Registre des prestations externe:Bureau des Entrées
- Publié dans Documents standards
Madame la Ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille,
Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique,
Monsieur le Ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales
Honorables députés de l’Assemblée nationale,
Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France au Mali,
Madame le Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé au Mali,
Monsieur le Président de l’association malienne de Lutte contre la drépanocytose,
Monsieur le Représentant de la Fondation pour l’Enfance,
Madame la Présidente du Lion’S Club Caïlcédrat,
Monsieur le Directeur général de la Fondation Orange Mali,
Monsieur le Maire du District,
Monsieur le Maire de la Commune III,
Mesdames les représentantes de la Coalition santé et développement social de la CAFO,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
C’est un réel plaisir pour moi de présider ce matin la cérémonie de lancement de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose.
Comme vous le savez, c’est en décembre 2008 que dans sa Résolution A/63/237, l’Organisation des Nations Unies a déclaré officiellement la drépanocytose comme un problème de santé publique dans le monde.
Par la même occasion, elle s’est fixée des objectifs pour combattre cette maladie. D’où la célébration le 19 juin de chaque année, d’une journée de sensibilisation sur la drépanocytose.
Ainsi, cette journée du 19 juin 2009 est la première des manifestations qui auront lieu à travers le monde entier.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
La drépanocytose dont l’histoire médicale a commencé depuis bientôt un siècle, est la maladie génétique la plus répandue dans le monde ; avec une inégalité de fréquence entre les pays Sud où on rencontre 75% des cas et ceux du Nord.
Il s’agit d’une maladie de la souffrance physique et psychologique, une maladie chronique et invalidante, une maladie qui malgré sa grande fréquence reste encore mal connue et mal prise en charge dans nos pays.
Les progrès thérapeutiques acquis ont permis dans les années 2000, de se convaincre que l’espérance et la qualité de vie des drépanocytaires peuvent être considérablement améliorées. En trente ans, l’espérance de vie du drépanocytaire est passée de moins de 30 ans à plus de 45 ans.
Ces progrès l’ont été malheureusement dans les pays riches, et à plus faible prévalence de la maladie.
La drépanocytose est apparue dès lors comme l’affection type qui pouvait stigmatiser l’inégalité devant la souffrance et la mort entre les pays riches et les pays pauvres, notamment l’Afrique où 1 drépanocytaire sur 2 ne fête pas encore son 5ème anniversaire.
C’est le lieu de rendre hommage et de remercier toutes le bonnes volontés, dont l’engagement et l’action au quotidien ont permis d’aboutir à cette décision historique de reconnaissance de la drépanocytose comme priorité de santé publique au plan international.
Il me plait de saluer particulièrement l’action des Premières Dames d’Afrique aux côtés de l’Organisation Internationale de Lutte contre la Drépanocytose, qui a été déterminante pour cette reconnaissance par l’Union Africaine et l’UNESCO dès 2005, par l’Organisation mondiale de la santé en 2006 et plus récemment par l’Organisation des Nations Unies.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Dans notre pays, la situation de la drépanocytose est caractérisée par une grande fréquence de la maladie.
En effet, 5.000 à 6.000 enfants Maliens naissent chaque année avec des formes graves de drépanocytose, qui nécessitent une prise en charge conséquente.
C’est conscient de cela que des malades et parents des malades se sont organisés depuis bientôt dix ans, en association avec comme marraine la Première Dame Madame TOURE Lobbo Traoré, pour faire face à la maladie aux côtés des praticiens confrontés à la gestion des complications.
C’est le lieu de rendre un grand hommage à tous les acteurs, pour leur engagement au quotidien.
Je saisis cette occasion pour remercier très vivement au nom du Président de la République Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré et en mon nom propre, l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent quotidiennement et de manière désintéressée.
Mes remerciements particuliers vont à la Fondation Pierre Fabre, le Ministère des Affaires Etrangères Français, le Conseil général 92, la Fondation des caisses d’Epargne en France, la Principauté de Monaco, les Ateliers d’architecture Depresle en France et Sissoko au Mali.
