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Discours de madame le Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique à la cérémonie de lancement de la journée Mondiale couplée à la semaine nationale de lutte contre contre le paludisme (le 25 avril 2016 au CICB)

Mesdames, Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;

Monsieur le Président de la Commission santé de l’Assemblée nationale ;

Honorables députés élus de la Commune III ;

Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement ;

Excellence Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs et corps diplomatiques accrédités au Mali ;

Monsieur le Gouverneur du district de Bamako ;

Monsieur le Maire de la commune III du district de Bamako ;

Monsieur le chef de file des Partenaires Techniques et Financiers ;

Mesdames/Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers ;

Mesdames, Messieurs les membres des Secrétariats Généraux, des Cabinets et des services centraux du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et des départements ministériels ici présents ;

Distinguées Notabilités de Bamako ;

Mesdames, Messieurs les Représentants de la presse publique, privée et du RECOTRADE;

Honorables invités, en vos titres, grades et qualités ;
Mesdames, Messieurs,

C’est pour moi un grand honneur et un agréable devoir que de prendre la parole en cette solennelle cérémonie de lancement de la Journée Mondiale couplée à la semaine nationale de Lutte contre le Paludisme.

Le 25 avril, faut-il le rappeler, a été institué par l'Assemblée Mondiale de la Santé en 2007, comme Journée Mondiale de Lutte contre le Paludisme.

L’objectif principal de cette Journée est de renforcer le plaidoyer et la mobilisation sociale autour des stratégies de lutte contre le paludisme.
Cette année, le Mali à l’instar de la communauté internationale célèbre cette 9ème Edition sous le thème « En finir pour de bon avec le paludisme ».

Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,

Le Rapport 2015 de l’Organisation Mondiale de la Santé souligne que le paludisme constitue aujourd’hui un réel problème de santé publique dans plus de 90 pays représentant environ 3,2 milliards de personnes, soit 40 % de la population mondiale.

L’Afrique reste toujours le continent le plus touché ; 80% des décès dus au paludisme surviennent dans 15 pays localisés en Afrique subsaharienne.

Au Mali, les statistiques sanitaires de 2015 font état de 2 369 245 cas de paludisme dont 686 017 cas graves ; 797 322 cas ont été enregistrés chez les enfants de moins de 5 ans et 117 002 cas chez les femmes enceintes. Le nombre de décès enregistré était 1 978, soit un taux de létalité de 0,89 pour mille.

Sur le plan économique, le paludisme affecte la croissance économique annuelle de notre pays de 1,3 % du fait de l’absentéisme au travail ou à l’école.

Selon une étude menée par l’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP), les pertes économiques dues au paludisme sont estimées à 72 milliards de francs CFA par an.

Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,

Face à ces problématiques d’une extrême gravité, notre Pays, avec l’appui de ses Partenaires Techniques et Financiers a entrepris des actions synergiques de lutte contre cette maladie. Ainsi, en 2015 plus de 26, 063 866 876 milliards FCFA ont été engagés dans la lutte contre le Paludisme.
Cet important engagement financier a permis de faire des réalisations importantes.

Notre pays, le Mali a adhéré aux différents engagements internationaux et a participé au Sommet Africain des Chefs d’Etat et de Gouvernement tenu à Abuja au Nigeria sur la lutte contre le paludisme.
Ces engagements procèdent de la volonté des plus Hautes Autorités du pays de tout mettre en œuvre pour combattre cette maladie qui est aussi un problème de développement. Cette volonté politique, dis-je, s’est traduite par l’élaboration des plans nationaux de lutte contre le paludisme dont le dernier en date est celui de la période 2013 – 2017.

La collaboration entre l’Etat et ses partenaires a contribué à la réduction du taux de mortalité infanto-juvénile de près de 50% entre 2006 et 2012.

Ainsi, nonobstant encore une forte prévalence, il n’en demeure pas moins que les progrès enregistrés dans la lutte contre le Paludisme sont réels et remarquables.

