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Lancement du Réseau des médias maliens contre le Sida, la tuberculose et le paludisme

Le mercredi 15 juillet 2009, le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré a procédé, au siège de la Représentation de l'OMS au Mali, au lancement du Réseau des médias Maliens  contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.  
Le lancement a eu lieu à la faveur de la clôture de l’atelier d’information des médias sur les stratégies nationales de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme. Plus de quarante médias écrits et audiovisuels composent ce réseau malien, dirigé par l’ORTM à travers notre confrère Tiessira Emmanuel Dembélé.

3ième Session de formation sur la responsabilité médicale

Après les deux sessions organisé sur la responsabilité médicale, le ministère de la santé toujours engagé pour le mieux être des patients lance la troisième session de formation sur la responsabilité médicale du 20 au 31 juillet 2009 à Mopti.
Cette session dont l'organisation est confiée à l'Agence Nationale de Télésanté et d'Informatique Médicale, la DAF santé et  la Cellule de Développement des Ressources Humaines à pour objectif de développer le réflexe de la responsabilité médicale chez tout le personnel de la santé.
 

Discours du directeur general de l'ooas


Mesdames et Messieurs,

09 juillet 1987 - 09 juillet 2009, cela fait vingt deux (22) ans que, les Premiers Responsables des Pays de la CEDEAO leurs Excellences les Chef d'Etat et de Gouvernement, ont bien voulu dans une vision commune pertinente et un élan de solidarité, consacrer la création officielle de notre Institution Régionale en adoptant le protocole portant création de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé(OOAS), un Protocole qui, ratifié par la suite par chaque Gouvernement de l'espace CEDEAO, a donné à l'OOAS le statut d'Institution Spécialisée de la Commission de la CEDEAO, pour les questions de santé.
Née de la fusion entre l'Organisation Francophone de Coordination et de Coopération pour la Lutte Contre les Grandes Endémies (OCCGE) et de l'Organisation Anglophone West African Heath Community (WAHC), l'OOAS se veut un instrument dynamique de convergence des acquis des programmes mis en œuvre par les deux organisations sanitaires intergouvernementales qui existaient dans la Région Ouest Africaine, avec pour vocation de transcender les frontières linguistiques et servir l'ensemble des quinze États Membres de notre espace communautaire dans le domaine de la santé.

Le 9 juillet 2008, au siège de l'OOAS et dans la majorité des Pays Membres nous avons marqué une halte sur cette date historique par la réalisation d'activités diverses, une opportunité pour faire connaître notre Institution commune d'une part et d'autre part témoigner de notre volonté à mener en rang serré, la bataille contre les maladies. A l'occasion, nous avions mis l'accent sur la malnutrition et ses conséquences sur le plan de la santé des populations surtout les plus vulnérables et aussi sur le développement harmonieux de nos pays.

La Commémoration annuelle et régulière de cette date constitue pour notre Organisation une tribune pour attirer l'attention des Etats Membres et de la Communauté internationale sur les grands défis en matière de santé dans notre Région, en vue d'une plus grande mobilisation.
Cette année, le thème retenu de commun accord avec les Pays est : " La lutte contre les Epidémies : Un des défis de l'espace CEDEAO ".

L'Afrique de l'Ouest, avec une population estimée à plus de 260 millions d'habitants, présente des faciès écologiques différents mais, un même faciès épidémiologique, marqué par les maladies transmissibles.

La plupart de ces maladies, sévissent sous un mode endémo épidémique et occasionnent de nombreux décès. Au nombre de ces maladies, il faut citer la méningite cérébro-spinale, la fièvre jaune, la fièvre de Lassa, le choléra, les shigelloses et les maladies cibles du Programme Elargi de Vaccination (PEV) comme la rougeole, qui mettent à rude épreuve les systèmes de santé des pays.
 
Durant l'année 2008, l'espace CEDEAO a été confrontée avec les même épidémies qui se sont étalées sur toute l'année.

