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Discours (66)

CEREMONIE DE LANCEMENT DE LA FEUILLE DE ROUTE ET SIGNATURE DU MEMORANDUM : DISCOURS DU MINISTRE

Madame le Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé,

Mesdames, Messieurs les Partenaires Techniques et  Financiers du PRODESS,

Monsieur le Secrétaire général,

Monsieur le Chef de cabinet,

Mesdames, Messieurs les membres du Cabinet et du Secrétariat général,

Mesdames, Messieurs les représentants de la presse publique et privée,

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs

Le droit à la santé est la base des droits humains. Mais un grand nombre de femmes et de nouveaux nés dans les pays en voie de développement notamment ceux de l’Afrique ne jouissent  pas  pleinement de ces droits.

Ceci contribue au maintien de la mortalité maternelle et néonatale  à des taux  assez élevés dans ces pays. Cette situation est   aggravée  par la pauvreté surtout chez les femmes, les catastrophes naturelles, les conflits sociaux, les épidémies et les inondations qui ont tous un impact négatif sur le système de santé.
Honorables invités,

Mesdames, Messieurs

Selon le Rapport mondial de la santé 2005, la mortalité maternelle  en Afrique est de 1.000 décès pour 100.000 naissances vivantes.

Le risque de décès sur notre continent est de 1 sur 16 contre 1 sur 3.500 en Amérique du Nord, 1 sur 2.400 en Europe, 1 sur 160 en Amérique Latine et dans les Caraïbes, et 1 sur 100 en Asie.

La mortalité néonatale est estimée à 45 décès pour 1.000 naissances vivantes contre 5 pour 1.000 dans les pays développés, 34 pour 1.000 en Asie et 17 pour 1.000 en Amérique  Latine.

A ceci s’ajoute le VIH dont le taux de transmission de l’infection de la mère à l’enfant varie entre 25 et 30% dans certains pays Africains.

Au Mali, la situation est presque identique.

En effet, selon l’ Enquête Démographique et de Santé Mali  IV de  2006, le taux de mortalité maternelle est de 464 pour 100.000 naissances vivantes, la mortalité néonatale de 46 pour 1.000 naissances vivantes, la mortalité infantile de 96 pour 1.000 naissances vivantes et la mortalité infanto juvénile de 191 pour 1.000 naissances vivantes.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs
 
C’est face à tous ces constats que l’Union Africaine a proposé à chaque pays de se doter d’une Feuille de route. Son objectif est d’accélérer la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement relatifs à la santé maternelle et néonatale.  Parce que la plupart des causes de ces décès maternels et néonataux sont évitables.

Il convient de rappeler que la Feuille de route de l’Union africaine a définit des objectifs, des principes directeurs et des interventions prioritaires. Et il revient à chaque pays de l’adapter à son contexte.

C’est dans ce cadre que mon département, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé et l’ensemble des partenaires techniques et financiers, a élaboré  la feuille de route du Mali. 

Cette  feuille de route est une adaptation du modèle générique au contexte du Mali. Plusieurs étapes ont été franchies dans le processus de  réalisation de cette œuvre à savoir l’élaboration du document avec l’appui technique d’Expert Internationaux, la validation technique par l’ensemble des acteurs et la dissémination nationale.

Honorables invités,

Mesdames, Messieurs

La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui est une partie intégrante du processus de réalisation de la feuille de route à savoir la validation politique et le lancement officiel.

Cette Feuille de route constitue un guide efficace en matière de planification,  mise en œuvre et évaluation des activités pour la réduction de la mortalité maternelle et infanto- juvénile  en vue d’atteindre les Objectifs 4 et 5 du millénaire pour le développement d’ici 2015.
 
Elle est aussi un outil de plaidoyer, de communication et de mobilisation de ressources.

A cet égard, j’invite l’ensemble des acteurs et partenaires à faire bon  usage de ce précieux document.

Et je déclare officiellement lancée la Feuille de route pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale au Mali.