A cet effet, permettez-moi, Honorables invités, d’adresser au nom du Gouvernement de la République du Mali et au mien propre, mes sincères remerciements à tous les partenaires qui ont accompagné et qui continuent à accompagner le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique dans la lutte contre le paludisme, un véritable fléau.

Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,

Le Gouvernement de la République du Mali et les Partenaires Techniques et Financiers, ont pris des engagements forts et historiques dans la mobilisation des ressources pour lutter contre le paludisme, comme en témoignent les nombreux actes pris dans le cadre de la gratuité des antipaludiques.

On peut citer entre autres : l’Initiative du Président Américain et le Fonds Mondial de lutte contre le Paludisme, la Tuberculose et le Sida.

Un nouvel espoir est donc né pour la population malienne vers l’élimination du paludisme et nous devons mettre en œuvre des stratégies innovantes basées sur le développement de la recherche pour une couverture universelle des populations par des services intégrés de lutte contre le paludisme.

Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,

La lutte contre le paludisme n’est pas seulement thérapeutique, elle est aussi préventive. Cette prévention est menée dans la recherche de produits nouveaux (vaccin entre autres), la surveillance de la sensibilité des antipaludiques et la résistance des vecteurs du paludisme aux insecticides.

A cet égard, le Centre de Recherche et de Formation sur le paludisme (MRTC) déploie des efforts importants non seulement pour le pays mais aussi pour toute l’humanité.

Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,

La mise en œuvre et la pérennisation de la lutte contre le paludisme sont essentielles à la réalisation de nombreux Objectifs pour le Développement Durable dans nos pays les plus touchés par la maladie. Aussi, sans réduction significative du fardeau du paludisme, les autres objectifs seront difficiles à atteindre notamment ceux ayant trait à la mortalité infantile et à la santé maternelle.

Le progrès réalisé dans la lutte contre le paludisme est l'une des histoires les plus impressionnantes du développement. Cependant, ce progrès demeure fragile et incomplet.

Le Mali a reçu un prix pour récompenser ses progrès en matière de lutte contre le paludisme. Il s’agit du Prix d’excellence attribué au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA pour la meilleure progression en matière de contrôle du paludisme entre 2011 et 2015 à la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement le 29 janvier 2016 à Addis-Abeba en Ethiopie.

Aujourd'hui, Journée mondiale de lutte contre le paludisme, est une opportunité qui m’est offerte, pour inviter les partenaires locaux et internationaux à intensifier leurs efforts et leurs investissements dans la lutte contre le paludisme. Un engagement fort de tous et de chacun, permettra à l’Afrique d’économiser 12 milliards de dollars par an.

Aucun enfant ne devrait mourir à cause d’une piqûre de moustique, pourtant le paludisme tue encore un enfant toutes les deux minutes.

Aujourd’hui, les dirigeants en Afrique, en Asie et en Amérique se sont engagés à arrêter complètement la transmission du paludisme.

Nous pouvons devenir la génération qui éliminera le paludisme, une des maladies les plus meurtrières de l’humanité.

Éliminer le paludisme est essentiel pour atteindre les objectifs de développement durable, et doit rester une priorité pour la communauté mondiale de développement.

Vive la coopération bilatérale et multilatérale pour un Mali sans paludisme. Sur ce, je déclare lancée la journée mondiale/Semaine nationale de lutte contre le paludisme au Mali.

Je vous remercie!

Lutte contre le paludisme : UN MALI EXEMPT DE PALUDISME EST POSSIBLE

C’est possible, à condition d’appliquer des mesures concrètes et multi-sectorielles et d’allouer des ressources suffisantes à l’élimination de la maladie

« En finir pour de bon avec le paludisme » est le thème de la 9è édition de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme et le résultat pour lequel le gouvernement s’est engagé à l’horizon 2030. La journée a été célébrée, hier, au Centre international de conférences de Bamako (CICB) sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Mme Togo Marie Madeleine Togo. Elle avait à ses côtés l’ambassadeur des États-Unis au Mali, Paul A. Folmsbee, le représentant de l’OMS, Lucien Manga, et de nombreux invités.

