L’ouverture de la 5eme session de formation préalable à l’installation des médecins de campagne a eu lieu le lundi 06 Avril 2009 à la faculté de Médecine de Pharmacie et d’Odonto –Stomatologie (FMPOS). Cette formation organisée par l’organisme non gouvernemental Santé Sud entre dans le cadre de la médicalisation des CsComs en milieu rural. Cette session est financée par l’Agence Française de développement (AFD) et la coopération Belge (CTB) à travers la direction régionale de la santé de Mopti. L’objectif principal de cette formation est de corriger l’inadéquation entre la formation à l’école de médecine et le métier de médecin de campagne.
Album photos

Les services de soins de santé primaires sont utilisés insuffisamment ou inadéquatement, les ressources de ces services ne sont pas utilisées judicieusement pour atteindre un objectif « santé ». Le comportement de la population par rapport à la santé est peu influencé. La mise en place et l’organisation de services de santé plus adéquats peuvent être des remèdes à ce problème. Expliquer les bases et critères de jugement d’un service de santé, chargé de soins primaires d’une population, est une tâche qui incombe souvent au médecin de santé publique.
C’est pour cette raison que Monsieur Harry Van Balen de l’Unité de recherche et d’enseignement en santé publique en Belgique présente une tentative d’explication en six principes.

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 Son Excellence le Président de la République Amadou Toumani Touré a procédé à la pose de la première pierre de l’hôpital du Mali le vendredi 10 avril 2009 à Yirimadio.
Cet hôpital aura une capacité de cent cinquante lits et s'ettend sur une superficie de 6600 mètres carré pour un coût global d'environ trois milliards quatre cent millions de Francs CFA.La durée de la construction est estimée à dix huit mois. Ce joyau doit être concrétisé avec un partenariat de la République populaire de Chine.
Discours et note technique  

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MINISTERE DE LA SANTE                     REPUBLIQUE DU MALI
      -------------------------                     Un Peuple - Un But - Une Foi
SECRETARIAT GENERAL                               --------------
       ---------------
                                                         Koulouba, le 04 Mars 2009

Note Technique

Objet : Portail electronique de « Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant ».

Le secretaire General du Ministre de la santé à participé à la reunion de « Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant » à Washington du 19 au 20 février 2009.
De cette reunion sont sorties sept recommandations suivantes :
1. Faire un plaidoyer pour un financement accru et un meilleur positionnement des initiatives de SMNI dans les systèmes de santé ;
2. Developper des strategies nationales, avec des precisions de couts, pour le plaidoyer et la sensibilisation de la communauté pour l’augmentation de la disponibilité et l’utilisation des ervices de santé maternelle, néonatale et infantile (SMNI) ;
3. Identifier les lacunes dans la livraison des paquets d’interventions de SMNI et prioriser la recherche sur leur mise en œuvre ;
4. Impulser l’atteinte des necessités en termes de fournitures et de produits dans les pays prioritaires selectionnés ;
5. Incorporer dans les plans nationaux les besoins en ressources humaines ;
6. Rendre disponibles des ressources en termes d’informations par le biais d’un portail electronique ;
7. Rendre les partenaires responsables dela SMNI.
Le sixième point qui est de rendre disponibles les ressources en termes d’informations par le biais d’un portail electronique fait partie des competences de l’Agence Nationale de Telesanté et d’Information Medicale.
Toutefois, il est à remarquer que chaque fois que les partenaires du Nord mettent en place des dispositifs electroniques, ils le font toujours par des structures du Nord. Ce qui amène le partenariat à renforcer plus les competences du Nord que celles du Sud.

Au vu de cette recommandation, ce serait une occasion pour « Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant » de confier la realisation de ce portail electronique à une institution de sud afin de donner un vrai sens au partenariat.
L’ ANTIM dispose de l’expertise technique pour concevoir, developper et entretenir ce portail. A ce titre, il est opportun que le ministère soumette à « Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant » une proposition dans ce sens.

Bamako le 04 Mars 2009

Dr LY Ousmane,
Directeur Général

Agence Nationale de Télésanté et d'Informatique Médicale

La Revue du Praticien est reconnue par tous les praticiens francophones comme la revue de référence pour leurs besoins de formation médicale continue.
Chaque médecin français abonné à La Revue du Praticien peut désormais parrainer un médecin francophone exerçant en Afrique subsaharienne, lui ouvrant un libre accès au site Internet de la revue. Cette opération, entièrement financée par l’éditeur, est accueillie avec enthousiasme par les abonnés qui s’inscrivent déjà en nombre pour faire bénéficier un confrère de l’Afrique francophone subsaharienne de cette facilité qui représente un atout majeur pour leurs connaissances et leur pratique médicale.

Les médecins maliens désireux d’être parrainés par un confrère abonné peuvent s’inscrire gratuitement selon les modalités suivantes :
1. Se rendre sur le site Internet de La Revue du Praticien : www.larevuedupraticien.fr
2. Cliquer sur l’onglet « FANCOPHONIE »
3. Choisir l’option « être parrainé par un confrère »
4. Remplir le questionnaire et terminer en cliquant sur « Envoyer ».