 
En plus de causer une immense souffrance humaine, les épidémies  nécessitent des interventions sanitaires massives qui réclament des moyens très importants, bouleversant ainsi l'économie et l'organisation sociale des pays touchés.

Cette situation compromet en grande partie non seulement les efforts de développement aussi bien humain qu'économique engagés par les pays, mais également les actions entreprises dans le sens de la libre circulation des personnes et des biens.

L'OOAS  par ma voix, voudrait à l'occasion de cette commémoration, magnifier la Volonté politique des autorités nationales à soutenir la Surveillance Intégrée de la Maladie et Riposte (SIMR) et louer les efforts considérables déployés par les pays dans la prévention et la gestion des épidémies.
L'occasion est aussi opportune pour saluer et remercier les Partenaires Techniques et Financiers pour leur disponibilité à accompagner les États dans la mise en œuvre de la SIMR.
Cependant, la prévention et la riposte aux épidémies dépassant  le plus souvent les capacités nationales, il est indispensable que l'OOAS, en sa qualité d'institution d'intégration régionale en matière de santé, mette en place des mécanismes innovateurs et mobilisateurs.

Mesdames et Messieurs,

Un des volets de la mission assignée à l'OOAS, consiste à appuyer les efforts des Etats Membres de la CEDEAO afin de réduire la lourde charge de morbidité et de mortalité dues aux maladies à potentiel épidémique ainsi que leur impact négatif sur le développement socio-économique de la Région.

Dès lors, et du fait de son mandat, l'OOAS se doit de créer et d'animer une dynamique de coordination régionale de la préparation et de la réponse aux épidémies ce, en collaboration avec les Etats et les partenaires techniques et financiers. C'est pourquoi, l'OOAS a entrepris :

1. L'élaboration d'un outil de plaidoyer auprès des Chefs d'Etats des pays de la CEDEAO pour la mobilisation de fonds nationaux et sous régional de prévention et de lutte contre les épidémies.
2. L'élaboration d'un Plan Régional d'Appui à la Prévention et à la Lutte contre les Epidémies dans les Etats Membres de la CEDEAO.
3. Le développement des réseaux de communication et de gestion  de l'information sur la prévention et la lutte contre les épidémies au niveau inter pays et régional (SIGIS)


Ces importants outils qui seront mis en œuvre à partir de 2010 prendront en compte un certain nombre d'initiatives et/ou structures internationales et régionales déjà en place. De ces interventions les résultats attendus sont :
- Le renforcement de la surveillance et la détection précoce des épidémies dans les pays;
- Une meilleure organisation de la prévention, la préparation et la riposte aux épidémies dans les pays;
- Le développement des réseaux de communication et de gestion de l'information sur la prévention et la lutte contre les épidémies;
- Le renforcement du mécanisme de coordination et d'intégration des interventions en matière de prévention et de lutte contre les épidémies au niveau national, inter pays et régional.

Pour conclure, il faut noter que la prévention et le contrôle des épidémies dans l'espace CEDEAO constituent un cheval de bataille pour l'OOAS et ses partenaires. Malgré les multiples problèmes et difficultés existant dans les pays, la volonté politique des Autorités à soutenir la SIMR, la disponibilité des Partenaires Techniques et Financiers à accompagner les Etats Membres, l'existence des projets et d'Organismes Financiers au niveau régional constituent autant d'atouts qui galvanisent l'OOAS dans sa détermination à lutter contre les épidémies. La réussite de ce combat, loin d'être le fait de l'Institution à elle seule, réside dans l'effort collectif que chaque acteur à quelque niveau que ce soit investira.
 C'est pourquoi, ensemble, nous devons lutter contre les épidémies


Dr Placido Monteiro CARDOSO
Directeur Général de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé.


