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Discours (42)

LANCEMENT DU PROGRAMME DE SUIVI DE LA SANTE INFANTILE DE L’ASSOCIATION PESINET

Samedi 9 janvier 2010 à 10 heures,
Centre de santé de référence de la Commune III

Madame le représentant du Maire de la commune III,

Monsieur le Président de l’ASACO de la commune III,

Monsieur le Représentant de l’Association Pesinet,

Mesdames, Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers de Pesinet,

Mesdames, Messieurs les représentants de la presse publique et privée,

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais remercier l’ensemble des personnes ici présentes, pour avoir répondu massivement au lancement du Programme de suivi de la santé infantile de l’Association Pesinet.

Je voudrais ensuite adresser ma sincère reconnaissance à l’Association Pesinet, pour avoir initié cette noble initiative au profit d’un meilleur mieux-être des maliennes et des maliens.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Comme vous le savez, la santé est le bien le plus précieux non seulement pour l’enfant, mais aussi pour la collectivité toute entière.

Cependant force est de constater que la mortalité infantile, est une triste réalité à laquelle nous faisons face.

Au Mali, selon l’enquête démographique et de santé réalisée en 2006, notre pays avec une population de 12 millions d’habitants est extrêmement jeune. Elle compte 50% de jeunes, qui ont moins de 15 ans.

Cependant, la mortalité infantile est de 96 pour 1.000 naissances vivantes, tandis qu’en France par exemple le taux de mortalité infantile, est de 4 pour 1.000 naissances vivantes.

On constate ainsi qu’un grand nombre d’enfants, perdent la vie chez nous à cause de maladies souvent bénignes

Or la prévention, le suivi et la détection précoce, peuvent à eux-seuls empêcher nombre de ces décès.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Le Programme de suivi de la santé infantile de l’Association Pesinet, constitue en cela une innovation majeure.

Ce programme est une réponse appropriée aux difficultés de la santé infantile, dans la mesure où il permet de responsabiliser les familles au concept de suivi médical.

Et en tant que service payant très abordable, il permet également de sensibiliser les familles à la notion de prévention.

Monsieur le Président de l’ASACO de la commune III,

Madame le représentant du maire,

Je vous exhorte à vous approprier amplement ce programme, développé par l’Association Pesinet.

Il est fait pour servir l’ensemble des couches sociales, et pour aider à la promotion de la santé infantile dans notre pays.

Mesdames, Messieurs,

Avant de terminer, je voudrais remercier, encore une fois, l’Association Pesinet et tous ceux qui ont concouru à la réalisation de ce Programme.

Parce que c’est un programme qui cadre bien avec les questions liées à l’actualité sanitaire, la télé santé et l’informatique médicale.

Sans oublier que l’utilisation des nouvelles technologies, permet sans aucun doute un diagnostic rapide et une utilisation efficace des soins de santé.   

J’adresse aussi mes remerciements à l’ensemble des partenaires techniques et financiers du département, pour leur appui multiforme et inestimable au développement sanitaire de notre pays.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

C’est sur ces mots que je déclare lancé au Mali, le Programme de suivi de la santé infantile de l’Association Pesinet.

Je souhaite qu’il rencontre beaucoup de succès sur son parcours, pour le bonheur exclusif de nos compatriotes.

Que Dieu Bénisse le Mali !

Je vous remercie de votre aimable attention.

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VŒUX 2010 de Mr Oumar Ibrahima Touré, Ministre de la Santé

Je voudrais tout d’abord en ce début du nouvel an 2010, adresser mes vœux de santé, de bonheur, de longévité et de réussite à la grande famille des travailleurs sanitaires du Mali.

Au cours de l’année 2009, mon département, grâce aux efforts de l’ensemble des travailleurs, a réussi des avancées significatives en matière de renforcement de capacités, d’extension de la couverture sanitaire et d’amélioration de la qualité des soins.

C’est ensemble que nous avons contribué à la pose des premières pierres de l’hôpital du Mali à Yirimadio et de l’hôpital de Mopti, et au lancement des cinq éditions de Journées nationales de vaccination 2009 par Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, Président de la République, Chef de l’Etat.

C’est ensemble que nous nous sommes engagés dans le repositionnement de la planification familiale, et dans une plus grande participation à l’éradication de la tuberculose, du paludisme, du VIH/Sida et de la poliomyélite antérieure aigue, maladie pour laquelle le Mali est déclaré « zone libérée » depuis octobre 2008.

C’est ensemble que nous avons décidé de gagner le combat afin « qu’aucune femme ne meurt en donnant la vie » et «qu’aucun nouveau né ne meurt dans les premières heures de sa vie ». Ensemble, nous avons décidé de promouvoir le « zéro défaut », c’est-à-dire « zéro décès » lorsque le professionnel de santé intervient en temps voulu, et lorsque la sage-femme pose des actes avant, pendant et après l’accouchement.

C’est ensemble que nous avons inuaguré les Centres de santé de référence de Sélingué, Bougouni, Kolondiéba, Kadiolo, Kignan, Yorosso et Koutiala, dans le cadre du Projet Santé IV mis en œuvre dans la région de Sikasso.

Et c’est à juste tire que les textes sur la recherche biomédicale sur l'être humain, la politique nationale de lutte contre les cancers et la politique nationale de transfusion sanguine ont été adoptés en 2009. Parce que ceux sont là des activités indispensables, pour le progrès de la médecine dans notre pays.

Je me dois donc de féliciter l’ensemble des travailleurs socio sanitaires, pour les efforts consentis en vue du bien être sanitaire des maliennes et des maliens.

Je voudrais aussi remercier les Partenaires techniques et financiers du Ministère de la santé, pour leur grande adhésion au COMPACT dans le cadre du Partenariat international pour la santé et Initiatives apparentées IHP+ en 2009.

Avec leur détermination à accompagner convenablement le département dans la mise en œuvre de ses  programmes, ils ont contribué de façon appropriée à l’atteinte de résultats appréciables dans le domaine de la santé au Mali.

En 2010, la lutte contre le VIH/SIDA se poursuivra par un contrôle approprié des Centres de conseils et de dépistage volontaires, le renforcement de la décentralisation des soins, de la disponibilité et de la dispensation des médicaments anti-rétroviraux.

Il en sera de même en ce qui concerne la lutte contre les maladies endémo épidémiques, la disponibilité des médicaments essentiels, des vaccins et des consommables médicaux.

Nous continuerons à renforcer le choix fait par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, d’assurer l’accès gratuit des Combinaisons thérapeutiques à base d’Artémisinine (CTA) et particulièrement la forme orale, à tous les enfants de moins de 5 ans.

Par ailleurs, je nourris également l’espoir que la promotion de la fonction « Ressources Humaines », se concrétisera par la création d’une direction dédiée uniquement à la question cruciale du développement des ressources humaines.

L’adoption en 2009 de la politique de développement des Ressources Humaines pour la santé par le Conseil des Ministres, apporte évidemment beaucoup dans ce sens.

Je signale aussi que l’Inspection de la Santé a été renforcée et la sera davantage, afin de favoriser la régularité et la fréquence raisonnable de ses missions de terrain, pour obtenir un respect correct des règles d’exercice public et privé des professions sanitaires.

