Des Gouvernements des Etats-Unis et du Mali s’est tenu du 14 au 15 octobre 2015 à Azalai Grand Hotel; Bamako, Mali

“…nous devons nous unir pour prévenir, détecter, et lutter contre toute sorte de danger biologique - que ce soit une pandémie comme la grippe aviaire, une menace terroriste, ou même une maladie curable.”– Président Barack Obama, 2011
 
C’est pour matérialiser cette citation du président que ce séminaire s’est tenu avec le soutien absolu des autorités sanitaires du Mali.

Pour rappel plus de 80% des pays dont le Mali, ne répondent pas aux exigences du Règlement Sanitaire International de 2005 (RSI) à la date limite de juin 2012 fixée par l’Organisation mondiale de la Santé. De plus, compte tenu de la crise sécuritaire que traverse le pays depuis 2012 où il a fait l’objet d’une occupation par des Djihadistes et des narcotrafiquants dans sa partie septentrionale, le risque de bioterrorisme n’est pas exclu. Le pays qui vient d’évaluer son RSI, s’est engagé à appuyer le GHSA au Mali avec un engagement au plan haut niveau, notamment le Président de la République.
 
Les États-Unis contribuent activement au renforcement du Règlement sanitaire international (RSI) de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) à travers le Programme de sécurité sanitaire mondiale (GHSA). Le Mali est parmi les 17 pays d'Afrique de l'Ouest et d’Asie auxquels le Gouvernement américain a décidé d’octroyer des fonds pour mettre en œuvre le GHSA en vue de prévenir, détecter, et répondre aux menaces des maladies infectieuses. Le GHSA est une initiative internationale qui vise à aider les pays à se préparer pour la prévention et la gestion épidémies pouvant survenir tout en respectant les normes internationales et les directives relatives aux informations sanitaires contenues dans le RSI et les autres dispositions pertinentes de l'OMS (2005), l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
 
Au cours des trois dernières décennies, la plupart des maladies infectieuses émergentes, au niveau mondial (par ex. : le virus de l'immunodéficience humaine, le VIH/SIDA, l’influenza aviaire hautement pathogène, l’IAHP, le syndrome respiratoire aigu sévère, le SRAS, la maladie du virus Ébola, MVE) ont été transmises par les animaux. Des maladies d’origine animale auxquelles l’homme est sensible représentent des risques mondiaux de santé publique qu’il convient impérativement de combattre ou prévenir à tous les niveaux, y compris mondial. Le concept « Une santé » est né de la prise en compte des grandes opportunités liées à la protection de la santé publique par des politiques de prévention et de contrôle des pathogènes au niveau des populations animales à l’interface homme/animal/environnement.
 
Le Gouvernements américain appuie le Gouvernement du Mali pour organiser cet atelier de planification en vue d’identifier les activités prioritaires et les partenaires pour la mise en œuvre du programme de renforcement de la capacité du Gouvernement du Mali à détecter et prévenir les menaces de maladies infectieuses et à riposter efficacement.
 
But et Objectifs du séminaire
Le but de l'atelier est d’offrir un cadre de concertation aux experts en sécurité sanitaire du gouvernement malien et ses partenaires notamment américains, dont le Centre de Contrôle et de Prévention des maladies (CDC) et l'Agence américaine pour le développement international (USAID). Ce forum contribuera à terme  à concentrer les interventions sur le renforcement du système de santé au Mali et amener la planification du GHSA dans ce sens. Il offrira également l'occasion d'identifier la voie à suivre pour parvenir à un plan national de mise en œuvre du GHSA.
 
Les objectifs spécifiques sont :
1    S’assurer que les partenaires techniques et financiers (PTF) appuyant le Gouvernement du Mali ont la même compréhension des priorités de santé humaine et animale, y compris les plans relatifs au Règlement sanitaire international ;
2    Partager la vision, l’état de la mise en œuvre et les préoccupations du Gouvernement du Mali et des partenaires locaux en matière de sécurité sanitaire mondiale pour une meilleure appropriation et une mise en œuvre efficace ;
3    Échanger sur les mécanismes de collaboration multidisciplinaire et multisectorielle entre les acteurs gouvernementaux et tout autre acteur en matière de convergence entre la santé humaine, animale et environnementale ;
4    Déterminer les prochaines étapes pour aligner la planification du GHSA du Gouvernement malien, celle du Gouvernement américain et des organismes partenaires.
 