Cette journée offre l’opportunité de renforcer le plaidoyer et la mobilisation sociale sur les stratégies de lutte contre le paludisme. Elle vise aussi à renforcer la sensibilisation des ménages et des communautés du pays sur l’importance de la prise en charge correcte du paludisme et à intensifier la communication sur la maladie avec l’implication de tous les intervenants de la lutte contre le paludisme pour réduire la mortalité néonatale et infantile et son impact au sein de la communauté.

Pour le ministre de la Santé, c’est un nouvel espoir qui est né pour la population malienne d’aller à l’élimination du paludisme dans le cadre des objectifs pour le développement durable. Pour cela, dit-elle, nous devons engager des stratégies innovantes basées sur le développement de la recherche pour une couverture universelle des populations par des services intégrés de lutte contre le paludisme.

Le rapport de 2015 de l’OMS souligne que le paludisme constitue aujourd’hui un réel problème de santé publique dans plus de 90 pays représentant environ 3,2 milliards de personnes, soit environ 40% de la population mondiale, a indiqué Mme Togo Marie Madeleine Togo. « L’Afrique reste toujours le continent le plus touché par le paludisme, car 80% des décès dus au paludisme surviennent dans 15 pays localisés en Afrique subsaharienne », a-t-elle noté. « Au Mali, les statistiques sanitaires de 2015 font état de 2 369 245 cas de paludisme dont 686 017 graves et 1978 décès, soit un taux de létalité de 8,9% », a-t-elle précisé. Au plan économique, a chiffré le ministre Togo, le paludisme affecte la croissance économique annuelle de notre pays de 1,3% du fait de l’absentéisme au travail ou à l’école. Selon une étude menée par l’Institut national de recherche en santé publique (INRSP), les pertes économiques dues au paludisme s’élèvent à 72 milliards Fcfa.

Face à cette problématique très préoccupante, notre pays, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, a noué des synergies pour lutter contre la maladie. « Cet important engagement financier a permis de faire d’importantes réalisations et d’obtenir des résultats forts appréciables », a confirmé Mme Togo Marie Madeleine Togo.

ENVIRON 15 MILLIARDS FCFA. En livrant le message de la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Lucien Manga a noté que le thème de cette année souligne la nécessité d’accélérer et de maintenir les efforts visant à vaincre ce fléau. Au cours de la décennie écoulée, a-t-il expliqué, la solidarité mondiale et les mesures concrètes prises pour éliminer le paludisme ont permis d’en réduire l’incidence. Entre 2000 et 2015, la morbidité et la mortalité liées au paludisme ont ainsi reculé, respectivement, dans notre région de 42% et 66%. Ce succès est imputable à l’engagement exceptionnel des individus et des ménages, des familles et des collectivités, des personnes soignants, des autorités nationales et des partenaires. « Malgré les progrès remarquables accomplis, le paludisme reste un problème majeur de santé publique et de développement en Afrique, un continent qui enregistre 80% de la morbidité et 90% de la mortalité mondiale liées au paludisme en 2015. De plus, l’Afrique abrite 13 des 15 pays qui supportaient environ 80% de la charge de morbidité mondiale due au paludisme », a averti Lucien Manga.

Beaucoup reste donc à faire pour concrétiser notre vision d’une région exempte de paludisme, a-t-il souligné. Mais la solidarité mondiale agissante qui œuvre pour un monde sans paludisme a été confirmée dans les objectifs de développement durable, l’ambition étant d’éliminer le paludisme à l’horizon 2030. Le représentant de l’OMS a assuré qu’une Afrique exempte de paludisme était possible, à condition d’assurer une coordination solide et la mise en œuvre de stratégies et d’initiatives appropriées, tout comme l’application de dispositifs de financement efficaces, ainsi que l’élaboration de processus garantissant le suivi des progrès réalisés. Cela permettra de renforcer et d’exploiter la solidarité mondiale et régionale existante et de transformer l’élimination du paludisme en un mouvement social continental. Le représentant de l’OMS a, dans ce sens, lancé un appel aux pays pour qu’ils appliquent des mesures concrètes et multisectorielles et qu’ils allouent des ressources suffisantes à l’élimination du paludisme. « Nous devons nous appuyer sur les succès du passé et redoubler d’efforts dans la lutte contre cette maladie », a-t-il préconisé.