Je vous remercie de votre aimable attention.

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Mme Kamphuis : Dissémination des expériences de transfert des compétences en matière de santé 05/08

Monsieur le Secrétaire Général
Monsieur Le Directeur Régional de la SNV
Représentants des collectivités territoriales

Chers invités,

C’est avec plaisir que j’assiste à cette réunion de dissémination de ce rapport qui nous informe des expériences de la région de Koulikoro sur le transfert des compétences dans le domaine de la santé.
Depuis des années, la SNV a accompagné les collectivités territoriales et les acteurs de la santé au niveau régional, cercles et communes dans le processus de la décentralisation. Il y a quelques mois, j’ai eu l’honneur de visiter le cercle de Dioila avec l’ambassadeur des Pays Bas afin de voir les réalisations accomplies.
Vous avez entamé un processus qui a visé à mieux informer les différents acteurs afin de mieux travailler ensemble. La décentralisation n’est pas un processus facile, puisque le transfert des compétences implique que les responsabilités déménagent, d’un niveau (central) à l’autre, plus proche de la population.
Ce transfert implique que les informations doivent aussi être complètes et compréhensibles pour tous. L’expérience d’aujourd’hui démontre que cette information peut être transférée, que les communes peuvent bien collaborer avec les structures de la santé, que nous pouvons tous travailler pour les mêmes objectifs : une meilleure santé de la population à travers des services de santé de bonne qualité. Nous, les PTF, soutenons la politique de la décentralisation. Bien sûr, la décentralisation et la déconcentration des ressources financières et humaines seront indispensables pour compléter les bonnes intentions de la décentralisation.
Les Partenaires techniques et financiers font des efforts pour assurer que ces ressources soient augmentées, à travers un suivi rapproché. Nous avons noté du progrès mais nous sommes conscients  que les efforts doivent encore être redoublés.

J’espère que le contenu de l’expérience à Koulikoro sera bien apprécié par vous et que les outils concrets pourront être utilisés dans d’autres régions du Mali.

Je vous souhaite une bonne réunion.

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CLOTURE DU COMITE TECHNIQUE DU PRODESS : INTERVENTION DES PTF - Bamako 10/06/08

- Messieurs les Secrétaires Généraux
- Monsieur le Représentant de la FENASCOM
- Chères participantes, chers participants

Je remercie toutes les parties concernées par la préparation de ce comité technique, le personnel dans les CSCOM qui ont rempli tous les outils de suivi, dans les CSREF et DRS / DRDSES qui ont été impliqués dans la planification et les CROCEP, et toutes les structures centrales et ONGs qui étaient chargées de la compilation des résultats et des plans.

Je vous prie de comprendre nos messages dans le cadre permanent du dialogue en vue d’aider à résoudre les problèmes ET pour améliorer l’accès de la population aux services sanitaires et sociaux de qualité. 

Dans ce cadre, nous insistons sur la poursuite des efforts pour réduire les écarts entre le milieu rural et urbain et la mise à disposition des ressources financières et humaines au niveau périphérique notamment dans le cadre de la décentralisation. Ceci devrait contribuer à l’amélioration de la qualité des services.

Nous avons constaté une amélioration dans la mobilisation des fonds au niveau national, y inclus les fonds ABS. Néanmoins, nous constatons que, contrairement au rapport de 30% / 60% pour les Structures centrales comparées aux régions, les dépenses exécutées par bénéficiaire ont augmenté à 46% pour les Structures centrales et ont été réduites à 41% aux régions. Des efforts doivent être redoublés pour assurer que les besoins au niveau des régions soient réalisés conformément au CDMT.

La planification familiale a retenu beaucoup notre attention et le besoin de prendre immédiatement des mesures, notamment envers les adolescents, en même temps que les recherches secondaires de l’Enquête Démographique et de Santé. Car si on ne diminue pas la fécondité, tous nos efforts risquent d’être vains.