Les résultats attendus :
1    Identification d’opportunités pour la coordination et la gestion du GHSA ;
2    Clarification des rôles et des contributions des acteurs dans les domaines du GHSA ;
3    Contribution à la formulation d’une feuille de route pour la mise en œuvre du GHSA au Mali.
 
Pour atteindre ces résultats, Sept groupes thématiques ont été constitués :
• Système national de laboratoires
• Bio-sûreté et Biosécurité
• Résistance antimicrobienne
• Zoonoses  
• Gestion des urgences
• Systèmes de surveillance (santé animale et humaine)
• Systèmes d’information (santé animale et humaine)

Il a débuté le Mardi 13 Octobre 2015 à l’hôtel La Coccinelle pour une durée de trois jours.

Organisé par le Ministère de la santé et de l’Hygiène publique du Mali à travers l’Agence Nationale de Télésanté et d’informatique Médicale (ANTIM) et  le projet USAID KeneyaJemu Kan. A cet effet les travaux ont commencé par la présentation du rapport préliminaire sur l’état des lieux de l’utilisation des TIC dans le domaine de la Santé au Mali par Dr Aly Barry après Dr Ousmane Ly (Directeur de l’ANTIM) a fait une présentation des outils numérique de l’ANTIM.

les discussions étaient autour des points suivants :

-la durabilité des projets

-les problèmes des réseaux télécom ;

-les problèmes d’électricité ;

-les besoins des utilisateurs finaux ;

-l’interopérabilité des outils utilisés ;

-etc.

L’objectif est d’avoir une compréhension commune du paysage de la santé numérique actuelle au Mali et de construire une feuille de route de projet basé sur l’interopérabilité, la collaboration et l’entrainement pour obtenir des résultats.

·      comprendre comment le projet s’inscrit dans l’existant du pays en termes d’outils, de ressources et d’infrastructure

·      comment le projet peut initier une relation de travail étroite avec l’ANTIM qui est le bureau de la télésanté du Ministère de la santé et l’Hygiène Publique

·      soutenir l’interopérabilité et la communication ouverte entre les partenaires

·      définir les technologies qui peuvent être le plus applicable pour la phase pilote et le passage à l’échelle

Comme résultats attendus on a :

·      développement d’un cadre de projet  ou note stratégique basée sur l’évaluation du paysage et des résultats de la réunion

·      soutenir le lancement d’un groupe de travail locale mHealth organisé par l’ANTIM pour le partage accru des connaissances à travers les projets et initiatives du domaine dans le pays.

Le nouveau  ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Marie Madeleine Togo, a officiellement pris fonction ce jeudi 1er octobre 2015. La cérémonie a commencé par un tête-à-tête entre les deux personnalités. Les deux ministres ont ensuite co-présidé une rencontre avec le personnel composé des membres du cabinet, du Secrétaire général et les responsables des services centraux, des services rattachés et des services personnalisés.

Dr. Marie Madeleine TOGO est le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. 

Dr. Marie Madeleine Togo, 61 ans, a fait ses premières armes en médecine dans les années 80 avant d’être au service de néphrologie de l’hôpital du Point G et à l’hôpital Gabriel Touré qu’elle dirigea de 1999 à 2004.
Elle consacre l’année 2005 aux soins des malades au Centre de Santé de Référence de la Commune V de Bamako. L’enfant de Pel Maoudé (Cercle de Koro- Région de Mopti) est nommée conseillère technique au ministère de la Santé en novembre 2007. Depuis février 2014, elle est inspectrice de santé au service de la bonne marche du système sanitaire de notre pays.
1982, c’est l’année où Mme Marie Madeleine Togo a soutenu sa thèse de doctorat avant de se spécialiser en anesthésie et réanimation au C.H.U. de Clermont-Ferrand en France (DES). Assoiffée de connaissances, elle développe ensuite ses capacités en médecine de catastrophe au C.H.U. d’Amiens, toujours en France. Cerise sur le gâteau, elle enrichit son CV par un certificat du cours supérieur d’épidémiologie à Bamako en 2004.
Son dévouement lui a valu la décoration de chevalier de l’Ordre du mérite de la santé en 2009 et de chevalier de l’Ordre national du Mali en 2015. Le nouveau ministre de la Santé remplace Ousmane Koné, qui n’est pas médecin, mais qui a eu le mérite de réussir le combat contre Ebola. Mais Mme Marie Madeleine Togo dispose de deux atouts de taille : le professionnalisme et sa parfaite maitrise du système de santé.