Atelier de formation continue sur « Le marketing social ciblé sur le Diabète » de l’université Senghor d’Alexandrie.
Le 23 février 2009 à 9 heures

Madame le Ministre de la Communication et des Nouvelle Technologies,
Monsieur le Recteur de l’Université Numérique Senghor d’Alexandrie,
Mesdames, Messieurs les membres de l’Association malienne de lutte contre le diabète,
Mesdames, Messieurs les Experts formateurs,
Mesdames, Messieurs les participants,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs

Le Diabète est une maladie caractérisée par l’augmentation du taux de sucre dans le sang, d’où son nom de « soukorodoun bana » en bambara.

Considéré comme une maladie des pays développés et riches, son incidence est aujourd’hui préoccupante dans les pays en développement.

Avec une prévalence dépassant 2% dans la population malienne, le diabète est devenu un véritable problème de santé publique.
Il représente 40% des consultations en médecine interne, et la deuxième cause d’hospitalisation dans les établissements sanitaires.

Madame le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies,
Mesdames, Messieurs

Le diabète est une maladie chronique, avec une prédisposition héréditaire et une multitude de facteurs environnementaux comme les habitudes alimentaires et l’inactivité physique.

Ce qui rend le contrôle de la maladie, extrêmement difficile pour le système de santé.

Malgré cette situation, le Mali s’est résolument engagé dans la lutte contre le diabète, en prenant des initiatives innovantes. C’est ainsi que la maladie est prise en charge, au niveau des structures hospitalières de troisième niveau.

Mais pour rendre les spécialités plus proches des usagers, mon département a accompagné la création du Centre de lutte contre le diabète de l’Association malienne de lutte contre le diabète.

De manière formelle et au niveau stratégique, mon département a élaboré un projet de lutte contre les maladies non transmissibles, dont le diabète est un élément clé. Ce projet prend en compte les différents aspects de la prise en charge de la pathologie, sous toutes des formes.

Cette prise en charge passe nécessairement par une bonne communication, pour le changement de comportement.

Ce qui rend très pertinent la session qui nous réunit aujourd’hui, pour parler de marketing social ciblé sur le diabète.

En effet la présente session a pour objet de faire acquérir aux participants, des connaissances sur l’histoire de la publicité sociétale et des grandes causes humanitaires.

Elle s’étalera aussi sur la forme et le langage utilisés dans ces campagnes de publicité, ainsi que les méthodes de travail permettant d’en créer.

Mesdames, Messieurs les participants,

Durant cinq jours, vous allez découvrir la distinction entre les campagnes de publicité sociétales, et celles des grandes causes humanitaires dont le « marketing de la cause ».

Vous analyserez de même un public cible et la manière de communiquer avec lui, sans oublier les facteurs organisationnels et environnementaux.

Vous serez également imprégnés des détails de l’exécution du plan marketing social.

Je voudrais en cela remercier les Experts venus du Caire et du Canada, pour consacrer une partie de leur précieux temps à la transmission des connaissances, un véritable sacerdoce en soi.

Mes remerciements vont également au Réseau des journalistes africains de lutte contre le diabète, pour ce début de décentralisation en Afrique d’une activité menée en France en octobre 2008.

Mesdames, Messieurs les participants,

Ce renforcement de capacités va sans nul doute vous permettre d’être opérationnels, pour transmettre des messages de changement de comportement aux populations à risque.

En espérant que vous allez en tirer le maximum de profit, je déclare ouvert l’atelier de formation continue, sur «  le marketing social ciblé sur le diabète » de l’Université Senghor d’Alexandrie à Bamako.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Discours du Ministre de la Santé

Le secrétariat général du ministère de la santé en collaboration avec l’Agence Nationale de Télésanté et d’Informatique Médicale (ANTIM) organise depuis le 2 mars 2009 une formation de mise à niveau en informatique. Les différents modules dispensés sont :
- L'Ordinateur ;
- Windows ;
- MS Word ;
- L'Environnement Numérique de Travail Collaboratif ;
- Le Webmail du Ministère de la santé ;

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Malgré l’existence de la loi n° 98- 012 du 19 janvier 1998, loi n° 02-050 du 22 juillet 2002 et de tous les règlements intérieurs des établissements publics interdisent le paiement direct d’honoraires au personnel de santé au sein desdits établissements et malgré les moyens mis en œuvre aussi bien par le département de la santé que les différents syndicats de la santé dont l’atelier sur le défi du bon accueil tenu en juin 2008, le constat est le non respect des textes et des règles d’éthique et de déontologie par le personnel de santé et le vide juridique en matière de responsabilité médicale.
Il a donc été nécessaire d’enseigner « la responsabilité médicale, la déontologie et l’éthique » au personnel de santé afin que chaque agent qui pose un acte le fasse en connaissance de cause et  dans le respect des textes en vigueur et des bonnes pratiques professionnelles.
C’est dans ce cadre que le Ministère de la santé a organisé un atelier de formation de deux semaines sur la responsabilité médicale, la déontologie et l’éthique du 3 au 14 novembre 2008 en collaboration avec l’International Consulting Corporation d’Abidjan.
Cette séance  a impulsé un grand intérêt chez les participants. Pour soutenir et pérenniser cette prise de conscience, le département envisage d’autres séances de formation dont la toute  prochaine est prévue pour mars 2009.

Termes de Réference