Discours du Ministre lors de la 22ème anniversaire de l'OOAS

Madame le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Mali,
 
Mesdames, Messieurs les Directeurs et Chefs de services,

Mesdames, Messieurs les communicateurs

Honorables invités,
 
 Mesdames, Messieurs,

C’est un plaisir pour  moi de présider cette journée anniversaire de la création de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé, placée sous le signe de " la lutte contre les épidémies : un des défis de l'espace CEDEAO ".

Honorables invités,
 
Mesdames, Messieurs,

C’est en 1987 que les Chefs d’Etat  et  de Gouvernement  des 15 pays de la CEDEAO, conscients du fardeau lié aux maladies transmissibles et particulièrement aux épidémies, se sont regroupés pour créer l’Organisation Ouest Africaine de la Santé.

Le protocole de création  a été ratifié par la suite par chaque Gouvernement de la sous région, donnant ainsi à l'OOAS le statut d'Institution Spécialisée de la Commission de la CEDEAO, pour les questions de santé.

En octobre 1998, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont établi le siège de l’OOAS à Bobo Dioulasso. Ils ont aussi nommé un Directeur Général et un Directeur général adjoint, permettant à l’organisation de commencer à  fonctionner comme autorité sanitaire de premier plan dans la sous région .

Les activités de l’OOAS ont ainsi débuté en Mars 2000.

Madame le Représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Mali,
 
Mesdames, Messieurs,

Nous commémorons aujourd’hui les  22 ans de la création de l’OOAS née de la fusion de deux organisations sanitaires intergouvernementales, qui existaient dans la sous région ouest africaine avant 1987.

 Il s’agit de  l’Organisation Francophone de Coordination et de Coopération pour la Lutte Contre les Grandes Endémies ou OCCGE et  de l'Organisation Anglophone West African Heath Community ou WAHC.  

L’OOAS s’est fixé dès le départ comme objectif d’offrir le niveau le plus élevé en matière de prestations de santé aux populations de la sous région ouest africaine, sur la base de l’harmonisation des politiques des Etats membres. Mais, également sur la base de la mise en commun des ressources et de la coopération entre les Etats membres et les pays tiers, en vue de trouver des solutions aux problèmes de santé dans la sous région.

En effet, les épidémies dues aux maladies transmissibles n’épargnent aucun continent. Et l’Afrique reste celui qui détient le plus grand nombre de flambées épidémiques.

En Afrique de l’Ouest, les épidémies sont dues principalement à la méningite à méningocoque, aux maladies diarrhéiques y compris le choléra,  la fièvre jaune, la rougeole et tout récemment les pandémies de virus grippaux AH5N1 et AH1N1.

Au Mali, quatre épidémies de choléra ont été enregistrées à savoir celle de 1996 avec 5.431 cas dont 735 décès, celles de 2003 et 2005 avec 914 cas dont 70 décès, et celles de 2008 avec 157 cas dont 5 décès.

Quant à la méningite, notre pays a connu quatre épidémies dont la plus meurtrière a été celle de 1997, avec 11.228 cas dont 1.126 décès.

Les dernières grandes épidémies de rougeole, quant à elles, se sont déclarées en 1998 et 2001, avec 4.464 cas dont 45 décès.

Je signale également qu’une  importante flambée de fièvre jaune  a touché 57 personnes dont 25 décès en 2005, dans le cercle de Bafoulabé en 1ère région. Sans oublier qu’en  2009, les épidémies de rougeole ont encore repris, touchant 20 districts sanitaires et totalisant 2.254 cas dont 6 décès.

Je mentionnerais enfin l’apparition récente des épidémies de dengue à Sadiola et de fièvre de Lassa à Bougouni, qui fait craindre l’installation de nouvelles épidémies de fièvres hémorragiques virales dans le pays.

Honorables invités,
 
Mesdames, Messieurs,

Les Etats membres de la CEDEAO ont depuis longtemps pris conscience de l’énorme fardeau social et économique, que ces épidémies leur font porter.