L’ambassadeur des États-Unis juge, pour sa part, qu’il reste beaucoup à faire pour bouter le paludisme hors de nos foyers. Cependant, dit-il, nous devons faire plus pour mieux protéger les femmes enceintes et les nouveaux nés du paludisme. Pour lui, accroitre l’accès aux services de santé pour les couches défavorisées est un investissement sûr et durable. Paul A. Folmsbee a rappelé que son pays, à travers l’Initiative présidentielle contre le paludisme (PMI), investit environ 15 milliards Fcfa dans la lutte contre le paludisme au Mali.

F. NAPHO (L'Essor)

 

 

 

Campagne nationale en faveur de la Planification Familiale : La Première Dame s’engage dans le Manding !

La Première Dame du Mali, Mme KEITA Aminata MAIGA, a signé le samedi 9 avril 2016 à Karan, dans District sanitaire de Kagaba, Region de Koulikoro, la Charte d’Engagement des Leaders du Mali en faveur de la Planification Familiale (PF). Cet évènement d’importance a eu lieu en marge du lancement de la 12ème édition de la Campagne Nationale en faveur de la Planification Familiale.

Outre l’épouse du Chef de l’Etat, le Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr. Marie-Madeleine TOGO, le Ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme SANGARE Oumou BA, le Président du Conseil Economique Social et Culturel, M. Boulkassoum HAIDARA, ainsi que de nombreuses autres personnalités ont effectué le déplacement à Karan pour marquer leur intérêt pour la PF.

Le thème de la présente édition : « L’engagement constructif des leaders et des décideurs en faveur de la Planification Familiale pour une jeunesse épanouie et un développement durable », en dit long sur les ambitions de cette pratique qui a commencé à marquer le pas. Il ambitionne aussi d’amener les leaders d’opinion à s’impliquer davantage dans cette problématique afin de contribuer de façon significative à la réduction des grossesses indésirables, multiples et rapprochées au sein de famille conformément aux Objectifs du Développement Durable (ODD).

Par le passé, le Mali a été un pionnier dans le domaine de la PF ; en effet, les premières campagnes de sensibilisation auprès des populations ont débuté au début des années 1970. Elles visaient à amener celles-ci à appréhender l’importance de la PF comme moyen essentiel de maintenir l’équilibre et le bien-être au sein de la famille.

Malgré des efforts méritoires, les résultats obtenus restent largement en deçà des attentes. Et selon les dernières Enquêtes Démographiques et de Santé 2012-2013 (EDS), le taux de prévalence reste encore de 10% et la moyenne du taux de fécondité tourne autour de 6,1 enfants par femme.
Néanmoins, l’engagement de nombreuses personnalités pour la cause de la Planification Familiale est constant et mérite d’être salué. Les organisateurs de l’évènement ont tenu à leur rendre un hommage appuyé pour cette dédicace. C’est ainsi que Madame la Première Dame fut désignée Grande Championne et reçut, en guise de reconnaissance pour services rendus, une distinction honorifique. Elle partage ce privilège avec Mmes les Ministres en charge de la Santé et de la Promotion de la Femme.
L’évènement de Karan fut aussi une formidable tribune de plaidoyer en faveur de la PF. En tant que chantre de e combat, Mme la Première Dame ne pouvait pas rater une telle opportunité pour attirer l’attention des autorités et des populations sur les dangers des grossesses rapprochées. Dans une adresse très suivie, elle soutiendra que « … Il est incontestable que les grossesses rapprochées fragilisent les mères au risque de perdre la vie en la donnant. Il y a également la difficulté, voire l’impossibilité de trouver à la fois l’énergie et le temps nécessaires à consacrer à l’équilibre de la famille ».

