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Diplôme Universitaire (DU) de formation sur la drépanocytose

Le Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose (CRLD), en partenariat avec d'éminents professeurs d’Afrique et d’Europe organise sa deuxième édition du DU (Diplôme Universitaire) de formation sur la drépanocytose du 26 octobre au 7 novembre 2015 au Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose (CRLD), Centre universitaire, au Quartier du Point G, Bamako, Mali.

Pour plus d’information veuillez télécharger le document ici

Déposer votre candidature en remplissant le formulaire ici

SEMAINE AFRICAINE DE LA VACCINATION (SAV)

« La vaccination, un don pour la vie »

Le Mali à l’instar des pays de la Région Africaine de l’OMS, célèbre chaque année au mois d’avril, la semaine Africaine de Vaccination (SAV). Placée sous le thème : « La vaccination un don pour la vie », l’édition 2015 (5eme du genre) comprend plusieurs activités de communication, de sensibilisations et de mobilisation.

Célébrée pour la première fois au cours de la dernière semaine d'avril 2011, la Semaine Africaine de la Vaccination (SAV) est une initiative régionale pilotée et coordonnéepar le Bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est mise en œuvre par les pays de la région. Cette initiative est une occasion unique pour les pays et les partenaires de renforcer les programmes nationaux de vaccination en exploitant les ressorts du plaidoyer et des relations de partenariat.

La célébration  de la Semaine Africaine Vaccination vise à mobiliser tous les acteurs à la base pour soutenir le PEV (programme élargi de vaccination) et aussi à promouvoir des changements de comportements aux niveaux des familles, des communautés et du système de santé. Aussi, la SAV a pour objectif de renforcer le programme de vaccination en attirant l’attention de la population et en la sensibilisant sur l’importance pour chaque enfant d’avoir le droit d’être protégé contre les maladies évitables par la vaccination.

 

La Semaine Africaine Vaccination ambitionne donc de renforcer la sensibilisation du public, à accroitre la demande au sein des communautés, à améliorer l’accès à la vaccination des populations à hauts risques et à plaider pour la mobilisation de ressources et le partenariat.

La Semaine Africaine Vaccination s’inscrit en droite ligne de toutes les initiatives visant à court, moyen et long termes l’élimination ou le contrôle des maladies évitables par la vaccination afin de donner la chance à des millions d’enfants de grandir en bonne santé, d’aller à l’école et d’améliorer leurs perspectives de vie. C’est un grand défi à relever.

Elle vise  le renforcement des systèmes de santé et de la collaboration intersectorielle, la mobilisation des ressources financières et l’élimination des obstacles à la vaccination, afin de protéger le droit fondamental à la santé de chaque individu.

 

La semaine africaine de vaccination (SAV) permet également d'améliorer l'accès à des populations à haut risque situés dans des zones difficiles d'accès ; d'intensifier l'intérêt des médias pour la vaccination ; de créer des possibilités de mise en commun des ressources et de coordination des efforts, ainsi que d'associer de nouveaux partenaires et de consolider les relations de partenariat existantes.

Ainsi, les partenaires traditionnels du Ministère de la santé et de l’hygiène publique, dans le domaine de la vaccination, notamment l’OMS et le Lion’s club, se sont investis pour la réalisation des activités de communication.

Ainsi, l’OMS et le Lion’s club ont accompagné le Ministère de la santé

et de l’hygiène publique à travers le Centre National d’Information, d’Education et de Communication  pour  la  Santé (CNIECS) dans la réalisation des activités suivantes 

Ces activités ont porté notamment sur la production et la diffusion de microprogramme de sensibilisation en français et en langues nationales, la conférence de presse sur l’importance de la semaine, la production des affiches SAV 2015, l’implication des publications d’encarts, la diffusion des microprogrammes sur les radios de proximité.

 

 

Rapport de réalisation de la base données des sages-femmes pour le Conseil National de l'Ordre.