Il en sera de même pour les ordres professionnels de la santé qui ont été dotés en 2009 de moyens logistiques, pour leur permettre de remplir efficacement et avec efficience leur part de responsabilité dans le contrôle à priori et à posteriori de l’exercice des professions sanitaires.

Il est également envisagé en 2010 la création d’un ordre professionnel des infirmiers et assistants médicaux et d’un ordre des chirurgiens dentistes, pour étoffer le cadre institutionnel du contrôle de l’exercice des professions sanitaires.

Avec les syndicats de la santé, nous avons continuellement développé des actions, pour éveiller la conscience des professionnels de santé aux fins de les avertir convenablement sur ce qu’il y a lieu de faire, pour promouvoir la qualité du service que nous attendons tous.

Je voudrais noter qu’il n’est aucune des préoccupations des syndicats de la santé qui ne puisse être franchement et cordialement débattue dans le cadre de concertations mensuelles, que j’ai commencées avec eux depuis que j’occupe le fauteuil de Ministre de la santé.
Je souhaite qu’au cours de cette nouvelle année 2010, soit développée plus de cohésion, de solidarité et d’écoute dans la grande famille des travailleurs de la santé.

Parce que nous formons une équipe, et c’est ensemble que nous remporterons la victoire dans l’amélioration attendue de nos conditions de vie et des indicateurs de santé.

Ensemble nous relèverons le défi, pour un Mali prospère et en parfaite santé. Inch’Allah !

Bonne et heureuse année 2010 à tous, en parfaite santé !

Que Dieu bénisse le Mali !

Je vous remercie.

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Discours du Ministre lors du Lancement de la journée mondiale de la vue

Madame, Monsieur les Ministres,

Honorables députés de l’Assemblée  Nationale,

Excellences Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Missions diplomatiques et Consulaires,

Madame le Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers,

Madame le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé,

Monsieur le Représentant de l’UNICEF,

Mesdames, Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers,

Monsieur le Gouverneur du District de Bamako,

Monsieur le Maire du District de Bamako,

Monsieur le Maire de la Commune III,

Monsieur le Président de la FENASCOM,

Mesdames, Messieurs les représentants de la société civile,

Mesdames, Messieurs les représentants de la presse publique et privée,

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Le Mali à l’instar de la communauté internationale célèbre aujourd’hui la journée mondiale de la vue, dont l’objectif est de sensibiliser davantage les populations sur la prévention et le traitement des maladies pouvant engendrer la cécité.

Permettez-moi, en cette heureuse occasion de remercier l’ensemble des autorités, partenaires et usagers qui ont bien voulu répondre aux activités de cette journée mondiale de la vue et de la semaine nationale de lutte contre la cécité, édition 2009.

Le thème retenu pour l’année 2009, est la santé oculaire et le genre. Les femmes sont défavorisées, car elles sont plus touchées que les hommes par les problèmes oculaires. Sensibiliser les femmes à ces problèmes, est donc bénéfique pour toute la communauté.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

La perte de la vue représente actuellement un énorme fardeau pour l’humanité.
L’Organisation mondiale de la santé estime le nombre des handicapés visuels à 314 millions, parmi lesquels 45 millions d’aveugles dont 7 millions se trouvent en Afrique.

Si dans les pays développés la prévalence de la cécité est estimée à 0,2%, elle est 10 à 15 fois plus élevée dans les pays en développement.

Face à ce fléau, l’Organisation mondiale de la santé a lancé en février 1999, l’ « Initiative 2020, le Droit à la Vue ».

Il s’agit d’un partenariat regroupant tous les acteurs de la prévention de la cécité, en vue d’éliminer les causes évitables et/ou curables d’ici l’an 2020. Ces acteurs sont bien entendu les Gouvernements, les Organisations Internationales et les Organisations Non Gouvernementales.

Je voudrais rappeler que le lancement de cette initiative pour les pays francophones et lusophones d’Afrique, a eu lieu ici même à Bamako en 2000.

Mesdames, Messieurs,

La prévalence de la cécité est estimée à 1,2% au Mali. Ce taux correspond à un nombre de 156.000 aveugles dans notre pays. Ce chiffre est alarmant et nous interpellent tous.

En effet, la cécité n’est pas seulement un problème de santé publique, ou de souffrance humaine. Elle représente aussi un grave problème de développement, hypothéquant la production et la productivité.

Madame le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé,

Fort heureusement, le Mali dispose de son Plan Vision 2020 depuis décembre 2005, en plus de certains plans régionaux.

Ce plan s’articule autour du développement des ressources humaines, des infrastructures et de l’équipement, ainsi que de la lutte contre la maladie.

Notre pays compte actuellement 26 médecins ophtalmologistes, 119 techniciens spécialistes d’ophtalmologie, en plus des médecins cubains de l’Opération Milagro.

Et depuis 2008, le Mali s’est lancé dans un programme quinquennal de formation des ressources humaines, dont bénéficient 10 médecins et 10 Assistants médicaux en ophtalmologie chaque année.

Ceci contribuera à résorber en partie le déficit en ressources humaines, et permettra à chaque cercle du Mali d’avoir son service d’ophtalmologie afin de rapprocher les services des utilisateurs.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Concernant les infrastructures et équipements, le Mali dispose de 2 Centres tertiaires que sont l’IOTA et l’hôpital Milagro, de 16 Centres Secondaires d’Ophtalmologie et de 24 unités de soins oculaires.

Et sur les 59 districts sanitaires du Mali, 42 sont pourvus de services d’ophtalmologie. La couverture des cercles se poursuivra naturellement, au rythme de sortie des étudiants en ophtalmologie.

Je voudrais signaler que la lutte contre la maladie connaît un regain d’activités depuis l’arrivée de l’Opération Milagro, fruit du partenariat Mali-Cuba-Vénézuéla grâce à une initiative personnelle de Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, Président de la République, Chef de l’Etat. Qu’il en soit profondément remercié !

L’Opération Milagro bénéficie en cela d’une attention particulière de mon département qui a mis à sa disposition, un bâtiment entièrement rénové à l’ACI 2000. Les interventions y sont gratuites, et 5.337 personnes ont déjà bénéficié de ses prestations.  

Mesdames, Messieurs,

C’est le lieu pour moi de rappeler l’importance de la communication pour le changement de comportement, afin d’amener nos populations à consulter massivement et au moins une fois par an.

Je lance aussi un appel aux femmes du Mali pour qu’elles se mobilisent, afin de prendre les problèmes de cécité à bras-le-corps par la fréquentation des services d’ophtalmologie.

Ceci permettra d’éviter certaines pratiques néfastes, notamment l’abaissement traditionnel du cristallin, et l’application de substances non appropriées pouvant entraîner des dommages irréversibles.

Les femmes doivent également prendre soin, de la santé oculaire de leurs enfants. Elles doivent enfin sensibiliser de la meilleure manière possible les hommes, leurs maris, aux problèmes de santé oculaire.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Avant de terminer, je voudrais remercier l’ensemble des Partenaires techniques et financiers, qui œuvrent dans le domaine de la lutte contre la cécité au Mali.