Dans son vibrant plaidoyer, l’épouse du Chef de l’Etat dira tout le bien qu’elle pense de la PF : « … Le planning familial préserve la mère, assure l’épanouissement de l’enfant et permet la réalisation de l’épouse en tant que citoyenne à part entière. Le planning familial permet à l’enfant de grandir dans un meilleur environnement et multiplie ses chances d’avoir une bonne santé physique ».

Mme la Première Dame a notamment insisté sur l’attention à accorder aux jeunes adolescents qui sont l’avenir de la Nation. A ce propos, elle a salué les efforts du Gouvernement, des partenaires techniques et financiers qui sont de nature à obtenir des résultats probants dans le domaine de la Planification Familiale.

En outre, elle a tiré la sonnette d’alarme : « … Cependant, la natalité au Mali reste galopante et au vu des statistiques démographiques, notre pays verra sa population tripler dans les quinze prochaines années. C’est inquiétant ! Tous les secteurs de développement socioéconomique seront affectés. Nous sommes tous interpellés ! Nous devrons relever les nombreux défis aussi bien dans le domaine de l’offre des services de qualité que dans celui de la mobilisation pour la demande des services notamment chez les jeunes adolescents ».

Enfin, Mme KEITA Aminata MAIGA a délivré un message très persuasif invitant les publics-cibles à voir dans les centres de Planning Familial des lieux d’éducation des adolescents pour une maitrise de leur santé reproductive.
S’adressant aux leaders religieux et traditionnels, elle les a invités à s’investir de façon soutenue dans la mise en œuvre d’une politique renforcée du Planning Pamilial.
Pour soutenir les efforts des acteurs de la PF, des livres pour soutenir la formation leur ont été remis.

Le samedi à Karan, ce fut une fête mémorable avec, à l’affiche, des sketchs, des prestations d’artistes et surtout un imposant défilé des chasseurs de la région.
Dernière acte de cette journée que le Manding n’oubliera pas de sitôt, Mme l’épouse du Chef de l’Etat a reçu une imposante délégation des notabilités de Karan qui lui ont formulé des bénédictions et prié, avec ferveur, pour le retour de la paix et de la stabilité au Mali.

 

Présidence de la République du Mali

 

 

 

IntraHealth souhaite une bonne Semaine Mondiale au Personnel de Santé du Mali

 