Les opportunités de renforcement du système de santé sont à saluer. Elles nécessitent un renforcement des structures de coordination mais il faut que les appuis arrivent effectivement au niveau opérationnel et ne soient pas une occasion de financer davantage les structures centrales au détriment des structures opérationnelles.

Afin d’améliorer la participation des PTF et le contenu des discussions pendant la tenue du comité technique, nous voudrions suggérer les points suivants :
- partager TOUS les documents au moins une semaine avant la tenue du Comité Technique ce qui permet des débats éclairés
- réorganiser la salle pour ne pas être en face mais plus ensemble
- assurer la participation de tous les directeurs afin de faciliter la prise des décisions et son suivi
- respecter les organes de gestions statutaires comme l'unique cadre de coordination, d’orientation et d’évaluation de l’ensemble du programme sectoriel.
Enfin, assurer une date fixe début mai qui assure le suivi des PO avant la tenue de la revue du CSCRP pour faire l’économie de temps et d’énergie.

Je vous remercie.

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Ouverture du Comité Technique du PRODESS : Discours des PTF - Bamako, le 09/06/08

- Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de la Santé
- Monsieur le Secrétaire Général du Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agée
- Monsieur le Président de la FENASCOM, Représentant de la Société Civile,
- Messieurs et Mesdames des Représentants des Départements Ministériels, des Hôpitaux et des Directions Régionales
- Mesdames, Messieurs les Représentants des Organismes de Coopération Bilatérale, Multilatérale, et des Organisations non-Gouvernementales,
- Mesdames, Messieurs
- Chers Participants

C’est un honneur pour moi d’être parmi vous aujourd’hui en tant que Chef de File des Partenaires Techniques et Financiers pour participer au comité technique du PRODESS.

Je profite de l’occasion pour renouveler l’engagement des PTF auprès des deux ministères en vue de contribuer au renforcement du système sanitaire et social à travers le Programme de Développement Sanitaire et Social.
Nous souhaitons de maintenir le cadre permanent de dialogue et d’échanges en vue d’aider à résoudre les problèmes et d’améliorer l’accès des populations aux services sanitaires et sociaux de qualité. 

Cette année les résultats de la dernière Enquête Démographique et de Santé ont confirmé les progrès notables accomplis au cours des 5 dernières années. Entre autres, la couverture vaccinale, les accouchements assistés et les soins prénatals, ont tous été améliorés et les écarts entre les performances en milieu rural et urbain ont été réduits. Les mêmes tendances ont été observées pour ces indicateurs, à travers les résultats collectées par le Système d’Information des Structures Sanitaires, montrant ainsi une certaine cohérence entre les deux et confirmant l’importance de ce système de suivi annuel.  Ceci est important dans un système ou la gestion est axée aux résultats.
Nous nous réjouissons d’avoir noté pour la première fois, une baisse de la mortalité maternelle. Les taux de mortalité infantile et d’infanto juvénile ont eux aussi continué leur tendances à la baisse,  mais malheureusement en milieu rural pas aussi rapidement qu’en milieu urbain. En outre, bien que le taux de malnutrition chronique des enfants ait diminué (de 38% à 34%), le taux de malnutrition aigue a augmenté (de 11% à 15%).
Ces résultats demandent des études secondaires pour approfondir et analyser les causes des problèmes et pour y apporter des solutions adéquates pour plus de progrès dans l’amélioration de l’état de santé notamment en milieu rural.

La réussite du PRODESS, dépend de beaucoup de facteurs. Les plus importants sont:
- l’accès de la population aux services,
- la qualité de l’offre des services et
- une utilisation efficiente et efficace des moyens disponibles.
Je vais approfondir ces 3 points :
Suite à la construction de nouveaux CSCOM, l’accessibilité géographique  s’est beaucoup améliorée. Avec la gratuité de certains services tels que la césarienne, les ARV, CTA et la distribution des moustiquaires imprégnées, l’accessibilité financière de la population a augmenté également. Néanmoins, les résultats des recherches ont démontré que les barrières financières freinent toujours l’utilisation des soins de santé en cas de maladies.  L’accès aux mutuelles de santé, à des Caisses Villageoises de Solidarité, et la prise en charge des personnes démunies restent encore timides pour réduire ces contraintes.
Des réflexions plus poussées seront nécessaires afin de concevoir des stratégies permettant d’atteindre un taux d’utilisation plus élevé des services, par exemple un taux de consultation curative amélioré et d’accouchements assistés plus élevé.