Mes sincères remerciements vont à l’endroit de l’Organisation mondiale de la santé, l’UNICEF, l’USAID, le Centre Carter, International Trachoma Initiative, Helen Keller International et Sight Savers International.

Je remercie également l’OPC, le Lions Club International, le Rotary, World Vision, WaterAid, Islamic Relief, la Croix Rouge Suisse, les Yeux du Monde et la Coopération italienne.

Je n’oublie certainement pas la Fondation Orange Mali qui s’investit depuis plusieurs années dans la chirurgie gratuite de la cataracte dans le Mali profond, et Sotelma/Malitel qui équipe les districts sanitaires en matériels ophtalmologiques.

Je souhaite et demeure persuadé que tous ces partenaires continueront à nous accompagner, dans ce secteur particulier de la lutte contre la cécité.

Mesdames, Messieurs

Nous devons tous nous mobiliser contre les causes majeures de cécité, afin d’atteindre les objectifs de l’ « Initiative 2020, le Droit à la Vue » ainsi que ceux du Millénaire pour le développement.

La lutte contre la cécité, est un défi à portée de mains. Et c’est ensemble, main dans la main, que nous remporterons la victoire. In’Challah !

Je vous remercie de votre aimable attention.

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Discours du Ministre lors des cours sur les techniques de formation

 

Madame la Représentante du CVD de l’Université de Maryland, USA,

Monsieur le Consultant et Observateur de l’OMS Genève,

Monsieur le Représentant du bureau de l’Organisation mondiale de la santé au Mali,

Monsieur le Directeur du Cours GTN/OMS pour les pays francophones,

Mesdames, Messieurs les Facilitateurs,

Mesdames, Messieurs les Participants,

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais tout d’abord, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, et au nom du Gouvernement de la République du Mali, souhaiter la bienvenue à nos hôtes venus de France, de l’Inde, du Liban, des Pays-Bas et de Madagascar.

J’exprime aussi toute ma reconnaissance aux organisateurs, pour le choix porté sur le Mali, en vue d’abriter ce deuxième Cours International organisé en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé, le Centre de Développement des Vaccins de l’Université de Maryland et la Fondation Merck.

Je voudrais également saisir cette occasion, pour remercier encore une fois l’Organisation Mondiale de la Santé. Une Organisation qui a consacré depuis 2005 le Centre pour le Développement des Vaccins du Mali comme Centre « Global Training Network (GTN) », pour les pays francophones.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais rappeler que l’immunisation est une des activités essentielles ayant un impact important en matière de santé publique, particulièrement dans les pays en voie de développement.

Elle permet de réduire la morbidité et la mortalité liées aux maladies à potentiel épidémique et endémique. Des maladies qui sont évitables à travers le système de la vaccination de routine.

Cependant, force est de constater que les missions d’évaluation des activités des Programmes Elargis de Vaccination, ont montré certaines faiblesses. Il s’agit notamment de la formation des agents de terrain, de la supervision et de la logistique.


C’est dans ce cadre justement que se situe ce Cours de formation des formateurs en techniques de formation, pour appuyer nos Programmes Elargis de Vaccination. La finalité étant l’amélioration de la qualité des activités d’immunisation dans nos pays respectifs.

Mesdames, Messieurs les participants,

Je vous exhorte à échanger pendant ces cinq jours sur l’ensemble des voies et moyens possibles, pour davantage planifier et conduire un programme de formation structurée en choisissant les instruments appropriés de formation et d’évaluation.

Ceci  doit aboutir à la création, entre autres, d’un climat positif d’étude et l’utilisation de compétences basée sur les instruments d’évaluation.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je saisis aussi cette occasion, pour remercier l’ensemble des Partenaires techniques et financiers, qui œuvrent inlassablement aux côtés de mon département pour l’atteinte des objectifs en matière de santé au Mali.

J’exprime également ma profonde gratitude à l’endroit de l’Organisation Mondiale de la Santé, le Centre pour le Développement des Vaccins de l’Université de Maryland et la Fondation Merck, pour leur présence constante à nos côtés.

Monsieur le Directeur du Cours,

Mesdames, Messieurs les participants,

En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouvert le deuxième Cours International de formation des formateurs en techniques de formation.

Vive la solidarité internationale agissante !

Je vous remercie de votre aimable attention.

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Intervention du Ministre de la santé

Thème : Partenariat de transformation Titre de la présentation : Mali – Nouveau Brunswick : Cinq ans de partenariat transformateur « une innovation majeure pour la coopération sectorielle décentralisée ».

Contexte : Il y a cinq ans, une délégation de l’Institut d’Administration Publique du Canada (IAPC) s’est rendue au Mali pour répondre à une invitation du Commissariat au Développement Institutionnel (CDI) dans le but d’établir des relations de collaboration entre certaines administrations du Canada et celles du Mali. Le CDI est l’organisme chargé de la modernisation de l’administration publique par le gouvernement du Mali. Pour mener à bien sa mission, il encourage fortement les échanges d’expériences entre l’administration malienne et d’autres administrations. Ainsi une délégation du CDI, accompagné de responsables de l’administration territoriale, de l’éducation et de la santé a été invitée à participer au 56ème Congrès Annuel de l’IAPC à Vancouver, suivi d’un voyage d’étude au Nouveau Brunswick aux fins d’identifier les éventuels domaines de collaboration. Au retour de la mission, sur la base des conclusions retenues, le Premier ministre du gouvernement du Mali a instruit au ministre de la fonction publique, de la réforme de l’Etat et des relations avec les institutions de « mener une concertation, en rapport avec les ministères de l’éducation nationale, de la santé, et de l’administration territoriale et des collectivités locales, en vue de définir des axes de coopération avec le Canada dans le cadre de la mise en œuvre des politiques institutionnelles de vos secteurs respectifs. » Lors de la réunion de concertation, après avoir étudié les chances de succès, il a été décidé de choisir le secteur de la santé pour donner suite aux instructions du Premier ministre. Les défis identifiés d’emblée étaient : de prévenir les infections nosocomiales, de développer la télésanté, de promouvoir la maintenance biomédicale et de réfléchir sur les alternatives utiles pour l’envoi et la stabilisation des médecins et autres professionnels de santé qualifiés dans les zones difficiles du pays comme on en trouve aussi au Canada et spécifiquement au Nouveau Brunswick. C’est ainsi que commença la merveilleuse aventure humaine de collaboration, de partage et d’amitié dans un cadre de respect réciproque et de valorisation mutuelle entre l’équipe du Nouveau Brunswick et du Mali. Une autre manière de collaborer : Il faut bien le reconnaître, quand l’équipe du Nouveau Brunswick arrivait pour la première fois à Bamako, beaucoup de notre équipe, s’attendaient à un nouveau projet avec un financement conséquent venant du Canada. Cela était valable pour la plupart des membres de l’équipe malienne qu’elle allait rencontrer par la suite. A la fin de cette mission de prise de contact et de mise en place de la collaboration selon les trois axes stratégiques choisis, le modèle de collaboration du Programme de Bonne Gouvernance (PBG) de l’IAPC a été expliqué. Il s’agissait de mettre en place des échanges entre professionnels des deux pays, et cela consistait à entreprendre des voyages d’études de part et d’autre et à maintenir une communication permanente entre les membres des équipes. Cette approche a été facilitée par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Certains d’entre nous sont restés dubitatifs, donc pas de financement de projet, juste des vacances au Canada et au Mali pensèrent-ils sans oser l’exprimer. Vu l’expertise des membres de l’équipe du Nouveau Brunswick chacun dans son domaine, vu l’enthousiasme qu’ils avaient, la contagion a été très rapide et leur alter ego malien se sont mis à la tâche rapidement aux fins de vérifier s’il était possible d’obtenir des résultats avec cette bien particulière manière de collaborer. Des résultats bien réels qui ont transformés le système de santé du Mali: Dans le cadre des trois axes stratégiques choisis, à savoir la maintenance biomédicale, la télésanté et la lutte contre l’infection nosocomiale, l’équipe du Mali s’inspirant de l’expérience du Nouveau Brunswick a obtenu les résultats suivants :