Un concours financier a été accordé par l’UNFPA Mali au Conseil National de l’Ordre des Sages-Femmes(CNOSF) afin de réaliser une cartographie des sages-femmes à travers le pays. Dans cette perspective, sous l’impulsion et avec la collaboration de l’Agence Nationale de Télésanté et d’Informatique Médicale (ANTIM), une session de formation a été tenue à Bamako à l’attention des membres des conseils régionaux du CNOSF, qui devraient planifier, organiser, animer et contrôler les activités de recensement projetées. Après les missions de recensement qui se sont déroulées dans les 5 régions : Kayes ; Koulikoro ; Sikasso ; Ségou et Mopti, la base de données a été renseignée et mise à jour par l’équipe de l’ANTIM. 

Pour en savoir plus veuillez télécharger le rapport complet ci-dessous

États généraux de la santé : Les recommandations

Les 7, 8 et 9 avril s’est tenu à Bamako, le colloque national des Etats généraux de la santé. Un acte qui enclenche la refonte et le renouveau du système sanitaire pour  offrir à la population malienne des soins de qualité et une couverture sanitaire universelle pour tous. Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné, a pris l’engagement d’appliquer les  recommandations.

Les rideaux sont tombés jeudi dernier au CICB sur la 1re édition des Etats généraux de la santé autour de la problématique de « l’accès équitable aux soins de qualité pour tous et de la promotion du droit des usagers ». Elle était placée sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné. Il avait à ses côtés son collègue, Hamadoun Konaté, ministre de l’Action humanitaire, de la Solidarité et de la Reconstruction du Nord.

Offre de soins, qualité des soins, financement de la santé, urgence et participation citoyenne étaient les grands thèmes débattus durant trois jours par les participants venus de toutes les régions et de corporations pour édicter le renouveau de notre système sanitaire en panne depuis plusieurs années.

Les participants, face au faible revenu des ménages et le coût élevé des soins, encouragent toutes les couches socioprofessionnelles à adhérer à un système de couverture universelle sanitaire. Ils invitent à la révision des plans types et des plateaux techniques sanitaires ainsi que le renforcement de la supervision pour le respect strict de la déontologie dans les structures de santé en proie à une dégradation des bonnes mœurs.

Pour la qualité des soins, il est recommandé, entre autres, de rendre fonctionnel le comité thérapeutique dans les EPH, d’élaborer un manuel de procédure de gestions des pharmacies hospitalières et allouer les recettes de la pharmacie exclusivement à l’approvisionnement des produits pharmaceutiques ; de doter les établissements de santé en personnel qualifié, de matériels et en infrastructures adaptées ; de motiver le personnel et d’appliquer les mesures disciplinaires pour bannir  l’absentéisme.

A propos de financement de la santé, le forum invite à l’extension de la couverture des mutuelles de santé ; à rendre obligatoire l’assurance maladie ; la création d’un fonds national pour le financement de la couverture maladie universelle par la taxation des grands équipements marchands…

Pour les urgences, le colloque recommande aux directions des structures de soins, l’application effective de l’article 10 de la loi 02-050 portant loi hospitalière ; de réorganiser les services d’accueil des urgences et de médecine pré-hospitalière, etc.

En termes de participation citoyenne, les participants invitent au respect des statuts et règlement des Asaco pour bannir toutes les insuffisances dans le fonctionnement de ces organes. Pour ce qui concerne les Cscom, ils recommandent d’instituer des mécanismes de motivations financières pour les membres des Asaco, des espaces de conciliation permanente dans toutes les structures socio-sanitaire ; d’informer les usagers sur les voies de recours au sein des formations hospitalières ; le respect du principe d’égalité des usagers devant le service public, de renforcer les ordres professionnels pour faire respecter le code de déontologie et d’ éthique, etc.

Le ministre Ousmane Koné a salué le travail remarquable abattu par la commission nationale d’organisation sous la coupe de Dr. Zakaria Maïga.

Il a pris l’engagement de s’investir afin que soient instaurés des mécanismes de suivi et de mise en œuvre de ces recommandations pertinentes pour amplifier les politiques et programmes de santé en cours pour un accès équitable aux soins de qualité pour tous et de la promotion du droit des usagers.

