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Atelier national de restitution de l’évaluation du système de santé du Mali 2015 à l’IERGG (ex maison des Aînés)

Le jeudi 21 juillet  2016 à 11h00, s’est tenu dans la salle de conférence de l’ex Maison des Aînés  l’atelier national de restitution de l’évaluation du système de santé du Mali 2015.
L’atelier était placé sous la présidence du Ministre de la  Santé et de l’Hygiène Publique représenté par le Secrétaire Général du ministère de la santé Dr Bakary DIARRA. L’évaluation du système  de santé du Mali  2015 a été réalisée sur l’approche « The Health Systems Assessment Approach».  Les résultats ont été présentés par le consultant Dr Bokar TOURE.   Voir  présentation atelier national en PDF.

Global Health Security: Rencontre entre le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique et les partenaires

C’était ce lundi 25 juillet 2016 dans la salle de réunion du cabinet que Madame le Ministre avec ses collaborateurs ont reçu les partenaires (OMS , CDC, USAID etc…)

l’objectif de cette rencontre était sur la mise en œuvre de la sécurité sanitaire Mondiale ( Global Health Security)

après plusieurs minutes d’échange d’idées sur le sujet de la rencontre à savoir la mise en œuvre de la sécurité sanitaire Mondiale.

La visite a été marqué par une photo de famille

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SYNTHESE GENERALE SUR L'ATELIER DE FORMATION DES EQUIPES D'INTERVENTIONS RAPIDES

EQUIPES D’INTERVENTION RAPIDEL’hôtel Villa Club de Sélingué a abrité l’atelier de formation  sur le renforcement de capacité des équipes d’interventions rapides du ministère de la santé et de l’hygiène publique du 11 au 18 juillet 2016 dernier. Cet atelier a été organisé conjointement par le Centre des Opérations d’Urgence (C.O.U), la Direction Nationale de la Santé (DNS) et  l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’atelier se voulait  renforcer l'aptitude et les compétences des équipes pluridisciplinaires ainsi que de leurs membres à détecter rapidement et à riposter efficacement aux évènements de santé publique qui, indépendamment de leur source ou origine, présentent ou pourraient présenter un préjudice important pour l'homme.

Discours de Madame le Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique à la cérémoinie de lancement du Projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées au Sahel

Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;

Honorable Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale ;
Madame, Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement ;
Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et corps diplomatiques accrédités au Mali ;
Madame le Gouverneur du district de Bamako ;
Monsieur le Maire de la commune IV du district de Bamako ;
Mesdames, Messieurs  les Représentants des pays membres de la CEDEAO ici présents ;
Monsieur le chef de file des Partenaires Techniques et Financiers ;
Monsieur le Représentant intérimaire de l’OMS ;
Monsieur  le Directeur général de l’OOAS ;
Monsieur le Représentant Résident de la Banque Mondiale au Mali ;
Mesdames, Messieurs  les Représentants des Institutions régionales de Recherche et de Formation du Burkina Faso, du Niger et  du Mali ;        
Mesdames, Messieurs les Représentants de la presse publique, privée et du RECOTRADE;

Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs ;

Permettez-moi, avant tout propos, d’adresser mes vifs remerciements à Monsieur le premier ministre, pour l’honneur qu’il nous fait en président personnellement la cérémonie de lancement du projet sous régional de lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées au Sahel.

Je voudrais également, Monsieur le premier ministre, avec votre permission, souhaiter la bienvenue aux représentants des pays membres de la CEDEAO ici présents : ceux directement concernés par le présent projet, à savoir le Niger, le Burkina Faso et le Mali mais aussi les autres membres de la grande famille, j’allais citer le Bénin, la République de Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Nigéria, le Sénégal et le Togo.

Monsieur le Premier ministre
Le projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées (MTN) au Sahel est un projet sous régional qui couvre trois pays membres de la CEDEAO (Burkina Faso, Mali et Niger) et dont l'objectif est d'accroître l'accès et l'utilisation des services à base communautaire pour la prévention et le traitement du paludisme et de certaines maladies tropicales négligées dans les zones transfrontalières des pays bénéficiaires.

Ce projet complète tous  les investissements nationaux et régionaux en cours et en voie d’acquisition. D'autres pays du Sahel pourront se joindre à cette initiative régionale.
D’une durée de 4 ans, le projet est doté d'une enveloppe financière de 121 millions de dollars US financée par la Banque mondiale sous forme de prêt remboursable, soit environ 37 millions de dollars pour chaque pays.