J’adresse un hommage particulier à la Fondation pour l’Enfance dirigée par la Première Dame Madame TOURE Lobbo Traoré, l’Organisation mondiale de la santé, le Lions Club Caïlcédrat, la Fondation Orange Mali, l’Association malienne de lutte contre la drépanocytose et tous ceux qui nous appuient dans notre lutte commune.
J’exprime enfin ma profonde reconnaissance à l’égard des Honorables députés de l’Assemblée nationale, qui ont non seulement adopté les textes de lois sur la lutte contre la drépanocytose au Mali, mais ont aussi décidé de constituer un groupe parlementaire dédié uniquement à cette maladie.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Avant de terminer, je voudrais exhorter l’ensemble de nos Partenaires techniques et financiers à s’investir dans la logique de solidarité, pour le renforcement du combat contre la drépanocytose.
Le gouvernement du Mali, quant à lui, ne ménagera aucun effort, pour soutenir auprès des associations et des hommes de science le combat engagé contre la drépanocytose.
En effet, le Gouvernement du Mali vient de créer un service public autonome dédié à la recherche, à la formation et aux soins en matière de drépanocytose.
D’ici quelques mois, ce service où du personnel professionnel a déjà été affecté, sera pleinement opérationnel au Point G. Et il aura comme objectif essentiel, l’amélioration de la survie et du confort du drépanocytaire au Mali.
Vive le 19 juin, journée internationale de lutte contre la drépanocytose !
Vive la solidarité internationale dans le combat contre la drépanocytose, pour un accès plus massif des drépanocytaires du Sud aux soins de meilleure qualité !
Sur ces mots d’espoir, je déclare lancée la journée mondiale de Lutte contre la Drépanocytose au Mali.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Excellence Madame l’Ambassadeur des pays Bas, Chef de file des Partenaires techniques et financiers du PRODESS,
Excellences Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Madame la Directrice Régionale de l’UNICEF basée à Dakar,
Monsieur le Directeur de la Section Santé de la Banque Mondiale pour l’Afrique,
Madame La Directrice Adjointe de l’Organisation mondiale de la santé, pour le Partenariat et les Reformes du système des Nations Unies,
Mesdames, Messieurs les représentants des Agences internationales et coopérations bi et multilatérales du niveau régional et des Sièges,
Mesdames, Messieurs les Représentants du Secrétariat IHP+ basé à Genève et à Washington,
Mesdames et Messieurs les représentants des équipes pays,
Monsieur le Président de la Fédération nationale des associations de santé communautaire du Mali,
Mesdames, Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers du PRODESS,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais remercier tous les participants pour leur présence effective à Bamako, et leur contribution de qualité aux travaux de cette deuxième réunion inter agences des équipes pays du secteur de santé sur le partenariat international pour la santé et l’harmonisation pour la santé en Afrique.
Mesdames, Messieurs les participants,
La rencontre de Bamako marquera un tournant décisif, dans la mise en œuvre. Elle a permis de discuter sur les principes, les orientations, les actions nécessaires, mais surtout sur le renforcement des capacités.
Les discussions franches, durant ces quatre jours, ont particulièrement porté sur le chemin parcouru depuis la réunion de Lusaka en matière de partenariat international pour la santé, la valeur ajoutée du pacte au niveau pays dans le cadre de la mise en œuvre des programmes nationaux, l’évaluation commune des stratégies de santé pays et le suivi des résultats à travers la réduction du nombre des indicateurs du cadre commun de suivi/évaluation.
Vous avez aussi échangé sur la réduction des coûts des transactions, le volume et le ciblage du financement des meilleures stratégies d’intervention pays, l’accélération des progrès en matière de mise en œuvre de la déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide, les perspectives pays sur leurs expériences avec HHA et leçons apprises et les besoins des pays en matière d’assistance technique.
Vous avez de même parlé de la création des communautés techniques de pratiques, leur mécanisme de fonctionnement, de gestion et de suivi, des besoins pays en matière d’assistance technique et de l’accompagnement que pourrait apporter HHA dans ce domaine.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Un des temps forts de cette rencontre aura été sans nul doute les échanges fructueux sur les questions de financement des plans nationaux avec un cadre commun de suivi évaluation pour tous les intervenants dans chaque pays, en vue de renforcer la confiance entre les différents acteurs du secteur de la santé.