A l’occasion de la Semaine Mondiale du Personnel de Santé, du 03 au 09 Avril, IntraHealth Mali se joint à l’USAID Mali pour célébrer les agents de santé qui luttent chaque jour afin d’offrir des soins et des services de qualité à leurs communautés.
Le personnel de santé est défini comme "l’ensemble des personnes dont l’activité a pour objet essentiel d’améliorer la santé". Au Mali comme partout dans le monde, les agents de santé sont soumis à un stress et une insécurité croissants face à un environnement de plus en plus complexe.
C’est pourquoi nous profitons de cette journée pour féliciter tous les professionnels du secteur de la santé et par la même occasion reconnaître le travail de 20 prestataires de santé champions, pour leur contribution de taille à l’amélioration du système de santé du Mali.
1. M. Moriba Sinayoko,
‘‘Je n’ai pas eu la chance de faire des études mais je me sens aussi utile que les médecins car je contribue à la qualité des soins à travers l’hygiène et l’assainissement de l’hôpital. En plus de cela, j’apporte réconfort et soutien aux malades à des périodes critiques de leur vie’’. M. sinayoko est Technicien de surface et brancardier au bloc opératoire de l’hôpital Fousseyni de Daou de Kayes depuis bientôt 30 ans. ‘‘ Je remercie IntraHealth d’avoir pensé à moi car très souvent notre travail n’est pas reconnu’’.
2. Pr Samba Sow,
Il a été sans doute l’un des agents de santé les plus en vue en 2016. Champion de la riposte malienne contre la fièvre hémorragique à Virus Ebola, Pr Sow est le coordonnateur du Centre Opérationnel d’Urgence. Au four et au moulin, sa promptitude a permis au Mali d’éviter une des plus graves épidémies de son histoire.
3. Mme Touré Djeneba Togora,
Elle est la cheville ouvrière de la mise en place et la maintenance du nouveau système informatisé de gestion des ressources humaines au Mali (IHRIS). Une base de données de plus de 25.000 agents dont 15.000 prestataires de la santé. Aujourd’hui le système permet l’utilisation des données pour la prise des décisions rapide et efficace.
4. Dr Kamissoko Madi,
‘‘Les ressources humaines constituent le socle de toute intervention en santé. L’investissement des prestataires de la vaccination a été énorme dans l’aboutissement du processus d’élimination du poliovirus sauvage en 2008 au Mali’’. Il est chargé de surveillance épidémiologique à la Section Immunisation de Direction Nationale de la Santé.
5. Mme Touré Aminata Dagnoko,
Après avoir perdu sa mère dans les suites de couche à cause d’une hémorragie du Post-Partum, Aminata a passé 4 décennies à lutter contre la mortalité maternelle. D’abord comme sage-femme praticienne au centre de protection maternelle et infantile de Mopti, puis à l’hôpital Gabriel Touré où elle a sauvé la vie de centaines de femmes avant de rejoindre la Division de la Santé Familiale et Communautaire du Ministère de la Santé. ‘‘Pour être performant, l’agent de santé a besoin de sécurité et de meilleures conditions de travail’’.
6. Mme Mougnoussi Koné,
Sage-femme au CSREF de Ousoubidiangnan, Mme Koné a fortement contribué à l’offre des méthodes de planification familiale de longue durée dans son centre. ‘‘Un bon counseling PF entraîne une plus grande satisfaction du client et crée la confiance. C’est cela mon secret.’’
7. M. Issa Mahamane Cissé,
Assistant médical en Santé Publique, M. Cissé est chargé du Système d’Information Sanitaire et du Programme Elargi de Vaccination à la Direction Régionale de la Santé de Gao. Son dévouement a permis d’assurer la continuité des services de vaccination dans la région ainsi que la remontée des informations de la surveillance épidémiologique pendant l’occupation de la région par les groupes armés en 2012.
8. Pr Toumani Sidibé,
Ancien directeur national de la santé et du Centre de recherche d'étude et de documentation pour la survie de l'enfant (Credos), le Pr Sidibé est un champion de la recherche action. Il a été à l’origine de plusieurs stratégies qui ont contribué à la réduction de la mortalité infanto juvénile au Mali. ‘‘La PCIME par exemple a amélioré les performances des agents de santé et la qualité des soins prodigués. Elle a davantage rapproché les soins de la communauté et a été renforcé avec l’utilisation actuelle des agents de santé communautaire’’.
9. Dr Koné Diahara Traoré,
Directrice Régionale de la Santé à Koulikoro, elle a joué un rôle très important dans la décentralisation de la prise charge des cas de fistule dans sa région.
Elle collabore avec plusieurs partenaires techniques et financiers pour relever les nombreux défis auxquels la région fait face.
10. Dr Binta Keita,