- Mesdames, Messieurs

Nous sommes aussi tous unanimes à reconnaître que la qualité de l’offre des services sanitaires et sociaux ne dépend pas seulement des infrastructures et des équipements, mais aussi de la présence, de la compétence et de l’engagement professionnel de ceux qui les dispensent.  Un déséquilibre de répartition géographique, entre les milieux ruraux et urbains, continuent à persister pour les professions, tels que des sages femmes, médecins et agents des structures déconcentrées du Développement social. 
Cependant les PTF constatent un manque des données fiables sur les indicateurs liés à la présence des Ressources Humaines, malgré que ce soit un outil important qui facilite la négociation et la formulation des politiques et plans d’action. On déplore aussi le retard dans la validation et la mise en œuvre de la Politique des Ressources Humaines, prévue fin mai, qui devrait adresser ces problèmes. 

Nous sommes conscients qu’une couverture géographique optimale des structures sanitaires et sociales ne peut pas à elle seule résoudre tous les problèmes. Un des autres facteurs prépondérant est le comportement de la population, qui n’est pas toujours en phase avec les bonnes pratiques de santé. Cette réalité demandera des approches communautaires intensifiées et innovantes pour arriver à des comportements en phase avec les bonnes pratiques de santé. Les milliers de relais communautaires ont certainement un rôle important à jouer en ce sens. Aussi pour répondre aux besoins croissants mais non satisfaits de la planification familiale. Pour plus d’harmonie, nous encourageons les ministères à coordonner les actions entreprises par les différents partenaires et à définir une politique qui pourra dans le futur en assurer la généralisation et le financement. Tous les parties prenantes, la FENASCOM à travers les ASACOs, les ONGs et PTF sont disposés à appuyer cette activité indispensable afin d’accélérer l’atteinte des objectifs du PRODESS.

J’arrive au dernier point, concernant l’efficacité et l’efficience de l’aide. L’utilisation le plus efficacement possible des moyens limités, demandera encore plus d’efforts, chaque année, pour une répartition plus équitable des ressources  au bénéfice de la population dans les zones les plus touchées par la pauvreté.
Les PTF et les organisations internationales publiques et privées sont tous disposés à contribuer aux efforts de renforcement du système sanitaire, à travers le partenariat international de santé, l’IHP, sous le leadership de la Banque Mondiale et l’OMS. Avant la fin de cette année, nous, c'est-à-dire, les autorités, les PTF bi- et multilatéraux, voudrions signer un COMPACT qui nous oblige tous à s’aligner à un seul plan, un seul système de suivi et d’évaluation, à un seul audit conjoint et en faveur d’une meilleure prévisibilité de l’aide. Les PTF saluons les propositions qui ont été faites  afin de renforcer le système de santé dans son ensemble.

Je vous souhaite au nom de tous les PTF plein succès à vos travaux, en appelant à un dialogue franc et constructif entre tous les acteurs en vue d’un partenariat efficace et dynamique.

Je vous remercie.

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ouverture de la réunion du Comité Technique du PROSSII:Discours du Réprésentant de la Société Civile

- Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de la Santé;
- Monsieur le Secrétaire Général du Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Madame le Chef de File des Partenaires Techniques Financiers du PRODESS,

- Mesdames et Messieurs les Représentants des départements ministériels, partenaires de la mise en oeuvre du PRODESS,
- Mesdames et Messieurs les directeurs des services centraux et régionaux de la santé et du développement social,
- Messieurs, les représentants de la société civile,
- Mesdames et Messieurs les participants,

C'est un réel plaisir pour nous, organisations de la Société Civile, de nous retrouver parmi les autres acteurs pour partager ensemble les succès et les défis résultant de la mise en oeuvre du PRODESS II.