1.Développement du cadre institutionnel pour la maintenance biomédicale :

a.Élaboration de textes législatifs proposant l’établissement d’une seule structure organisationnelle, plutôt que deux séparées, au sein du ministère de la Santé du Mali en vue de l’entretien de l’équipement biomédical ;

b.Projet de création de l’Agence de Maintenance Biomédicale.

2.Développement du cadre institutionnel pour la télésanté :

a.Élaboration de textes législatifs, Création et Opérationnalisation de l’Agence Nationale de Télésanté et d’Informatique Médicale ;

b.Lancement d’une campagne à l’échelle du pays en vue d’instaurer un système de santé électronique (Télésanté, Télémédecine et Informatique Médicale) ;

c.Le ministère de la santé du Mali a été lauréat de la meilleure Invention - Innovation TIC du Salon National des Inventions et Innovation 2009 du Mali et du Prix TIGA 2009 pour l’utilisation des TIC dans les administrations Africaines, grâce au site web interactif mis en place par l’Agence de Télésanté.

3.Mise en œuvre d’un processus visant à aider les hôpitaux et les établissements sanitaires périphériques à assurer la prévention et le contrôle des infections nosocomiales : Comité de Lutte contre l’Infection Nosocomiale (CLIN) mis en place et fonctionnel dans les centres de santé de référence de l’ensemble des districts sanitaires de la région de Koulikoro.

4.Optimisation des ressources supplémentaires en vue d’appuyer des initiatives sortant du cadre du programme, comprenant :

a.Un don de matériel de vidéoconférence, cinq machines pour dialyse et suffisamment de pièces pour cinq années d’entretien par la Régie régionale de la santé Beauséjour;

b.Les frais de transport du matériel donné, ont été payés par Rotary International (avec l’appui des clubs Rotary de Dieppe, au Nouveau-Brunswick et de Bamako) ;

c.Les frais du port de Dakar à Bamako et de dédouanement ont été endossés par le ministère de la santé du Mali ;

d.L’achat de système de télémédecine et de visioconférence pour la direction régionale de la santé de Koulikoro avec les fonds accordés par le Club Rotary de Dieppe ;

e.Reconnaissance et renforcement de capacité des infirmiers et de la profession infirmière au Mali : impulsion au processus de création d’un Ordre Professionnels pour les Infirmiers et Infirmières du Mali. Les ingrédients de ce succès :

1.L’existence d’un protocole d’entente entre les gouvernements du Nouveau Brunswick et du Mali, protocole signé par le président du Mali et le Premier ministre du Nouveau Brunswick ;

2.Un soutien politique subséquent de haut niveau aux différents paliers de décision : ministre de la santé et Gouvernements du Mali, et du Nouveau Brunswick et équipes cadres de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et de l’Institut d’administration publique du Canada (IAPC) ;

3.Un appui approprié de l’administration de la Régie Beauséjour ;

4.Visions partagées du renforcement de capacités des équipes du Nouveau Brunswick et du Ministère de la santé et de l’ACDI et IAPC ;

5.L’approche holistique du développement adoptée par l’IAPC ;

6.Une identification précoce et pertinente du domaine de collaboration ;

7.Deux équipes constantes de professionnels dévoués, compétents et enthousiastes (du Mali et du Nouveau Brunswick) ;

8.L’engagement assidu des membres des équipes de part et d’autres ;

9.Adéquation du programme avec la politique sanitaire du Mali Les membres des Equipes 2009 avec leur alter ego: Mali Nouveau Brunswick Dr Lasseni Konaté Mme Ellen Barry Dr Ousmane Ly Mme Suzanne Robichaud Dr Seydou Guindo M. Arnold Kearney Dr Bakary Konaté Mme Monique Cormier Mr Mamadou Sory Kéita M. Rino Lang Mr Almoujine Djiteye Mme Lise Guérette Daigle Dr Amadou Sanguisso M. M’hamet Ratmi

Conclusion : Pour conclure, je voudrais dire que nous avons apprécié l’approche du développement par le renforcement de capacités, à travers les voyages d’études de part et d’autre. Cette approche, par un enrichissement réciproque, a suscité des changements utiles dans le processus de planification et d’organisation de la télésanté, de la lutte contre les infections nosocomiales, de la maintenance biomédicale.

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Discours du Ministre lors de la 22ème anniversaire de l'OOAS

Madame le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Mali,
 
Mesdames, Messieurs les Directeurs et Chefs de services,

Mesdames, Messieurs les communicateurs

Honorables invités,
 
 Mesdames, Messieurs,

C’est un plaisir pour  moi de présider cette journée anniversaire de la création de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé, placée sous le signe de " la lutte contre les épidémies : un des défis de l'espace CEDEAO ".

Honorables invités,
 
Mesdames, Messieurs,

C’est en 1987 que les Chefs d’Etat  et  de Gouvernement  des 15 pays de la CEDEAO, conscients du fardeau lié aux maladies transmissibles et particulièrement aux épidémies, se sont regroupés pour créer l’Organisation Ouest Africaine de la Santé.

Le protocole de création  a été ratifié par la suite par chaque Gouvernement de la sous région, donnant ainsi à l'OOAS le statut d'Institution Spécialisée de la Commission de la CEDEAO, pour les questions de santé.

En octobre 1998, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont établi le siège de l’OOAS à Bobo Dioulasso. Ils ont aussi nommé un Directeur Général et un Directeur général adjoint, permettant à l’organisation de commencer à  fonctionner comme autorité sanitaire de premier plan dans la sous région .

Les activités de l’OOAS ont ainsi débuté en Mars 2000.

Madame le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Mali,
 
Mesdames, Messieurs,

Nous commémorons aujourd’hui les  22 ans de la création de l’OOAS née de la fusion de deux organisations sanitaires intergouvernementales, qui existaient dans la sous région ouest africaine avant 1987.

 Il s’agit de  l’Organisation Francophone de Coordination et de Coopération pour la Lutte Contre les Grandes Endémies ou OCCGE et  de l'Organisation Anglophone West African Heath Community ou WAHC.  