Directrice Nationale de la santé jusqu’en décembre 2015, Binta est gynécologue obstétricienne et a servi comme médecin au CHU Gabriel Touré et au Centre de Santé de Référence (CSRéf.) de la commune I. Pour résoudre la crise des ressources humaines en santé, nous avons initié l’approche des agents de santé communautaires pour que les services soient plus proches des populations dans le besoin.
11. Mme Coulibaly Mariam Konaté,
Fervente adepte de Pasteur : ‘‘Au lieu de s'ingénier à tuer les microbes dans les plaies ne serait-il pas raisonnable de ne pas les introduire’’. Mme Coulibaly est technicienne d’Hygiène et d’Assainissement, à l’hôpital de Sikasso, et responsable de la gestion des déchets biomédicaux.
12. Pr Amadou I. Dolo,
‘‘Une parturiente qui entre vivante dans une maternité doit en sortir vivante avec un nouveau-né en bonne santé qui assurera le développement futur de son pays. Pour cela nous devrions investir davantage pour former plus de prestataires qualifiés et réduire les disparités entre villes et campagnes’’.
Le Professeur Dolo, point focal de la Vision 2010, a joué un rôle très important dans l’essor de la gynécologie obstétrique au Mali. Fondateur de la SOMAGO il a entre autres lancé la formation des spécialistes au Mali.
13. Dr Arkia Diallo,
‘‘Le prestataire de santé est le moteur du système et il doit être au centre de toutes les décisions concernant l’offre des services’’.
Médecin chef du Cercle de Kangaba en 1977, Dr Doucouré a été une des pionnières de la promotion de la planification familiale au Mali pendant son séjour à la tête de la Division Familiale et Communautaire du Ministère de la santé.
14. M. Zana Coulibaly,
‘‘Une fois j’ai été obligé d’aider une femme à cultiver son champ pour qu’elle puisse avoir le temps de me parler. La charge de travail des femmes font qu’elles ne pas toujours disponibles à écouter attentivement les conseils de santé que nous leur prodiguons’’. M. Coulibaly est Agent de santé communautaire de l’AMCP à Banamba, Koulikoro
15. Mme Dolo Oumou Diombélé,
Oumou est une championne de lutte contre la fistule au Mali. Coordinatrice de l’ONG Iamaneh Mali, dans le cadre du projet USAID/Fistula Mali, elle mène des actions de sensibilisation, de recrutement et d’assistance aux femmes souffrant de la fistule depuis plus de 15 ans au Mali de Kayes à Mopti.
16. Mme Assetou Zegué Dembélé,
Actuellement sage-femme maîtresse au CSRef de la Commune V du district de Bamako, Mme Dembélé a avec 30 années d’expériences pratiques. Elle a servi successivement dans des zones enclavées de Diabaly (Ségou), et de Kolondieba (Sikasso). Formatrice nationale en GATPA, Point focal PTME et Dépistage cancer du col, elle assure la formation clinique de centaines de stagiaires et étudiants.
17. Dr Sangaré Madina Ba,
Après une carrière bien remplie au Ministère de la santé ou elle fut entre autres médecin au centre de Protection Maternelle et Infantile de Kati et chef de division Santé Familiale et communautaire, Madina a passé les 20 dernières années dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des services de santé à grand Impact avec Care, UNICEF et USAID. ‘‘Il est impératif de renforcer les effectifs afin que le système de santé soit en mesure d’atteindre les objectifs nationaux de santé. Pour cela il faut une meilleure coordination des interventions et des acteurs’’.
18. Dr Jonas Kamaté,
Lors de la crise sécuritaire au nord du Mali, en 2012, l’afflux des malades et blessés vers l’hôpital de Gao totalement désorganisé, rendait très difficile l’accès de ces derniers aux soins. Malgré le risque pour lui et sa famille, Dr Kamaté est resté pour apporter son appui à la prise en charge des blessés. Il est actuellement Pharmacien à l’hôpital Fousseini Dao de Kayes.
19. Mme Mariétou Ousmane,
Après avoir passé 5ans au Centre de Santé de Communautaire de Gargouna, Mariétou, Infirmière obstétricienne, est actuellement responsable de la maternité de Gadeye. Elle a mis en place des approches novatrices de communication et d’implication des communautés avec l’appui des relais pour une meilleure utilisation des services de santé de la reproduction. Ses efforts ont fait du CSCom de Gadeye constitue une référence régionale en matière de qualité d’offre des services.
20. Mme Sidibé Rokiatou Bengaly,
Sage-femme de formation, Mme Sidibé est actuellement Point focal PTME et PF à la Direction Régionale de Santé de Ségou. Pendant ses 30 années d’expérience d’offre de services en santé maternelle et infantile, elle a servi à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Selon elle la sage - femme est incontournable dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile et l’accent doit être mis le renforcement de leur capacité, la supervision et le coaching.

