Représentation: Rapport interne de l’OMS au MALI de la Situation 1 de la Maladie à virus Ebola
- Publié dans Rapport Hebdomadaire
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Le Réseau d’Afrique de l’Ouest des Laboratoires d’Analyses Biologiques (RESAOLAB) et le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique du Mali à travers sa Direction Nationale de la Santé(DNS),a initié des formations du personnel de santé à la technique de prélèvement de cas suspects de la maladie à virus Ebola à Bamako, Sikasso et Mopti, ici le rapport de synthèse.
Dans le cadre de son plan de riposte face au risque lié à l’épidémie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique organise un exercice de simulation soutenu par l’Organisation Mondiale de la Santé. Pour ce faire, une mission composée d’experts du bureau régional et du siège de l’OMS appuyés par l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSRPQ), de l’USAID et du CDC, séjourne actuellement au Mali pour travailler avec les différents services nationaux impliqués dans la préparation et la riposte face au risque.
L’épidémie de la maladie à Virus d’Ebola (MVE) frappe terriblement notre continent, et plus spécialement les populations d’Afrique Centrale et de l’Ouest. De nombreux observateurs ont relevé que cette épidémie met en exergue la faiblesse de nos systèmes de santé. Tous nous nous interrogeons sur l’issue de cette épidémie. L’expérience de Michel Muvudi, spécialiste en Santé Publique nous en dira plus.
Après présentation de l’ordre du jour et des enjeux par le Représentant de l’OMS au Mali et la Directrice Nationale de la Santé, la réunion a porté principalement sur les activités du plan de contingence contre la maladie à virus Ebola suivi. Pour plus d’informations, veuillez cliquer ici.
La flambée de maladie à virus Ebola au Sénégal est terminée. Quarante-deux jours se sont maintenant écoulés, correspondant à deux fois la période obligatoire de 21 jours de surveillance médicale du dernier contact du seul cas d’Ebola confirmé au Sénégal. Ce contact est resté asymptomatique et a donné des tests négatifs à la recherche du virus. L’OMS déclare officiellement que la flambée d’Ebola au Sénégal est terminée. Il n’y a plus de transmission du virus dans ce pays. Lire l’article en entier sur le site de l'OMS : http://who.int/mediacentre/news/ebola/17-october-2014/fr/
La cérémonie inaugurale a eu lieu le jeudi 16 octobre 2014 sous la présidence du secrétaire Général de la primature, représentant de Monsieur le Premier Ministre du Mali et en présence du Président du Conseil National de l’Administration Publique du Canada et plusieurs hauts cadres de la Fonction Publique malienne.
Sur un total de 8997 cas confirmés, probables et suspects de la maladie à virus Ebola (EVD) dans sept pays touchés (Guinée, Libéria, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, l'Espagne et les États-Unis d'Amérique), jusqu'à la fin du 12 Octobre, Il y a eu 4493 décès. Les données pour la semaine épidémiologique 41 sont incomplètes car les données manquent pour le 12 Octobre à partir du Libéria. Cela reflète la nature difficile de la collecte de données dans les pays où la transmission EVD massive et intense. Ces défis restent particulièrement non relevés au Libéria, où il continue d'y avoir un décalage entre le nombre relativement faible de nouveaux cas déclarés par les systèmes de surveillance cliniques officielles d'une part, et les rapports du personnel de laboratoire et les premiers intervenants d'un grand nombre de nouveaux cas d'autre part.
Les combinaisons de protection couvrantes et étanches doivent être de catégorie III (équipement de protection contre les risques mortels ou les atteintes à la santé graves et irréversibles ; risque élevé) et de type 4B minimum (étanches aux pulvérisations) ou de type 3B (étanches aux liquides). Il est essentiel que les personnels qui pourraient être amenées à revêtir une combinaison suivent une formation pour maîtriser le retrait de celle-ci.
Alors qu'une épidémie d¹Ebola fait rage depuis mars 2014 en Afrique de l'Ouest, un foyer de cette fièvre hémorragique est apparu en République démocratique du Congo (RDC) au mois d'août dernier, laissant craindre une propagation du virus en Afrique centrale. Une étude associant l¹IRD, l¹Institut Pasteur, le CNRS, le CIRMF au Gabon, l'INRB en RDC et l¹OMS, publiée dans la revue New England Journal of Medicine, confirme qu'il s'agit d'une épidémie d¹Ebola. Mais celle-ci est due à une souche locale du virus, différente de celle qui sévit à l'Ouest du continent. Si ce résultat montre que les deux épidémies ne sont pas liées, il illustre l'accélération de l'émergence de la maladie, dont il devient urgent de comprendre les modalités de propagation.