Il comporte des interventions nationales qui seront mises en œuvre par les pays et une dimension régionale de coordination et de mise en œuvre des activités régionales, sous la responsabilité de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS).
Au Mali, ce sont 19 districts sanitaires frontaliers totalisant 57 aires de santé entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso qui sont concernés
Les Maladies tropicales concernées par ce projet sont : la filariose lymphatique, l’onchocercose ou la cécité des rivières, le trachome, la schistosomiase ou bilharziose urinaire et les géo helminthiases  ou vers intestinaux transmis par le sol (ascaris,  ankylostomes).

Monsieur le premier ministre,

Mesdames messieurs ;
L’idée maîtresse de cette initiative est d’alléger le fardeau énorme du paludisme et des MTN et de contribuer à la réduction de la pauvreté, à l’augmentation de la productivité et à l’amélioration de la qualité de vie des populations touchées.
En ce qui concerne la lutte contre les MTN, les pays de la Région africaine ont réalisé des progrès encourageants. A titre d’exemples, la maladie du ver de Guinée est désormais en passe d’être éradiquée, les quatre pays d’Afrique encore concernés, à savoir le Tchad, le Soudan du Sud, l’Ethiopie et le Mali n’ont enregistré que 22 cas en 2015. Un autre exemple de progrès, presque tous les pays sont parvenus à éliminer la lèpre. Les succès obtenus dans l’allègement du fardeau de l’onchocercose ont entraîné un changement d’objectif, passé de la lutte contre cette maladie à son élimination.
Le rythme des progrès actuels reste néanmoins insuffisant pour permettre aux pays d’atteindre les objectifs d’élimination des MTN d’ici 2030.
 
Au Mali, des acquis importants ont été réalisés en matière de lutte contre les Maladies Tropicales Négligées. Près de 12 000 000 de personnes ont été traitées en 2015 dans les régions de Sikasso, Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti et le District de Bamako avec un taux de couverture  thérapeutique moyenne de 80% et un taux de couverture géographique de 100%.

Aussi, la situation actuelle du trachome, après sept  années de lutte intégrée avec l’appui du Centre carter,  a montré  que sur 57 districts endémiques au départ,  52 ont arrêté le traitement de masse car la prévalence de la maladie est inférieure au seuil d’endémicité fixé à 5%.

Pour la Filariose Lymphatique : après l’évaluation de l’impact du traitement de masse, deux districts (Yanfolila et Bougouni) dans la région de Sikasso ont  arrêté  le traitement grâce aux résultats encourageants obtenus (micro filarémie inférieure à 1%  seuil recommandé par l’OMS). Des évaluations d’arrêt du traitement de masse (TDM)  sont  planifiées dans dix sept districts sanitaires.

L’onchocercose est actuellement maitrisée au Mali dans toutes les zones évaluées. Les prévalences enregistrées sont inférieures au seuil d’endémicité de 5%, voire nulle dans toutes les zones évaluées.


Monsieur le Premier ministre

Mesdames, messieurs ;
Quant au paludisme, malgré les progrès réalisés, il reste un problème crucial de santé publique en Afrique et plus particulièrement dans notre sous région. L’Afrique reste toujours le continent le plus touché ; 80% des décès dus au paludisme surviennent dans 15 pays localisés en Afrique subsaharienne.
Au Mali, le paludisme représente 40% des motifs de consultation. Ainsi en 2015, les établissements de santé du Mali ont enregistré 2 369 245 cas de paludisme dont 797 322 enfants de moins de 5 ans et 117 002 femmes enceintes. 1 978 décès ont été enregistrés.
Des progrès ont été enregistrés grâce à beaucoup d’initiatives qui ont été prises telles que la création de la Direction du programme national de lutte contre le paludisme, la gratuité des CTA chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes, la gratuité du test de diagnostic rapide pour les mêmes groupes cibles, la distribution gratuite des MII en routine et lors des campagnes de couvertures universelles, la pulvérisation intra domiciliaire dans deux districts sanitaires de Ségou, la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants de 3 à 59 mois de 48 districts sanitaires en 2015, tous les 65 districts sanitaires prévus en 2016, la recherche de candidat vaccinal, la surveillance de la sensibilité et de la résistance des vecteurs du paludisme aux insecticides par le Centre de Recherche et de Formation sur le paludisme (MRTC) de la Faculté de médecine et d’Odontologie du mali etc.