Mesdames et Messieurs,

La société civile en 2007 a amélioré son positionnement par l'élaboration et la validation d'un cadre formel de concertation entre ses organisations membres.
La famille de la société civile s'est agrandie avec l'adhésion de la Fédération Malienne des Personnes Handicapées (FEMAPH) et de la Fédération Malienne des Tradithérapeutes et Herboristes (FEMATH) pour améliorer la réalisation de notre mission commune, à savoir:

Appuyer l'Etat dans la conception et la mise en oeuvre de ses politiques de santé et de développement social à travers le transfert des compétences aux communautés de base.


Mesdames, Messieurs,

La Société civile participe avec le Ministère de la Santé à la mise en oeuvre du programme de lutte contre le paludisme sur financement 6ème round Fonds Mondial et aussi participe à l'élaboration du projet de lutte contre le VIH/SIDA sur financement 8ème Round du Fonds Mondial.
Nous avons noté avec fierté que ces programmes ont permis au Gouvernement de prendre un certain nombre de décisions qui sont d'une importance capitale pour la société civile.il s'agit entre autres notamment de:


° l'initiative de la gratuité des moustiquaires Imprégnées d'insecticides pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans;
° la gratuité des médicaments CTA pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans;


Nous avons noté également avec beaucoup de satisfactions les visites de terrain que le département de la santé est entrain d'effectuer auprès des structures de santé rurales et urbaines du Mali. Cette initiative est plus que salutaire, car il vaut mieux voir 1 fois que d'entendre 100 fois. Nous espérons que les engagements pris seront réalisés au bénéfice des populations.


Mesdames, Messieurs,

Nous félicitons vivement les deux départements pour ces différents acqui ainsi que l'ensemble des acteurs qui ont contribué aux succès enrégistrés en 2007.
Nous invitons le Gouvernement à améliorer l'existant,consolider les acquis et mettre un accent particulier sur le développement des Ressources Humaines, surtout avec l'appui du fonds GAVI.
Nous devrons continuer à fournir plus d'efforts pour relever les défis qui ont pour noms:

- la couverture de tous les CSCOM en Médecins et en sages femmes pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le Développement;
- la tenue correcte des réunions de Conseil de gestion au niveau du cercle permettant une implication et une participation effective de tous les acteurs;
- la réduction du temps de mobilisation des fonds de l'ABS, pour améliorer l'atteindre des résultats dans le cadre du PRODESS II;
- l'application immédiate des résultats de l'étude sur les coûts induits par la convention Collective du personnel des CSCOM;
- la relecture de certains textes sur la santé communautaire jugés insuffisants;
- la poursuite de la dissémination voire la signature de la Convention d'assistance Mutuelle ASACO / commune validée en septembre 2006, par tous les acteurs concernés


Mesdames,Messieurs,

Nous témoignons toute notre reconnaissance aux partenaires techniques et financiers du PRODESS qui ne ménagent aucun effort visant à permettre beaucoup plus l'accès des populations aux Services sociaux de base, en particulier la santé communautaire.

Je ne saurai terminer sans adresser à vous tous à mon nom propre et au nom de la société civile entière dont je suis le porte parole durant ce présent comité technique, nos encouragements pour plus de réussite en 2008.

Je vous remercie
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Discours du secrétaire général du ministère de la santé à la clôture de l’atelier PRSAO


- Monsieur le représentant de l’Organisation ouest africaine de la santé ;
- Monsieur le représentant du Programme régional santé en Afrique de l’ouest ;
- Monsieur le représentant de la Cellule CEDEAO du Ministère de l’intégration africaine et des Maliens de l’extérieur ;
- Mesdames et Messieurs les participants ;


Nos activités de cette semaine ont été centrées sur l’élaboration d’un cadre harmonisé des comptes nationaux de la santé dans les Etats membres de la CEDEAO et la Mauritanie.