Ce mardi huit (08) septembre 2015 a débuté l’atelier de partage sur l’outil e-TIQH à l’Institut National de Recherche en Santé Publique  (INRSP) de Bamako au Mali.

Cet atelier se déroulera en  deux  (02) jours allant  du 08 au 09 Septembre 2015.

Il est placé sous la présidence de la Direction Nationale de la Santé (DNS) et financé par La Fondation NOVARTIS à travers  la Nouvelle Initiative pour un Développement Durable (NIDD).

Cet atelier a enregistré la participation des représentants des services centraux, rattachés du ministère de la santé et des ordres professionnels de la santé : DNS, ANEH, ANTIM, DPM, CEPRIS, CPS santé, DNPSES, DNSD, CREDOS,  CADD, CNOM, CNOSF, FENASCOM

La cérémonie d’ouverture a été marquée par deux interventions, l’allocution du représentant de la Fondation NOVARTIS et coordinateur du projet NIDD,  Dr Aly BARRY et les mots d’ouverture  du représentant de la Directrice Nationale de la Santé,  Dr Ibrahim  PLEA.  Dans son intervention le représentant  de la Fondation NOVARTIS a souhaité la bienvenue aux participants. Dr Aly BARRY  a exprimé sa gratitude et ses sincères remerciements au représentant de la Directrice Nationale de la Santé pour la première fois à la spontanéité  et à la promptitude auxquelles la direction a su fait preuve d’acceptabilité et la diligence dans l’appropriation du processus de mise en œuvre de cet atelier. Pour terminer, il a fait l’historique de la Fondation Novartis au Mali de l’appellation de la fondation Ciba-Geigy à la Fondation Novartis pour un Développement Durable - FNDD) actives au Mali en 1979  et suite aux besoins forts en santé de la population, la Fondation a mis en œuvre des projets socio- sanitaires à partir de l’année 2001, un  projet pilote dans la commune rurale de Cinzana dans la région de Ségou pour une durée de 5 ans et un projet intégré de santé et d’activités mutualistes (PISAM).

Dans son intervention le représentant de la Directrice Nationale de la Santé a remercié la Fondation NOVARTIS pour l’initiative  prise. Selon lui la disponibilité d’un outil d’évaluation de la qualité et de l’amélioration de la santé est indispensable et une opportunité du moment car la direction nationale était dans cette optique d’élaborer un outil similaire. Donc cet outil sera la bienvenue  donc il a demandé aux participants d’une meilleure participation pour l’amélioration et l’adaptation de cet outil d’évaluation si précieux et déclare ouvert l’atelier d’échange  sur l’outil d’évaluation de la qualité et d’amélioration de la santé  e-TIQH.   

L’outil e-TIQH en anglais « Electronic Tool for the Improvement of Quality of Health », est un outil d’évaluation et d’amélioration de la qualité de l’offre des services de santé. Cet outil d’évaluation a été développé par le projet Accès à Ifrakara en Tanzanie en collaboration avec la Fondation Novartis. En Novembre 2011 au cours d’un forum international sur la qualité des soins à Dar Es Salam, l’outil a été présenté et apprécié comme un des outils d’amélioration de la qualité de l’offre de services de santé. Il est aujourd’hui adopté et utilise pour évaluer et améliorer la qualité de l’offre des services dans l’ensemble des structures de la pyramide sanitaire de la Tanzanie. Au regard des résultants forts encourageant atteints avec l’introduction de  e-TIQH en Tanzanie, la NIDD (Nouvelle Initiative pour un Développement Durable) a sollicité et obtenu de son principal partenaire la Fondation Novartis l’autorisation et l’accompagnement pour introduire e-TIQH au Mali. IL est bien entendu que pour être introduit et utilise au Mali, l’outil doit faire l’objet d’abord d’un partage puis d’une adaptation au contexte national de la santé suivie d’un test et d’une validation.

