoma Iniative)
- Americares
Il faut souligner que le trachome est devenu un problème de santé publique au Mali.
D’après les données 2009 de l’ITI :
- plus de 24000 maliens sont devenus aveugles du trachome
- 65010 maliens ont le trichiasis, le stade avancé du trachome et sont en attente de la chirurgie
- plus de 6 millions et demi de maliens sont à risque pour l’infection du trachome
- la prévalence du trichiasis au niveau national est de 2.51%
- 36% des enfants (âgés d’1 à 9 mois) ont la forme active du trachome
- le trachome est endémique dans 37 des 59 districts sanitaires du mali.
Seules des actions conjuguées permettront de vaincre cette maladie de la misère et de la détresse, comme le stipulait Mohamed Ould Bouamatou président de la fondation.
Le trachome peut être prévenu et soigné à faible coût et dans un temps limité. Depuis 2000, des stratégies comme CHANCE : CHirurgie, Antibiotiques, Nettoyage du visage, Changement de l’Environnement ont permis de faire des progrès considérables.
Dans le cadre de l’élimination du trichiasis dans la région de Ségou, l’OMS a fixé des Objectifs Ultimes d’Intervention (OUI) :1 cas de TT (taux de trichiasis) pour 1000 personnes.
Le tableau suivant donne une estimation des objectifs à atteindre dans la région de Ségou.
Nombres de trichiasis à opérer par district sanitaire pour atteindre l’objectif d’un cas sur 1000
District
TT estimés TT opérés
(2006 à 2007) TT à opérer en 2008-2009
Baroueli 1143 249 746
Bla 1471 391 888
Macina 1228 385 684
Markala 1069 543 387
Niono 1660 124 1320
San 1822 220 1365
Ségou 2578 243 1999
Tominian 1213 636 419
TOTAL 12184 2791 7809
Une délégation du Mali, conduite par le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré et comprenant M. Alhacoum H. MAIGA 2è Conseiller à la Mission Permanente du Mali à Genève, Dr Diakité Oumou MAIGA Conseiller technique et Professeur Toumani Sidibé Directeur National de la santé, prend part à la Neuvième Réunion du Comité Programme, du Budget et de l'Administration du Conseil Exécutif de l'OMS du 14 au 16 janvier 2009, au siège de l'Organisation basé à Genève.
Créé sur l'ancien site du dispensaire de Quinzambougou, le Centre national de transfusion sanguine communément appelé «banque de sang», est situé en plein cœur de Bamako, la capitale du Mali. Actuellement dirigé par le Docteur Minourou Baby, le centre est composé de plusieurs unités:
- La réception
- La livraison des résultats
- L’unité de consultation
- L’unité de prélèvement
- L’unité de colla
- Le laboratoire
- L’unité de gestion des ordures
Ce centre est chargé du stockage du sang, et de fournir selon les besoins exprimés par le personnel médical sachant que la transfusion sanguine est un maillon essentiel de la chaine dans la prise en correcte des patients.
Pour plus de secours aux nécessiteux, le CNTS organise des campagnes encourageant la population au don volontaire de sang et participe au mieux être des donneurs en les offrants l’accès gratuit à certaines analyses préliminaires.
Qui peut donner du sang ?
Toute personne de 18 à 60 ans, et en bonne santé peut donner son sang. Avant chaque don, on vérifie que le donneur est en condition pour donner du sang. Le médecin contrôle entre autres le poids qui doit être supérieur ou égal à 55kilos, et la tension artérielle qui doit être dans la fourchette normale pour l’âge. Le donneur doit également remplir un questionnaire permettant au médecin de s’assurer de son bon état de santé.
Quelle quantité de sang donne-t-on
La quantité varie en fonction du donneur sans jamais dépasser 450 millilitre. Le sang est récolté dans une poche de conservation contenant un liquide anticoagulant. Les poches utilisées, en plastique, y compris, l’aiguille, utilisé donc une seule fois, et détruit après le don par incinération.
Le prélèvement proprement dit dure 5 à 10 minutes. Compte tenu de l’inscription, de l’examen médical et du temps de repos après le don, il faut prévoir une demi-heure environ. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun avant le prélèvement par contre, il faut s’abstenir de tout repas copieux afin de ne pas surcharger le sang en graisse.
Après le don une collation est servie au donneur.