Monsieur le premier ministre,

Mesdames messieurs ;
C’est le lieu de saluer l’engagement personnel de SE M. Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République, Chef de l’Etat et la volonté politique affichée du Gouvernement sous votre leadership, M. le Premier ministre dans la lutte contre les maladies en générale et le paludisme en particulier. Cette volonté politique a valu le prix d’excellence, délivré à son SE Monsieur le Président par ses pairs à la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement le 29 janvier 2016 à Addis Abeba pour la meilleure progression en matière de contrôle du paludisme entre 2011 et 2015.

Mesdames, Messieurs,

Je ne saurais terminer sans remercier les partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans la lutte pour le développement de nos pays en général et contre la maladie en particulier : dans le cas  du présent projet paludisme et MTN, la Banque Mondiale qui a bien voulu accorder le prêt, la forte délégation de l’OOAS, de l’OMS/AFRO, l’OMS/pays, l’USAID, l’UNICEF, Helen Keller International (HKI), Malaria consortium, CRS, Sightsavers (SS), PSI.
Mes sincères remerciements à vous tous ici présents pour l’intérêt que vous portez à ce projet
Quant à nous, les ministres en charge de la santé concernés par ce projet, nous devons nous engager pour la réussite de sa mise en œuvre mais aussi tous les acteurs car nous sommes tous responsables et redevables à nos populations. Engageons nous pour élimer les MTN d’ici 2030 pour l’atteinte des ODD.

Je vous remercie.

Le discours en téléchargement ci-dessous

 

 

 

Dr Adama Balla Coulibaly, Directrice Régionale de la Santé du District de Bamako: Une amazone au service de la santé

  • Publié dans Presse

Cette femme de caractère imbibée d’un professionnalisme reconnu et d’une loyauté sans faille dirige l’ensemble des structures de santé de Bamako avec dextérité. Le District compte 57 aires de santé fonctionnels, 12 non fonctionnels, 6 Centres de Santé de Références, 7 Centres Hospitaliers Universitaires, ainsi que des structures privées confessionnelles et parapubliques.

Pour le Dr Adama. B Coulibaly, l’amélioration constante de l’état de santé des populations est l’un des objectifs visés par le Dr Marie Madeleine TOGO Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique. Elle est convaincue que les visites de terrains effectuées en compagnie du Ministre dans le District de Bamako, ont insufflé un dynamisme nouveau chez l’ensemble du personnel, un monde qui profite de chaque visite pour étaler les préoccupations afin d’aller en avant.

Source: L'ORAGE

Lancement officiel du projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées au Sahel (P/MTN)

Signé entre la Banque mondiale et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), à travers l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) en décembre 2015, le projet Paludisme et maladies tropicales négligées au Sahel (P/MTN) a été officiellement lancé ce mardi à l’hôtel Radisson Blu de Bamako.

La cérémonie de lancement, placée sous le haut patronage du Premier ministre Modibo Kéita, a enregistré la présence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Marie-Madeleine Togo, du directeur général de l’OOAS, Xavier Crespin, du représentant résident de la Banque mondiale, Paul Noumba Um, et plusieurs membres du gouvernement.

Le Premier ministre Modibo Kéita a salué l’engagement des partenaires techniques et financiers et invité les pays bénéficiaires à tout mettre en œuvre pour pérenniser les acquis.

Le P/MTN, financé à hauteur de 121 millions de dollars par la Banque mondiale, a pour but d’accroître l’accès et l’utilisation des services à base communautaire harmonisés pour la prévention et le traitement du paludisme et certaines MTN dans les zones transfrontalières des pays bénéficiaires,

Le projet P/MTN couvre 3 pays de la Cédéao (le Burkina Faso, le Mali et le Niger). Il vise aussi à améliorer la collaboration régionale pour de meilleurs résultats dans tous les pays ; à soutenir la mise en œuvre coordonnée des interventions contre le paludisme et les MTN dans les zones frontalières et à renforcer leurs capacités institutionnelles.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a rappelé les résultats atteints et les défis à relever pour l’élimination de ces fléaux.  A l’en croire, la mise en œuvre de ce projet régional va permettre non seulement de lutter contre ces maladies, mais aussi contribuer au développement socio-économique des pays bénéficiaires.

"L’idée maîtresse de cette initiative est d’alléger le fardeau énorme du paludisme et des MTN et de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’augmentation de la productivité et à l’amélioration de la qualité de vie des populations concernées", a-t-elle précisé.

