A Nairobi, en marge de la TICAD 6, les Premières Dames d’Afrique ont participé à un séminaire organisé conjointement par la Première Dame de la République du Kenya, Margaret KENYATTA, et l'épouse du Premier ministre du Japon, Akie ABE, autour du thème « Investir dans la santé maternelle et infantile pour la transformation sociale en Afrique axée sur des actions nécessaires ».
La Première Dame du Mali, KEITA Aminata MAIGA, a activement participé à ce séminaire qui est une illustration de l’engagement des Premières Dames aux côtés des pouvoirs publics dans le domaine de la santé maternelle et infantile.
Selon les statistiques de l'OMS, en Afrique Subsaharienne, environ 830 femmes meurent chaque jour de causes évitables liées à la grossesse et à l'accouchement. Ces chiffres font froid dans le dos et se vérifient malheureusement dans d'autres domaines tels les cancers du sein et du col de l'utérus, ou encore le VIH/Sida qui tuent encore malgré les nombreuses campagnes nationales et internationales.
Pour les premières Dames du continent, il est donc important de rester engagées pour une meilleure efficacité de la lutte contre toutes les maladies qui touchent les femmes et les enfants. C'est donc tout le sens du présent séminaire qui va s’enrichir des apports de l’ensemble des participantes.
Il s'agit de nouer des partenariats efficaces avec des pays comme avec le Japon dont l'expérience en la matière s'est avérée très pertinente notamment à travers son système de « carnet de santé de la mère et de l'enfant » qui vise à protéger la santé des femmes enceintes et des enfants.
Le principe préconisé est simple : prendre ce qu'il y a de meilleur chez les autres pour s'en inspirer.
Au-delà de la plateforme de la TICAD, les Premières Dames souhaitent donc développer des partenariats avec le Japon pour renforcer les stratégies visant le bien être des femmes et des enfants.
KEITA Aminata MAIGA et ses sœurs ont également évoqué d'autres sujets de préoccupation au cours d'une table ronde qui a été le prétexte à un échange d’expériences très enrichissant.
En conclusion, le concours des Premières Dames est vivement sollicité pour accentuer la sensibilisation afin d'améliorer la santé des femmes et des enfants sur le continent.