En de multiples occasions, les Chefs d’Etat et de Gouvernements se sont engagés à doter leurs pays respectifs de moyens et ressources, pour lutter contre ces fléaux.

Ainsi, dès octobre 1996, ils ont signé un protocole de coopération dit « Protocole de Ouagadougou  pour la lutte contre les épidémies dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, l’Algérie et le Tchad».

Dans ce document, ils  s’engageaient à mener des activités dans les domaines de la surveillance épidémiologique, le renforcement des laboratoires, la prise en charge des cas, les vaccinations de masse, la mobilisation sociale, la gestion des épidémies et la coopération inter pays.

De plus, en avril 2001 à Abuja au Nigeria, dans le cadre de la « Déclaration d’Abuja sur le VIH/SIDA, la Tuberculose et autres maladies infectieuses connexes », les Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’OUA devenue Union Africaine, ont déclaré solennellement leur engagement à,  je cite:

« Prendre toutes mesures nécessaires à la mobilisation des ressources nécessaires auprès de toutes les sources et pour qu’elles soient utilisées de manière judicieuse et efficace. Les gouvernements ont décidé d’allouer 15% au moins du budget annuel à l’amélioration du secteur de la santé. ». Fin de citation.

Malgré tous ces engagements qui ont vu naître de grands espoirs au niveau des populations des organisations sous régionales de la santé, force est de constater que la situation reste toujours difficile.
Lors des flambées épidémiques, l’on est toujours réduit à la gestion des urgences, avec l’appui de la Communauté internationale.

Mesdames, Messieurs,

Le choix du thème de cette année montre que les épidémies constituent une cruelle réalité dans la sous région ouest africaine.

Chaque année, des drames humains aux conséquences sociales et économiques incalculables sévissent.

Ceci nous interpelle à mettre en œuvre urgemment, les engagements pris au niveau des Etats. Parce que malgré les efforts consentis, les épidémies persistent avec une fréquence annuelle dans nos différents pays.
 
Honorables invités,
 
Mesdames, Messieurs,

En remerciant l’Organisation Ouest Africaine de la Santé et les Etats membres, l’Organisation mondiale de la santé et les Partenaires techniques et financiers, je déclare ouverts  les travaux de la commémoration du 22ème anniversaire de la création de l’OOAS.

Je vous remercie de votre aimable attention.

22ème anniversaire de la signature du protocole portant création de l'OOAS

Le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré a présidé ce jeudi 9 juillet 2009 au CICB(centre internationale de conférence de Bamako), la journée commémorative de l'OOAS(l'Organisation Ouest Africaine de la Santé ) placée sous le signe de " la lutte contre les épidémies : un des défis de l'espace CEDEAO ".09 juillet 1987 - 09 juillet 2009, cela fait vingt deux (22) ans que, les Premiers Responsables des Pays de la CEDEAO leurs Excellences les Chef d'Etat et de Gouvernement, ont bien voulu dans une vision commune pertinente et un élan de solidarité, consacrer la création officielle de notre Institution Régionale en adoptant le protocole portant création de l'Organisation Ouest Africaine de la Santé(OOAS), un Protocole qui, ratifié par la suite par chaque Gouvernement de l'espace CEDEAO, a donné à l'OOAS le statut d'Institution Spécialisée de la Commission de la CEDEAO, pour les questions de santé.

Visite du ministre de la santé a l’hôpital centre de dialyse mali-gavardo

Le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré, accompagné de ses proches collaborateurs, a visité le jeudi 2 juillet 2009 l’hôpital Centre de Dialyse Mali-Gavardo situé à Sébénikoro, en commune IV du district de Bamako. Oumar Ibrahima Touré accueilli par Monseigneur Jena Zerbo Archevêque de Bamako et Docteur Hector Emmanuel Dakouo Coordinateur des Centres de santé de l’Archidiocèse de Bamako et Médecin Chef de l’hôpital Mali Gavardo.

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