Le directeur général de l’OOAS a ajouté que sur les 109 pays touchés par le paludisme dans le monde (données OMS), les prévalences et les mortalités les plus élevées sont observées dans 35 pays, dont 30 en Afrique. Parmi ces pays africains, 13 sont dans l’espace CEDEAO.

Les partenaires techniques et financiers, à travers la Banque mondiale, ont assuré l’OOAS de leur soutien au projet P/MTN.

Source: L'Indicateur du Renouveau

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Formation des utilisateurs sur la plateforme DHIS2 dans la région de Mopti

le 18 juillet 2016 a débuté dans la salle de conférence de la pâtisserie Dogon de Sévaré la session de formation des utilisateurs sur la plateforme DHIS2 dans la région de Mopti.
Cette session de formation a été organisée par la DRS avec l’appui financier de PSI Mali.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par trois interventions : Celle de la chargée de suivi évaluation de PSI Mali ; du représentant de la DNS et enfin celle du représentant du DRS de Mopti, qui a souhaité la bien venue aux participants et situé l’atelier dans son contexte tout en mettant un accent particulier sur l’assiduité des uns et des autres. Cette formation concerne aussi les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso et Gao

Ils étaient présent à cette formation:
Niveau National

  • Le Représentant de la DNS
  • La chargé suivi Evaluation de PSI Mali
  • Le représentant de l’ANTIM

Niveau régional

  • Le point focal Nutrition DRS
  • Le Chargé SLIS DRS ;
  • Le coordinateur régional de PSI Mali.

Niveau District :

  • Les Médecins d’appui SIS ou son représentant ;
  • Les Chargés SIS.

 

Revue des Programmes de Luttes contre le Paludisme dans l’espace CEDEAO et réunion du Comité de Pilotage régional. Bamako, Mali du 18 au 21 juillet 2016

 

 

 

Atelier de lancement régional de projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées au Sahel et réunion du Comité de Pilotage régional. Bamako, Mali du 18 au moins 21 juillet 2016

La région du Sahel de l'Afrique de l’Ouest compte plus de 80 millions d’habitants. Elle est confrontée à de graves menaces, sécuritaires et de développement, exacerbés par plusieurs décennies de tensions régionales, économiques, politiques, démographiques, et des contraintes écologiques. Le Sahel est également très vulnérable au changement climatique en raison de sa situation géographique à la lisière sud du désert du Sahara et de la forte dépendance de sa population à l'agriculture pluviale et à l'élevage

1 . La variabilité du climat a aussi un impact important sur la distribution et la transmission des maladies transmissibles et accroît la vulnérabilité de la population aux flambées d’épidémies de maladies

2. C’est ainsi que, le paludisme et les maladies tropicales négligées (MTN) touchent de façon disproportionnée les populations de la région du Sahel.

Dans l’espace CEDEAO, le paludisme constitue le premier motif de consultations dans les formations sanitaires des pays DEAO (à l’exception du Cap Vert) avec un taux d'incidence  de plus de 27 000 cas pour 100 000 habitants contre une moyenne de 21 000 cas en Afrique et 4 000 cas pour 100 000 habitants au plan mondial en 2010. Les 14 pays restants de la CEDEAO sont au stade de contrôle renforcé avec des niveaux de performances variables.
Par ailleurs, sur les 109 pays touchés par le paludisme dans le monde, les prévalences et mortalités les plus élevées sont observées dans 35 pays, dont 30 en Afrique. Parmi ces 30 se trouvent treize (13) des 15 pays de la CEDEAO avec 611.440 décès .
Les cinq (5) principaux pays où le paludisme a une forte charge de morbidité dans la région sont le Nigéria, le Ghana, le Burkina  Faso, la Côte d'Ivoire et le Niger.
Quant aux MTN, en Afrique de l’Ouest sub-saharienne, le paludisme et les MTN représentent entre 15% à 26% du fardeau des maladies mesurées en nombre d’Années de Vie Corrigées du facteur Invalidité (AVCI).
Les taux de morbidité, d'incapacité et de mortalité associés au paludisme et aux maladies tropicales négligées pourraient être considérablement réduits ou éliminés grâce à la mobilisation des ressources, la mise en œuvre des interventions harmonisées, coordonnées et une collaboration régionale efficace.

C’est ainsi que dans le cadre de ses interventions prioritaires de développement pour lutter contre l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée, la Banque Mondiale (BM) a décidé, en collaboration avec la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),d’investir dans le secteur de la santé à travers, entre autres, la mise en œuvre du projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées au Sahel. Il s’agit d’un projet régional qui couvre trois pays sahéliens membres de la CEDEAO (Burkina Faso, Mali et, Niger).