L’OOAS s’est fixé dès le départ comme objectif d’offrir le niveau le plus élevé en matière de prestations de santé aux populations de la sous région ouest africaine, sur la base de l’harmonisation des politiques des Etats membres. Mais, également sur la base de la mise en commun des ressources et de la coopération entre les Etats membres et les pays tiers, en vue de trouver des solutions aux problèmes de santé dans la sous région.

En effet, les épidémies dues aux maladies transmissibles n’épargnent aucun continent. Et l’Afrique reste celui qui détient le plus grand nombre de flambées épidémiques.

En Afrique de l’Ouest, les épidémies sont dues principalement à la méningite à méningocoque, aux maladies diarrhéiques y compris le choléra,  la fièvre jaune, la rougeole et tout récemment les pandémies de virus grippaux AH5N1 et AH1N1.

Au Mali, quatre épidémies de choléra ont été enregistrées à savoir celle de 1996 avec 5.431 cas dont 735 décès, celles de 2003 et 2005 avec 914 cas dont 70 décès, et celles de 2008 avec 157 cas dont 5 décès.

Quant à la méningite, notre pays a connu quatre épidémies dont la plus meurtrière a été celle de 1997, avec 11.228 cas dont 1.126 décès.

Les dernières grandes épidémies de rougeole, quant à elles, se sont déclarées en 1998 et 2001, avec 4.464 cas dont 45 décès.

Je signale également qu’une  importante flambée de fièvre jaune  a touché 57 personnes dont 25 décès en 2005, dans le cercle de Bafoulabé en 1ère région. Sans oublier qu’en  2009, les épidémies de rougeole ont encore repris, touchant 20 districts sanitaires et totalisant 2.254 cas dont 6 décès.

Je mentionnerais enfin l’apparition récente des épidémies de dengue à Sadiola et de fièvre de Lassa à Bougouni, qui fait craindre l’installation de nouvelles épidémies de fièvres hémorragiques virales dans le pays.

Honorables invités,
 
Mesdames, Messieurs,

Les Etats membres de la CEDEAO ont depuis longtemps pris conscience de l’énorme fardeau social et économique, que ces épidémies leur font porter.

En de multiples occasions, les Chefs d’Etat et de Gouvernements se sont engagés à doter leurs pays respectifs de moyens et ressources, pour lutter contre ces fléaux.

Ainsi, dès octobre 1996, ils ont signé un protocole de coopération dit « Protocole de Ouagadougou  pour la lutte contre les épidémies dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, l’Algérie et le Tchad».

Dans ce document, ils  s’engageaient à mener des activités dans les domaines de la surveillance épidémiologique, le renforcement des laboratoires, la prise en charge des cas, les vaccinations de masse, la mobilisation sociale, la gestion des épidémies et la coopération inter pays.

De plus, en avril 2001 à Abuja au Nigeria, dans le cadre de la « Déclaration d’Abuja sur le VIH/SIDA, la Tuberculose et autres maladies infectieuses connexes », les Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’OUA devenue Union Africaine, ont déclaré solennellement leur engagement à,  je cite:

« Prendre toutes mesures nécessaires à la mobilisation des ressources nécessaires auprès de toutes les sources et pour qu’elles soient utilisées de manière judicieuse et efficace. Les gouvernements ont décidé d’allouer 15% au moins du budget annuel à l’amélioration du secteur de la santé. ». Fin de citation.

Malgré tous ces engagements qui ont vu naître de grands espoirs au niveau des populations des organisations sous régionales de la santé, force est de constater que la situation reste toujours difficile.
Lors des flambées épidémiques, l’on est toujours réduit à la gestion des urgences, avec l’appui de la Communauté internationale.

Mesdames, Messieurs,

Le choix du thème de cette année montre que les épidémies constituent une cruelle réalité dans la sous région ouest africaine.

Chaque année, des drames humains aux conséquences sociales et économiques incalculables sévissent.

Ceci nous interpelle à mettre en œuvre urgemment, les engagements pris au niveau des Etats. Parce que malgré les efforts consentis, les épidémies persistent avec une fréquence annuelle dans nos différents pays.
 
Honorables invités,
 
Mesdames, Messieurs,

En remerciant l’Organisation Ouest Africaine de la Santé et les Etats membres, l’Organisation mondiale de la santé et les Partenaires techniques et financiers, je déclare ouverts  les travaux de la commémoration du 22ème anniversaire de la création de l’OOAS.

Je vous remercie de votre aimable attention.
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Discours du Ministre de la santé lors de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose

Madame la Ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille,

Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,

Monsieur le  Ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales

Honorables députés de l’Assemblée nationale,

Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France au Mali,

Madame le Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé au Mali,

Monsieur le Président de l’association malienne de Lutte contre la drépanocytose,

Monsieur le Représentant de la Fondation pour l’Enfance,

Madame la Présidente du Lion’S Club Caïlcédrat,

Monsieur le Directeur général de la Fondation Orange Mali,

Monsieur le Maire du District,

Monsieur le Maire de la Commune III,
Mesdames les représentantes de la Coalition santé et développement social de la CAFO,

Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,

C’est un réel plaisir pour moi de présider ce matin la cérémonie de lancement de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose.

Comme vous le savez, c’est en décembre 2008 que dans sa Résolution A/63/237, l’Organisation des Nations Unies a déclaré officiellement la drépanocytose comme un problème de santé publique dans le monde.

Par la même occasion, elle s’est fixée des objectifs pour combattre cette maladie. D’où la célébration le 19 juin de chaque année, d’une journée de sensibilisation sur la drépanocytose.

Ainsi, cette journée du 19 juin 2009 est la première des manifestations qui auront lieu  à travers le monde entier.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

La drépanocytose dont l’histoire médicale a commencé depuis bientôt un siècle, est la maladie génétique la plus répandue dans le monde ; avec une inégalité de fréquence entre les pays Sud où on rencontre 75% des cas et ceux du Nord.

 Il s’agit d’une maladie de la souffrance physique et psychologique, une maladie chronique et invalidante, une maladie qui malgré sa grande fréquence reste encore mal connue et mal prise en charge dans nos pays.
Les progrès thérapeutiques acquis ont permis dans les années 2000, de se convaincre que l’espérance et la qualité  de vie des drépanocytaires peuvent être considérablement améliorées. En trente ans, l’espérance de vie du drépanocytaire est passée de moins de 30 ans à plus de 45 ans.

Ces progrès l’ont été malheureusement dans les pays riches, et à plus faible prévalence de la maladie.

La drépanocytose est apparue dès lors comme l’affection type qui pouvait stigmatiser l’inégalité devant la souffrance et la mort entre les pays riches et les pays pauvres, notamment l’Afrique où 1 drépanocytaire sur 2 ne fête pas  encore son 5ème anniversaire.

C’est le lieu de rendre hommage et de remercier toutes le bonnes volontés, dont l’engagement et l’action au quotidien ont permis d’aboutir à cette décision historique de reconnaissance de la drépanocytose comme priorité de santé publique au plan international.