Ousmane Daou

Télécharger les recommandations ici

Colloque national sur les états généraux de la santé: 1ère édition

Le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique organise un colloque national sur les Etats Généraux de la Santé.  Ce colloque est le couronnement d’un processus qui a commencé par la tenue des forums régionaux en août 2014 autour de la problématique de l’accès aux soins équitables pour tous et de la promotion du droit des usagers ». L’activité rentre dans le cadre de la mise en œuvre des grandes orientations du Programme d’Actions du Gouvernement du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.

Campagne nationale de vaccination contre la rougeole, Edition 2015 « Seule la vaccination protège nos enfants contre la rougeole »

La rougeole est une maladie fortement contagieuse et demeure une principale cause de mortalité infanto-juvénile. Elle peut entrainer des complications comme la pneumonie, l’otite, la conjonctivite et peut même rendre aveugle. Elle est plus grave chez les enfants malnutris. Dans l'ère antérieure à la vaccination, on estime que 130 millions de cas environ se produisaient tous les ans au plan mondial. En 2010, 28 pays de la Région africaine ont connu des flambées de rougeole.

Pour lutter contre cette maladie, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et ses partenaires organisent du 17 au 26 mars 2015 une campagne de vaccination contre la rougeole sur toute l’étendue du territoire national. Cette campagne sera lancée ce jeudi 19 mars 2015 en Commune VI par le président de la République, chef de l’Etat, Son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta.

COMMUNIQUE

DECRET N° 2014-0868/ P-RM DU 26 NOV.  2014 FIXANT LES PRIX DES MEDICAMENTS EN DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE DE LA LISTE  NATIONALE DES MEDICAMENTS ESSENTIELS DANS LE SECTEUR PHARMACEUTIQUE PRIVE

FRONT SOCIAL: Le personnel de l’INFSS décide de reprendre le travail

En grève illimitée depuis le 28 janvier 2015, le personnel de l’Institut national de formation en science de la santé (INFSS) reprend le travail ce matin. C’est la  décision prise le vendredi dernier par le comité syndical de l’institut au terme des négociations conduites par une commission de conciliation dirigée par le doyen El Hadj Sidi Konaké. 
Enfin, un terrain d’entente a été trouvé entre le syndicat de l’Institut national de formation en science de la santé et le ministère de la Santé. C’était le vendredi 6 mars 2015 dans les locaux du département de la Santé et de l’Hygiène publique. Deux des trois points de blocage qui étaient à l’origine de la grève illimitée qui court depuis plus d’un mois, ont fait l’objet d’un compromis entre les deux parties. Ainsi, s’agissant du point relatif aux indemnités de stages en milieu rural, les parties ont pris acte de l’introduction du projet de texte de révision des indemnités de stage en milieu rural dans le circuit d’adoption. Il a été convenu que dans l’hypothèse où le projet n’arrivait pas à être signé avant les prochains stages, il sera accordé une indemnité forfaitaire de six (6000) F CFA par jour par encadreur.
 Concernant le reliquat des frais de correction du concours d’entrée à l’INFSS session de septembre 2013, il sera procédé au règlement après l’établissement de l’état des reliquats avec la participation effective du bureau exécutif national du Syndicat national de la santé, de l’Action sociale et de la Promotion de la Femme. Ce reliquat s’élève à près de 5 millions de francs F CFA.
Les deux parties ont accepté  l’adoption d’un chronogramme d’exécution  des autres points de revendication sous la supervision du bureau exécutif national du Syndicat national de la santé, de l’Action sociale et de la Promotion de la Femme.
 Enfin, pour le point relatif aux fonds générés par la cantine de l’institut, les deux parties ont convenu d’accorder annuellement  une enveloppe de trois cent mille (300 000) F CFA pour le financement des activités du comité syndical.
Avec ces accords, le comité syndicat de l’INFSS dirigé à l’occasion par le secrétaire général adjoint, Lassana Keïta a décidé de suspendre le mot d’ordre de grève. C’était en présence des représentants du Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et du ministère de la Fonction publique.
CC-MSHP