Il est apparu que nous devons relever certains défis qui ne sont pas des moindres. Il s’agit de la bonne gouvernance pour une utilisation judicieuse des ressources allouées au secteur de la santé, la nécessité d’accroître les ressources internes et externes allouées au secteur de la santé et la division du travail relative à une bonne coordination de l’intervention des partenaires techniques et financiers.
Il s’agit aussi de la place de la société civile et du secteur privé dans la réussite de la mise en œuvre des plans nationaux, le respect mutuel des engagements et la nécessité d’une évaluation commune soutenue par des évaluations indépendantes.
Mais il y a également la nécessité d’une meilleure coordination entre les sièges et les agences, la valeur ajoutée qu’apportera une bonne communauté technique de pratiques et la nécessité d’une meilleure coordination de l’assistance technique dans les pays.
Je reste convaincu que le dialogue qui existe déjà entre les différents acteurs, doit être renforcé. Ceci, va nous permettre de mieux coordonner les interventions pour la réussite des programmes.
Mesdames, Messieurs les participants,
Il est également opportun de souligner des faits concrets et déterminants qui ont retenu mon attention.
Il s’agit entre autres du renforcement du dialogue entre les partenaires et les pays à faire un diagnostic sans complaisance de l’effectivité des actions inscrites pour chaque partie, et de l’engagement des parties à amorcer véritablement l’accélération de la mise en œuvre du partenariat international pour la santé suite aux conclusions de la présente réunion.
Je félicite et remercie les organisations de la société civile, pour leur contribution de qualité et l’organisation d’une réunion entre elles dans la perspective du renforcement de la mise en œuvre du partenariat.
Je voudrais vous rassurer de mon engagement à rendre compte à mes pairs, des conclusions de la présente réunion.
Je ferais aussi le plaidoyer nécessaire en portant les messages clés de notre partenariat, singulièrement les recommandations pertinentes issues de notre rencontre à tous les fora appropriés.
Déjà, cette question sera portée à la prochaine réunion sur les synergies positives entre les systèmes de santés et les initiatives mondiales devant se tenir à Venise, en vue d’alimenter les débats sur le renforcement des systèmes de santé.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Je profite de cette tribune pour adresser mes félicitations au Gouvernement de l’Espagne qui a signé le compact du Mali, au cours de cette importante réunion. Ceci, illustre l’engagement croissant des partenaires à accompagner les pays à travers le partenariat international pour la santé.
Je signale quand même que l’Espagne intervient au Mali en partenaire silencieux, à travers les Pays Bas. Là également, vous trouverez une illustration des principes que vous avez discutés, sur la division du travail et la réduction des coûts de transaction.
Avant de terminer, je voudrais renouveler, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré et au nom du Gouvernement de la République du Mali, notre totale reconnaissance aux organisateurs, pour la réussite de cette importante réunion à Bamako.
Mesdames, Messieurs les participants,
En considérant, que la réunion de Bamako vient de consacrer définitivement l’accélération de la mise en œuvre de l’IHP+, et en vous souhaitant bon retour dans vos foyers respectifs, je déclare close la deuxième réunion inter agences des équipes pays du secteur santé, sur le partenariat international pour la santé et l’harmonisation pour la santé en Afrique
Je vous remercie de votre aimable attention.
Ce vendredi 19 juin 2009 se tiendra au CICB (centre international de conférence de Bamako) la journée Mondiale de lutte contre la Drépanocytose. Cette journée se déroulera sous le haut patronage de Mr le Ministre de la santé, l’association malienne de lutte contre la Drépanocytose et le ministère de la santé en collaboration avec l’OMS, le lions club cailcédrat. La drépanocytose (du grec drepnos, faucille), également appelée hémoglobinose S, sicklémie, ou anémie à cellules falciformes, est une maladie héréditaire et est caractérisée par l'altération de l'hémoglobine, protéine assurant le transport de l'oxygène dans le sang.