Il me plait de saluer particulièrement l’action des Premières Dames d’Afrique aux côtés de l’Organisation Internationale de Lutte contre la Drépanocytose, qui a été déterminante pour cette reconnaissance par l’Union Africaine et l’UNESCO dès 2005, par l’Organisation mondiale de la santé en 2006 et plus récemment par l’Organisation des Nations Unies.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Dans notre pays, la situation de la drépanocytose est caractérisée par une grande fréquence de la maladie.

En effet, 5.000 à 6.000 enfants Maliens naissent chaque année avec des formes graves de drépanocytose, qui nécessitent une prise en charge conséquente.

C’est conscient de cela que des malades et parents des malades se sont organisés depuis bientôt dix ans, en association avec comme marraine la Première Dame Madame TOURE Lobbo Traoré, pour faire face à la maladie aux côtés des praticiens confrontés à la gestion des complications.

C’est le lieu de rendre un grand hommage à tous les acteurs, pour leur engagement au quotidien.

Je saisis cette occasion pour remercier très vivement au nom du Président de la République Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré et en mon nom propre, l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent quotidiennement et de manière désintéressée.

Mes remerciements particuliers vont à la Fondation Pierre Fabre, le Ministère des Affaires Etrangères Français, le Conseil général 92, la Fondation des caisses d’Epargne en France, la Principauté de Monaco, les Ateliers d’architecture Depresle en France et Sissoko au Mali.

J’adresse un hommage particulier à la Fondation pour l’Enfance dirigée par la Première Dame Madame TOURE Lobbo Traoré, l’Organisation mondiale de la santé, le Lions Club Caïlcédrat, la Fondation Orange Mali, l’Association malienne de lutte contre la drépanocytose et tous ceux qui nous appuient dans notre lutte commune.

J’exprime enfin ma profonde reconnaissance à l’égard des Honorables députés de l’Assemblée nationale, qui ont non seulement adopté les textes de lois sur la lutte contre la drépanocytose au Mali, mais ont aussi décidé de constituer un groupe parlementaire dédié uniquement à cette maladie.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Avant de terminer, je voudrais exhorter l’ensemble de nos Partenaires techniques et financiers à s’investir dans la logique de solidarité, pour le renforcement du combat contre la drépanocytose.

Le gouvernement du Mali, quant à lui, ne ménagera aucun effort, pour soutenir auprès des associations et des hommes de science le combat engagé contre la drépanocytose.

En effet, le Gouvernement du Mali vient de créer un service public autonome dédié à la recherche, à la formation et aux soins en matière de drépanocytose.

D’ici quelques mois, ce service où du personnel professionnel a déjà été affecté, sera pleinement opérationnel au Point G. Et il aura comme objectif essentiel, l’amélioration de la survie et du confort du drépanocytaire au Mali.

Vive le 19 juin, journée internationale de lutte contre la drépanocytose !

Vive la solidarité internationale dans le combat contre la drépanocytose, pour un accès plus massif des drépanocytaires du Sud aux soins de meilleure qualité !

Sur ces mots d’espoir, je déclare lancée la journée mondiale de Lutte contre la Drépanocytose au Mali.

Je vous remercie de votre aimable attention.

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Discours de clôture du deuxième réunion inter agences des équipes pays du secteur sante

Excellence Madame l’Ambassadeur des pays Bas, Chef de file des Partenaires techniques et financiers du PRODESS,

Excellences Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,

Madame la Directrice Régionale de l’UNICEF basée à Dakar,

Monsieur le Directeur de la Section Santé de la Banque Mondiale pour l’Afrique,

Madame La Directrice Adjointe de l’Organisation mondiale de la santé, pour le Partenariat et les Reformes du système des Nations Unies,

Mesdames, Messieurs les représentants des Agences internationales et coopérations bi et multilatérales du niveau régional et des Sièges,

Mesdames, Messieurs les Représentants du Secrétariat IHP+ basé à Genève et à Washington,

Mesdames et Messieurs les représentants des équipes pays,

Monsieur le Président de la Fédération nationale des associations de santé communautaire du Mali,

Mesdames, Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers du PRODESS,
Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais remercier tous les participants pour leur présence effective à Bamako, et leur contribution de qualité aux travaux de cette deuxième réunion inter agences des équipes pays  du secteur de santé sur le partenariat international pour la santé et l’harmonisation pour la santé en Afrique.

Mesdames, Messieurs les participants,

La rencontre de Bamako marquera un tournant décisif, dans la mise en œuvre. Elle a permis de discuter sur les principes, les orientations, les actions nécessaires, mais surtout sur le renforcement des capacités.

Les discussions franches, durant ces quatre jours, ont particulièrement porté sur le chemin parcouru depuis la réunion de Lusaka en matière de partenariat international pour la santé, la valeur ajoutée du pacte au niveau pays dans le cadre de la mise en œuvre des programmes nationaux, l’évaluation commune des stratégies de santé pays et le suivi des résultats à travers la réduction du nombre des indicateurs du cadre commun de suivi/évaluation.

Vous avez aussi échangé sur la réduction des coûts des transactions, le volume et le ciblage du financement des meilleures stratégies d’intervention pays, l’accélération des progrès en matière de mise en œuvre de la déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide, les perspectives pays sur leurs expériences avec HHA et leçons apprises et les besoins des pays en matière d’assistance technique.

Vous avez de même parlé de la création des communautés techniques de pratiques, leur mécanisme de fonctionnement, de gestion et de suivi, des besoins pays en matière d’assistance technique et de l’accompagnement que pourrait apporter HHA dans ce domaine.
 
Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Un des temps forts de cette rencontre aura été sans nul doute les échanges fructueux sur les questions de financement des plans nationaux avec un cadre commun de suivi évaluation pour tous les intervenants dans chaque pays, en vue de renforcer la confiance entre les différents acteurs du secteur de la santé.

Il est apparu que nous devons relever certains défis qui ne sont pas des moindres. Il s’agit de la bonne gouvernance pour une utilisation judicieuse des ressources allouées au secteur de la santé, la nécessité d’accroître les ressources internes et externes allouées au secteur de la santé et la division du travail relative à une bonne coordination de l’intervention des partenaires techniques et financiers.

Il s’agit aussi de la place de la société civile et du secteur privé dans la réussite de la mise en œuvre des plans nationaux, le respect mutuel des engagements et la nécessité d’une évaluation commune soutenue par des évaluations indépendantes.

Mais il y a également la nécessité d’une meilleure coordination entre les sièges et les agences, la  valeur ajoutée qu’apportera une bonne communauté technique de pratiques et la nécessité d’une meilleure coordination de l’assistance technique dans les pays.

Je reste convaincu que le dialogue qui existe déjà entre les différents acteurs, doit être renforcé. Ceci, va nous permettre de mieux coordonner les interventions pour la réussite des programmes.

Mesdames, Messieurs les participants,

Il est également opportun de souligner des faits concrets et déterminants qui ont retenu mon attention.

Il s’agit entre autres du renforcement du dialogue entre les partenaires et les pays à faire un diagnostic sans complaisance de l’effectivité des actions inscrites pour chaque partie, et de l’engagement des parties à amorcer véritablement l’accélération de la mise en œuvre du partenariat international pour la santé suite aux conclusions de la présente réunion.