Le but de l’atelier est de partager l’outil dans son intégralité avec les responsables du Ministère en charge de la santé en vue de son introduction comme outil d’évaluation et d’amélioration de la qualité de l’offre des services de santé au Mali.

Les objectifs assignés à cet atelier sont de faire connaitre  et amender  de l’outil e-TIQH d’évaluation et d’amélioration de la qualité des services de santé et proposer un plan de validation de e-TIQH par les autorités nationales de la santé du Mali.

Dans le cadre du recrutement d’un physicien médical, la Direction des Ressources Humaines (DRH) secteur santé et développement social recherche au compte de l’hôpital du Mali, un physicien médical pour assurer la poursuite des activités de son centre de radiothérapie.

Toute personne intéressée par le présent avis et ayant des compétences dans ce domaines est prié de prendre attache avec la DRH-SSDS, route de l’aéroport, 

Télephone: 20 28 00 55 / 20 28 00 75. Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Toute information complémentaire se trouve sur le site de la DRH à l’adresse www.drh.sante.gov.ml

Niena, chef lieu d'arrondissement situé à environ 75 km de Sikasso, a un nouveau Centre de santé de référence. Ce joyau sanitaire a été inauguré ce lundi 24 août par le Présidente de la République, chef de l'État, Ibrahim Boubacar KEITA. L'événement s'est déroulé en présence de plusieurs membres du gouvernement et de l'ambassadeur du Royaume des Pays Bas qui ont financé ce centre à hauteur d'1milliard 9millions de nos francs.

Ce CSREF permettra de répondre au besoin en soins de santé des 151 941 habitants du district sanitaire de Niéna. 
Il faut retenir que, à Niéna, sur les 35 706 femmes en âge de procréer, 7597 grossesses sont attendues par an. 

Le ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique, Ousmane KONE est depuis 48heures en visite dans le cercle de Kadiolo. L'objectif de cette visite est d'évaluer le bilan du projet de mise en oeuvre des Soins essentiels dans la communauté (SEC). Ce projet est, depuis 2012, mis en oeuvre dans les cercles de Koutiala et de Kadiolo par l'ONG Save The Children en partenariat avec l'Association des municipalités du Mali (AMM) et la Fédération nationale des associations de santé communautaire (FENSACOM). En janvier 2015, tout en s'engageant à assurer à 50% le salaire des agents de santé communautaires (ASC) par les collectivités; Save the Children a réussi a faire prendre en charge les 50 autres pour cent du salaire des 72 ASC par les mairies. Cela a permis aux habitants des zones retenues de bénéficier des soins essentiels au sein de leur communauté à un coût abordable. Le paquet de soins de santé offert dans ce cadre comprend le traitement du palu simple, de la toux-rhume, des diarrhées, de la pneumonie simple, de la malnutrition. Comment assurer la pérennité de cette stratégie d'accès aux soins essentiels après le retrait en décembre prochain du partenaire financier ? Cette question fait l'objet de réflexions engagées par le département de la santé et ses partenaires dans ce projet. Dans les villages de Perasso et de Ziangolodougou, les habitants ont demandé au ministre Koné d'user de tous les moyens pour éviter la rupture des soins essentiels dans leurs Communautés (SEC). Grâce aux SEC assurés par les Agents de santé communautaire (ASC) le taux de mortalité et de morbidité maternel néonatal et infantile, et celui de la nutrition ont sensiblement baissé dans la zone. 

Le ministre est accompagné lors de cette mission par des directeurs de ses services techniques et les autorités administratives de la 3e region.