DEUXIEME REUNION INTER AGENCES DES EQUIPES PAYS DU SECTEUR SANTE SUR LE PARTENARIAT INTERNATIONAL POUR LA SANTE (IHP+) ET L’HARMONISATION POUR LA SANTE EN AFRIQUE (HHA)
- DU 15 AU 18 JUIN A BAMAKO -
Discours d’ouverture de :Oumar Ibrahima Touré, Ministre de la Santé
Madame le Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille,
Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances,
Monsieur le Ministre du Développement social, de la Solidarité et des Personnes Agées,
Monsieur le Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget
Excellence Madame l’Ambassadeur des pays Bas, Chef de fil des Partenaires techniques et financiers du PRODESS,
Excellences Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Madame la Directrice Régionale de l’UNICEF basée à Dakar,
Monsieur le Directeur de la Section Santé de la Banque Mondiale pour l’Afrique,
Madame La Directrice Adjointe de l’Organisation mondiale de la santé, pour le Partenariat et les Reformes du système des Nations Unies,
Mesdames, Messieurs les représentants des Agences internationales et coopérations bi et multilatérales du niveau régional et des Sièges,
Mesdames, Messieurs les Représentants du Secrétariat IHP+ basé à Genève et à Washington,
Mesdames et Messieurs les représentants des équipes pays,
Monsieur le Président de la Fédération nationale des associations de santé communautaire du Mali,
Mesdames, Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers du PRODESS,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais tout d’abord souhaiter la bienvenue à nos hôtes, venus des quatre coins de la terre.
Au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, et au nom du Gouvernement de la République du Mali, j’exprime toute ma reconnaissance aux organisateurs, pour le choix porté sur le Mali, en vue d’abriter cette importante réunion inter agences des équipes pays du secteur santé, sur le partenariat international pour la santé et l’harmonisation.
Une réunion qui consacrera deux jours aux questions du partenariat, et deux jours à la problématique de l’harmonisation pour la santé en Afrique. C’est là une approche qui permet assurément de lier le processus à l’action, dans le cadre du partenariat.
Je voudrais également saisir cette occasion, pour remercier les représentants des Agences et Organismes partenaires pour leur soutien. Je m’adresse particulièrement à ceux qui sont au niveau des sièges, pour avoir signé ou soutenu le pacte mondial selon leurs mandats.
Leur présence ici nous réconforte davantage, pour les prochaines étapes cruciales. Car il s’agira de la mise en œuvre du Pacte à l’échelle nationale, pour chacun des pays concernés.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais rappeler des éléments d’orientation devant retenir notre attention, pour nos actions futures dans l’opérationnalisation de l’IHP+ principalement dans le COMPACT.
Il s’agit des directives du rapport 2008 de l’OMS sur la santé dans le monde qui met l’accent sur le renouveau des Soins de santé primaires, pour un renforcement conséquent des systèmes de santé.
Il s’agit aussi de l’adoption de résolution par la dernière session de l’assemblée mondiale sur les Soins de santé primaires et celle sur les déterminants sociaux de la santé.
Il s’agit également des objectifs de la prochaine réunion Ministérielle de Dialogue de haut niveau sous l’égide de l’OMS, sur les synergies positives entre les systèmes de santé et les initiatives mondiales prévues les 22 et 23 juin 2009 à Venise.
Ces orientations appellent au soutien des plans nationaux renforcés, pour accélérer l’atteinte des résultats. Il est évident que sans un partenariat solide, cohérent, une solidarité internationale agissante et un leadership renforcé des pays, les ambitions affichées pour améliorer la santé des populations seront difficiles à atteindre.
L’IHP+ qui contribue à apporter une réponse, suscite beaucoup d’espoir. En cela qu’il offre une opportunité aux pays et à leurs partenaires, d’accélérer l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
C’est pourquoi chaque pays ayant ses forces et ses faiblesses, la réunion annuelle offre l’occasion de partager les expériences afin de renforcer les programmes nationaux.
Mesdames, Messieurs les participants,
Il me parait utile de signaler que nous sommes tous engagés à améliorer la santé des populations, en assurant une couverture par les prestations promotionnelles, préventives et curatives.