Je félicite et remercie les organisations de la société civile, pour leur contribution de qualité et l’organisation d’une réunion entre elles dans la perspective du renforcement de la mise en œuvre du partenariat.

Je  voudrais vous rassurer de mon engagement à rendre compte à mes pairs, des conclusions de la présente réunion.

 Je ferais aussi le plaidoyer nécessaire en portant les messages clés de notre partenariat, singulièrement les recommandations pertinentes issues de notre rencontre à tous les fora appropriés.

Déjà, cette question sera portée à la prochaine réunion sur les synergies positives entre les systèmes de santés et les initiatives mondiales devant se tenir à Venise, en vue d’alimenter les débats sur le renforcement des systèmes de santé.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je profite de cette tribune pour adresser mes félicitations au Gouvernement de l’Espagne qui a signé le compact du Mali, au cours de cette importante réunion. Ceci, illustre l’engagement croissant des partenaires à accompagner les pays à travers le partenariat international pour la santé.

Je signale quand même que l’Espagne intervient au Mali en partenaire silencieux, à travers les Pays Bas. Là également, vous trouverez une illustration des principes que vous avez discutés, sur la division du travail et la réduction des coûts de transaction.

Avant de terminer, je voudrais renouveler, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré et au nom du Gouvernement de la République du Mali, notre totale reconnaissance aux organisateurs, pour la réussite de cette importante réunion à Bamako.

Mesdames, Messieurs les participants,

En considérant, que la réunion de Bamako vient de consacrer définitivement l’accélération de la mise en œuvre de l’IHP+, et en vous souhaitant bon retour dans vos foyers respectifs, je déclare close la deuxième réunion inter agences des équipes pays du secteur santé, sur le partenariat international pour la santé et l’harmonisation pour la santé en Afrique

Je vous remercie de votre aimable attention.

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Deuxième réunion inter agences des équipes pays du secteur sante sur le partenariat international

DEUXIEME REUNION  INTER AGENCES DES EQUIPES PAYS DU SECTEUR SANTE SUR LE PARTENARIAT INTERNATIONAL POUR LA SANTE  (IHP+) ET L’HARMONISATION POUR LA SANTE EN AFRIQUE (HHA)

- DU 15 AU 18 JUIN A BAMAKO -


Discours d’ouverture de :Oumar Ibrahima Touré, Ministre de la Santé


Madame le Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille,

Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances,

Monsieur le Ministre du Développement social, de la Solidarité et des Personnes Agées,

Monsieur le Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget

Excellence Madame l’Ambassadeur des pays Bas, Chef de fil des Partenaires techniques et financiers du PRODESS,

Excellences Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,

Madame la Directrice Régionale de l’UNICEF basée à Dakar,

Monsieur le Directeur de la Section Santé de la Banque Mondiale pour l’Afrique,

Madame La Directrice Adjointe de l’Organisation mondiale de la santé, pour le Partenariat et les Reformes du système des Nations Unies,

Mesdames, Messieurs les représentants des Agences internationales et coopérations bi et multilatérales du niveau régional et des Sièges,

Mesdames, Messieurs les Représentants du Secrétariat IHP+ basé à Genève et à Washington,

Mesdames et Messieurs les représentants des équipes pays,

Monsieur le Président de la Fédération nationale des associations de santé communautaire du Mali,

Mesdames, Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers du PRODESS,

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais tout d’abord souhaiter la bienvenue à nos hôtes, venus des quatre coins de la terre.

Au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, et au nom du Gouvernement de la République du Mali, j’exprime toute ma reconnaissance aux organisateurs, pour le choix porté sur le Mali, en vue d’abriter cette importante réunion inter agences des équipes pays du secteur santé, sur le partenariat international pour la santé et l’harmonisation.

Une réunion qui consacrera deux jours aux questions du partenariat, et deux jours à la problématique de l’harmonisation pour la santé en Afrique. C’est là une approche qui permet assurément de lier le processus à l’action, dans le cadre du partenariat.

Je voudrais également saisir cette occasion, pour remercier les représentants des Agences et Organismes partenaires pour leur soutien. Je m’adresse particulièrement à ceux qui sont au niveau des sièges, pour avoir signé ou soutenu le pacte mondial selon leurs mandats.

Leur présence ici nous réconforte davantage, pour les prochaines étapes cruciales. Car il s’agira de la mise en œuvre du Pacte à l’échelle nationale, pour chacun des pays concernés.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais rappeler des éléments d’orientation devant retenir notre attention, pour nos actions futures dans l’opérationnalisation de l’IHP+ principalement dans le COMPACT.

 Il s’agit des directives du rapport 2008 de l’OMS sur la santé dans le monde qui met l’accent sur le renouveau des Soins de santé primaires, pour un renforcement conséquent des systèmes de santé.

Il s’agit aussi de l’adoption de résolution par la dernière session de l’assemblée mondiale sur les Soins de santé primaires et celle sur les déterminants sociaux de la santé.

Il s’agit également des objectifs de la prochaine réunion Ministérielle de Dialogue de haut niveau sous l’égide de l’OMS, sur les synergies positives entre les systèmes de santé et les initiatives mondiales prévues les 22 et 23 juin 2009 à Venise.
 
Ces orientations appellent au soutien des plans nationaux renforcés, pour accélérer l’atteinte des résultats. Il est évident que sans un partenariat solide, cohérent, une solidarité internationale agissante et un leadership renforcé des pays, les ambitions affichées pour améliorer la santé des populations seront difficiles à atteindre.

L’IHP+ qui contribue à apporter une réponse, suscite beaucoup d’espoir. En cela qu’il offre une opportunité aux pays et à leurs partenaires, d’accélérer l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

C’est pourquoi chaque pays ayant ses forces et ses faiblesses, la réunion annuelle offre l’occasion de partager les expériences afin de renforcer les programmes nationaux.

Mesdames, Messieurs les participants,

Il me parait utile de signaler que nous sommes tous engagés à améliorer la santé des populations, en assurant une couverture par les prestations promotionnelles, préventives et curatives.

Il m’est tout aussi agréable d’indiquer que la rencontre de Bamako permettra de faire le point des progrès réalisés à ce jour sur la mise en œuvre du partenariat international sur la santé, de partager les leçons apprises depuis la réunion de LUSAKA en 2008 et de contribuer à l’accélération du processus de préparation du COMPACT pays pour certains, et la mise en œuvre pour d’autres

La rencontre de Bamako fera également le point de l’exécution des recommandations de la dernière réunion sur l’harmonisation pour la santé en Afrique tenue en 2008 à Nairobi, et examinera la manière dont les partenaires de l’Harmonisation pour la santé en Afrique pourront mieux répondre aux besoins des pays, en matière de développement des capacités en Assistance technique.

Elle discutera enfin des questions de financement des plans nationaux avec un cadre commun de suivi évaluation, pour tous les intervenants dans chaque pays. Ceci, conformément aux engagements des parties signataires du COMPACT.

J’insiste particulièrement sur la pertinence des thèmes retenus pour la présente rencontre, et vous exhorte en conséquence à des discussions approfondies, afin de lever les goulots d’étranglement de la mise en œuvre.