Doté d’une enveloppe financière de 121 millions de dollars US et financé par la Banque mondiale, le projet comporte des interventions nationales qui seront mises en œuvre par les pays et une dimension régionale de coordination et de mise en œuvre d’activités régionales, sous la responsabilité de l’OOAS, dont la principale mission est d’offrir le niveau le plus élevé en matière de prestations de soins de santé de la région de la CEDEAO.

Le projet sera mis en œuvre dans le cadre de stratégies régionales de lutte contre le paludisme et les MTN fondées sur les meilleures pratiques régionales et recommandations de l'OMS. Les interventions nationales et transfrontalières ainsi formulées et leur dimension régionale seront mises en œuvre, afin de renforcer les stratégies de lutte contre le paludisme et les MTN dans les zones transfrontalières où la prévalence et la transmission des maladies est la plus élevée et l'accès aux services les plus bas, à travers trois composantes à savoir:

• Amélioration de la collaboration régionale pour de meilleurs résultats dans tous les pays;
• Soutien à la mise en œuvre coordonnée des interventions contre le paludisme et les MTN dans les zones frontalières;
• Renforcement des capacités institutionnelles.

L'objectif de développement du projet (PDO) vise à «accroître l’accès et l’utilisation des services à base communautaire harmonisés pour la prévention et le traitement du paludisme et de certaines maladies tropicales négligées dans les zones transfrontalières des pays bénéficiaires».

Les principales stratégies de mise en œuvre du projet Paludisme et Maladies Tropicales Négligées au Sahel sont orientées vers la mise en place d’une approche de coordination régionale pour soutenir la mise en œuvre de services communautaires durables pour les populations mal desservies.
Ces stratégies justifient qu’une communication forte soit assurée tout le long de la mise en œuvre du projet pour permettre à l’ensemble des acteurs d’avoir une compréhension commune des objectifs du projet, des mécanismes de mise en œuvre et des résultats obtenus.
C’est dans ce cadre qu’intervient  le lancement régional du projet, les 19 et 20 juillet 2016 à Bamako. 
Ce lancement a été précédé le 18 juillet de la réunion du Comité régional de pilotage toujours à Bamako.

 

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Atelier sur la gouvernance des CSCom de Bamako et Kati du 14 au 16 juillet 2016

Le Secrétaire Général du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique Dr Bakary DIARRA a présidé ce matin dans la salle de conférence du gouvernorat de Bamako la cérémonie d’ouverture de l’atelier sur la Gouvernance des Centres de santé communautaires de Bamako et Kati.

L’ATELIER SUR LA GOUVERNANCE DES CENTRES DE SANTE EST PREVU POUR LES 14, 15 ET 16

Pour rappel, le Mali a adopté depuis  1990 la Politique Sectorielle de Santé et de Population.
Cette politique fondée sur les SSP et l’initiative de Bamako  a été  consacrée par la Loi n°02-049 du 22 Juillet 2002 portant Loi d'orientation sur la santé.
Ce choix a été opéré dans un contexte d’engagement, d’auto détermination et d’auto responsabilité,  par les acteurs à faire face à nos problèmes et besoins de santé de manière responsable d’ou l’objectif de cet atelier.

A cette cérémonie, ils étaient également présent: les représentants des Gouverneurs de Bamako et Koulikoro; les représentants des Départements ministériels; les représentants des maires, préfets et sous-préfets de Bamako et Kati ; le Président de la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire; les Présidents des Associations de Santé Communautaires de Bamako et Kati ; les Directeurs Techniques des CSCOM sans oublié la presse.

l'atelier a commencé ce 14 juillet et continue jusqu'au 16 juillet 2016 dans la salle de conférence du gouvernorat de Bamako.

Veuillez retrouver le discours intégral du Secrétaire Général du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique

L’ATELIER DE FORMATION SUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES EQUIPES D’INTERVENTION RAPIDE

Le Mardi 11 juillet 2016 a débuté dans la salle de formation de l’hôtel Villa Club de Sélingué au Mali, l’atelier national de formation des équipes d’interventions rapides.Organisé conjointement par le COU, la Direction Nationale de la Santé et  l’OMS,

cette formation se déroulera en 8 jours allant du 11 au 19 juillet 2016.

Retrouver le rapport de la première journée et les TDR ci-dessous