Il m’est tout aussi agréable d’indiquer que la rencontre de Bamako permettra de faire le point des progrès réalisés à ce jour sur la mise en œuvre du partenariat international sur la santé, de partager les leçons apprises depuis la réunion de LUSAKA en 2008 et de contribuer à l’accélération du processus de préparation du COMPACT pays pour certains, et la mise en œuvre pour d’autres
La rencontre de Bamako fera également le point de l’exécution des recommandations de la dernière réunion sur l’harmonisation pour la santé en Afrique tenue en 2008 à Nairobi, et examinera la manière dont les partenaires de l’Harmonisation pour la santé en Afrique pourront mieux répondre aux besoins des pays, en matière de développement des capacités en Assistance technique.
Elle discutera enfin des questions de financement des plans nationaux avec un cadre commun de suivi évaluation, pour tous les intervenants dans chaque pays. Ceci, conformément aux engagements des parties signataires du COMPACT.
J’insiste particulièrement sur la pertinence des thèmes retenus pour la présente rencontre, et vous exhorte en conséquence à des discussions approfondies, afin de lever les goulots d’étranglement de la mise en œuvre.
La plupart des pays disposent déjà d’un cadre minimum requis, pour engager les actions concrètes. Cette réunion doit ainsi permettre de dégager les orientations et recommandations claires, permettant d’accélérer la mise en œuvre.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Je saisis cette occasion, pour remercier les différentes agences internationales et les Gouvernements des pays de leur soutien lors de la signature le 20 avril dernier du COMPACT du Mali, bâti sur le Programme de Développement Sanitaire et Social communément appelé PRODESS.
Le COMPACT va renforcer le dialogue et la coordination avec les partenaires à travers un cadre commun déjà existant, basé sur les plans nationaux, et les dispositifs de pilotage et de suivi évaluation convenus au niveau national.
En cela, je voudrais encore une fois réaffirmer, au nom de mes pairs, l’engagement de nos Gouvernements respectifs, pour ce partenariat qui contribue significativement à la concrétisation des principes de la Déclaration de Paris.
Avec l’accompagnement fécond des Partenaires techniques et financiers, nous évoluerons ensemble dans les cadres établis pour accélérer l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Je voudrais également saluer l’institution du processus d’évaluation indépendante de l’IHP+, que nous avons pu apprécier au cours de la dernière réunion ministérielle sur l’IHP+, tenue à Genève les 4 et 5 février 2009.
Elle permettra assurément à chacune des parties d’apprécier le chemin parcouru, et de développer les actions pertinentes liées à sa partition.
Mesdames, Messieurs les participants,
Je vous exhorte à échanger, pendant ces quatre jours, sur l’ensemble des voies et moyens possibles, pour davantage maximiser les synergies positives entre les systèmes de santé et les initiatives mondiales.
Le développement de la collaboration inter pays, doit nécessairement aboutir au renforcement de nos systèmes de santé.
Tout ceci permettra, j’en suis convaincu, de catalyser la mise en œuvre de nos programmes sectoriels à travers le COMPACT, et de contribuer significativement à la couverture universelle.
En souhaitant plein succès à vos travaux, je déclare ouverte la deuxième réunion inter agences des équipes pays du secteur santé, sur le partenariat international pour la santé et l’harmonisation de la santé en Afrique
Vive la solidarité internationale agissante !
Je vous remercie de votre aimable attention.
Bamako, le 15 juin 2009. Le Ministre de la Santé Oumar Ibrahima Touré a présidé le lundi 15 juin 2009 à l’hôtel de l’Amitié, la cérémonie d’ouverture de la deuxième réunion inter agences des équipes pays du secteur santé sur le Partenariat International de la santé et Initiatives y afférentes (IHP+) et l’Harmonisation pour la Santé en Afrique (HHA).
Programme de la réunion
L’atelier sur les stratégies de réduction des évacuations sanitaires hors du mali a été organisé par le Ministère de la Santé en collaboration avec le Conseil de Santé du Mali dans la salle de conférence de l’Institut Nationale pour la Recherche en Santé Public (INRSP).
Cet atelier qui a duré trois (3) jours du 10 au 12 juin 2009, a regroupé les différents services du ministère de la santé.Malgré les efforts que l’état Malien déploie pour l’amélioration de l’accès aux soins des malades, le Mali ne dispose pas de plateau technique lui permettant de faire face aux besoins de toutes les spécialités médicales et chirurgicales.