La plupart des pays disposent déjà d’un cadre minimum requis, pour engager les actions concrètes. Cette réunion doit ainsi permettre de dégager les orientations et recommandations claires, permettant d’accélérer la mise en œuvre.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je saisis cette occasion, pour remercier les différentes agences internationales et les Gouvernements des pays de leur soutien lors de la signature le 20 avril dernier du COMPACT du Mali, bâti sur le Programme de Développement Sanitaire et Social communément appelé PRODESS.

Le COMPACT va renforcer le dialogue et la coordination avec les partenaires à travers un cadre commun déjà existant, basé sur les plans nationaux, et les dispositifs de pilotage et de suivi évaluation convenus au niveau national.

En cela, je voudrais encore une fois réaffirmer, au nom de mes pairs, l’engagement de nos Gouvernements respectifs, pour ce partenariat qui contribue significativement à la concrétisation des principes de la Déclaration de Paris.

Avec l’accompagnement fécond des Partenaires techniques et financiers, nous évoluerons ensemble dans les cadres établis pour accélérer l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Je voudrais également saluer l’institution du processus d’évaluation indépendante de l’IHP+,  que nous avons pu apprécier au cours de la dernière réunion ministérielle sur l’IHP+, tenue à Genève les  4 et 5 février 2009.

Elle permettra assurément à chacune des parties d’apprécier le chemin parcouru, et de développer les actions pertinentes liées à sa partition.

Mesdames, Messieurs les participants,

Je vous exhorte à échanger, pendant ces quatre jours, sur l’ensemble des voies et moyens possibles, pour davantage maximiser les synergies positives entre les systèmes de santé et les initiatives mondiales.

Le développement de la collaboration inter pays, doit nécessairement aboutir au renforcement de nos systèmes de santé.

Tout ceci  permettra, j’en suis convaincu, de catalyser la mise en œuvre de nos programmes sectoriels à travers le COMPACT, et de contribuer significativement à la couverture universelle.

En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouverte la deuxième réunion inter agences des équipes pays du secteur santé, sur le partenariat international pour la santé et l’harmonisation de la santé en Afrique

Vive la solidarité internationale agissante !

Je vous remercie de votre aimable attention.

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Discours du Ministre lors de la signature du compact dans le cadre du partenariat International

Signature Du Compact Dans Le Cadre  Du Partenariat International Pour La Sante Et  Initiatives Apparentées Ihp+

Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances,

Monsieur le Ministre du Développement social, de la Solidarité et des Personnes Agées,

Honorables députés de l’Assemblée nationale,

Excellence Madame l’Ambassadeur des pays Bas, Chef de fil des Partenaires techniques et financiers du Mali,

Excellences Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,

Madame le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé à Bamako, Représentant du Secrétariat IHP+ basé à Genève,

Madame le représentant du Secrétariat GAVI à Genève,

Madame le représentant de l’équipe de la Banque Mondiale,

Monsieur le représentant de l’Unicef New York,

Madame la Directrice du Bureau Régional de l’Unicef à Dakar,

Madame le représentant de l’OCDE,

Madame le représentant de la Présidente du Leadership Ministériel,

Monsieur le Président de la Fédération nationale des associations de santé communautaire,

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Permettez-moi tout d’abord de vous remercier, pour avoir honoré de votre présence cette importante cérémonie.

Une cérémonie qui consacre l’aboutissement d’un processus intense et dynamique, ayant permis de renforcer le dialogue et l’esprit d’équipe prévalant entre les partenaires du secteur de la santé. Ceci, à l’effet de résultats susceptibles d’améliorer l’état de santé du citoyen, et par ricochet les indicateurs de développement sanitaire.

Je voudrai également saisir cette occasion, pour remercier les représentants des Agences et Organismes partenaires pour leur soutien. Je m’adresse particulièrement à ceux qui sont au niveau des sièges, pour avoir signé ou soutenu le pacte mondial selon leurs mandats.

Leur présence ici nous réconforte également pour les prochaines étapes cruciales, car il s’agira de la mise en œuvre du Pacte à l’échelle nationale.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je voudrai également adresser mes félicitations à l’équipe du secrétariat technique du PRODESS, qui a travaillé sur les documents du COMPACT.

Je voudrais saluer et encourager la collaboration appropriée établie entre les services techniques de mon département, et ceux du ministère de l’économie et des Finances.

Je remercie aussi toutes les Organisations non signataires, qui ont témoigné leur soutien par leur présence en temps qu’observateurs. Une présence que j’apprécie à sa juste valeur.

J’associe à ces remerciements les nombreuses organisations internationales, qui nous ont fait parvenir des messages de soutien.

L’occasion est également opportune, pour remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin au processus d’élaboration du Pacte.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Le Pacte, bâti sur le PRODESS, a été renforcé par les éléments d’orientation et principes clés, liés au partenariat international.
 Il va renforcer le dialogue et la coordination avec les partenaires, à travers un cadre commun basé sur les plans nationaux, et dispositifs de pilotage et de suivi évaluation convenus au niveau national.

 Je voudrai signaler entre autres, la mise en place d’un organe indépendant qui assurera le suivi de la mise en œuvre du COMPACT.

Ceci permettra aux parties prenantes d’assurer les réglages nécessaires, afin de jouer pleinement leur partition dans ce partenariat fondé sur des considérations éthiques et morales.

Subséquemment, je vous exhorte à jeter les bases pour les orientations et actions clés, afin d’accélérer la mobilisation effective et l’accès approprié aux financements additionnels nécessaires à la mise en œuvre.

Le pacte va sans nul doute permettre d’accroître la prévisibilité des financements et des redevabilités mutuelles, pour renforcer l’efficience des initiatives en cours afin de soutenir convenablement les programmes

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je voudrai encore une fois réaffirmer l’engagement du Gouvernement du Mali à la Déclaration de Paris.
Avec l’accompagnement fécond des Partenaires techniques et financiers, nous évoluerons ensemble dans les cadres établis pour accélérer l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Le Mali, conformément aux orientations du Rapport 2008 de l’Organisation mondiale de la santé sur la santé dans le monde, saisira l’opportunité du COMPACT pour relancer les soins de santé primaires et renforcer les systèmes de soins ;  éléments déterminant pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs,

Je voudrais saluer l’institution du processus d’évaluation indépendante de l’IHP+,  que nous avons pu apprécier au cours de la dernière réunion ministérielle sur l’IHP+ tenue à Genève les  4 et 5 février 2009.

Elle permettra assurément à chacune des parties, d’apprécier le chemin parcouru et de développer les actions pertinentes liées à sa partition.

J’exhorte les participants à la session prévue dans l’après midi, à échanger sur les voies et moyens pour davantage maximiser les synergies positives entre les systèmes de santé et les initiatives mondiales.

Ceci  permettra de catalyser la mise en œuvre du PRODESS à travers le COMPACT, et contribuera significativement à la couverture universelle.

Mesdames, Messieurs,

Je souhaite une pleine réussite au COMPACT.

Vive la solidarité internationale agissante !

Et je vous remercie de votre aimab

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