 

 

 

Le volet ministère de la santé du projet GlobalHealth Security Activity (GHSA) financé par le CDC démarre sous l'impulsion du ministre

Ce mardi 05 avril 2016, le ministre a reçu l'équipe GHSA (Global Health Security Activity) et le représentant de l'agence fiduciaire de gestion en la personne de l'ancien ministre Makadji, pour discuter du démarrage imminent de ce projet en lien avec la sécurité sanitaire globale au Mali. Qui fait suite au programme lancé par le gouvernement américain et gérer par le CDC.

OOAS: Sélection des traducteurs, interprètes et autres prestataires indépendants de services de langues (Freelance)

 

L'Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) à travers son Service de Traduction et d'Interprétation envisage de redynamiser et d'actualiser sa base de données sur les traducteurs, interprètes et autres prestataires indépendants  de services de langues (freelance). En conséquence, elle invite tous les cabinets de traduction et d'interprétation ainsi que tous les  interprètes, traducteurs et autres réviseurs exerçant à titre individuel qui sont intéressés par le présent avis à envoyer leurs dossiers comprenant une lettre de motivation, une copie du dossier d'enregistrement officiel auprès d'une autorité compétente de votre pays ainsi que les références du compte bancaire de l'entreprise (pour les cabinets).

Les dossiers de candidature  doivent être également  accompagnés d'une copie du Curriculum  vitae  (CV)  du  principal  responsable  ou  du  professionnel  le  plus qualifié  (expérimenté) selon  le modèle  ci-joint,  plus  les copies de ses qualifications,  s'il  ou elle remplit  les conditions  suivantes  dans l'une  des trois langues  de  travail  de  la  Communauté  Economique des  Etats  de  l'Afrique  de l 'Ouest (Anglais, français, et Portugais)…

Pour en savoir plus télécharger l’avis en Anglais, français, et Portugais ci dessous

Visite du Centre National d'Appui à la lutte contre la Maladie (CNAM)

Mme la Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique Dr Marie Madeleine TOGO était hier au CNAM (Centre national d'appui à la lutte contre la maladie - L’ex Institut Marchoux) de Djicoroni-para pour s’imprégner de la qualité des services fournis par ces deux structures mais aussi échanger sur les obstacles auxquels les personnels de santés sont confrontés afin d’y remédier si possible pour satisfaire les trois grandes orientations du président de la République à savoir : l’amélioration des conditions de vie, la sécurité et la justice sociale.

Centre de dialyse Mali-Gavardo de Sébénikoro

C’était hier le 1er Avril que la Ministre de la Santé et de l'Hygiène Publique Dr Marie Madeleine TOGO a rendue une visite au centre de dialyse Mali-Gavardo de Sébénikoro  pour s’imprégner de la qualité des services fournis par ces deux structures mais aussi échanger sur les obstacles auxquels les personnels de santés sont confrontés afin d’y remédier si possible pour satisfaire les trois grandes orientations du président de la République à savoir : l’amélioration des conditions de vie, la sécurité et la justice sociale

Inauguration du CSCOM de KEROUANE

Kérouané a souffert du manque de maternité. Aujourd’hui, le rêve est devenu réalité grâce aux efforts conjugués de tous les fils et amis de la commune kérouané et leurs parténaires.

Leur effort de réhabilitation de leur centre de santé communautaire traduit leur engagement au coté du Gouvernement pour l’amélioration de la qualité des services dans nos structures de santé.

Avec un investissement de près 98 122 800 Francs CFA ( construction d'une nouvelle maternité, réhabilitation de l'ancien batiement du CSCom et la réalisation de 2 forages) les réssortissants de Kérouané viennent de donner aux agents de santé un cadre de travail adéquat qui permettra aux usagers de bénéficier de soins de qualité