A cet effet, durant les 4 derniers jours, vous avez passé en revue la situation par pays ; ceci vous a permis d’identifier les similitudes et les différences dans les méthodes pratiquées.

Au cours de vos travaux, vous êtes parvenus à des résultats appréciables comme l’analyse de la pertinence du développement d’un système harmonisé des comptes nationaux de la santé dans les Etats concernés et le consensus technique d’élaboration.

Vous avez également noté les atouts, les opportunités et les défis par rapport au processus d’élaboration des CNS dans la région ouest africaine.

Au terme des travaux de l’atelier régional d’élaboration d’un cadre harmonisé des comptes nationaux de la santé (CNS), je vous remercie pour les efforts d’écoute et de compréhension que vous avez fournis. Ainsi, vous  avez contribué à créer de la valeur ajoutée dans nos systèmes de soins de santé.

En effet, que vous ayez pu documenter le développement d’un tel cadre signifie que vous avez pu vous entendre sur un modèle. On sait que disposer d’un modèle est une des conditions fondamentales du changement. Parce que le changement ne va pas de soi ; il se construit. Et nous devons aller à un changement de vision et de pratiques.

J’espère donc que, du fait de ce modèle, nos activités permettront d’informer les personnes susceptibles de  contribuer, de quelque manière, à recueillir, dans les conditions voulues, les informations aux fins de la mise à jour permanente de présents comptes.

J’espère aussi que les membres des équipes techniques nationales et les personnes ressources chargées des Cns et des questions de financement au sein des Ministères de la santé s’en serviront au quotidien et contribueront aux fins de cette mise à jour.

J’espère enfin que les décideurs s’en serviront, aussi souvent que nécessaire, comme des outils d’aide à la décision à l’effet d’orienter et d’optimiser les allocations et mobilisations effectives des ressources nécessaires au développement harmonieux de nos systèmes de soins et à la mise à jour des comptes.

Pour ce faire, il est heureux de constater l’engagement politique des Etats membres et des institutions de la CEDEAO et la Mauritanie à impulser une dynamique dans le développement des CNS, comme en témoigne, du reste, la tenue du présent atelier.

On peut noter également l’existence dans l’ensemble des Etats de l’Afrique de l’Ouest, d’appareils statistiques nationaux qui planifient, organisent, impulsent et contrôlent plusieurs enquêtes susceptibles de générer des données socio économiques dont l’élaboration des CNS pourrait profiter.

Cependant, des défis restent à relever. Parmi eux, on peut citer :

1. Faire accepter les comptes nationaux par l’Assemblée des ministres de la santé de la CEDEAO ;
2. Institutionnaliser les comptes nationaux de la santé ;
3. Développer les enquêtes sur les dépenses de santé des ménages ;
4. Renforcer les capacités des acteurs en charge de l’élaboration des comptes nationaux de la santé.
5. Mettre à jour périodiquement et régulièrement les Cns ;
6. Se servir quotidiennement des Cns comme outils d’aide à la décision.
7. Minimiser les lourdeurs administratives des procédures de gestions des enquêtes et autres études.

Mesdames et Messieurs, chers participants,

C’est à ce prix que nous créerons continuellement de la valeur ajoutée dans nos pratiques aux fins du développement sanitaire harmonieux et durable.

Je voudrais saluer l’initiative de l’Union européenne et du PRSAO d’avoir organisé cet atelier combien utile pour nos systèmes de santé.

Je vous prie de bien vouloir transmettre les salutations fraternelles du Ministre de la Santé du Mali à ses pairs des pays membres de la CEDEAO et de la Mauritanie.

Je vous souhaite bon retour dans vos pays respectifs.

Je déclare clos, l’atelier d’élaboration d’un cadre harmonisé de production des CNS dans l’espace CEDEAO et la Mauritanie. 
 

Je vous remercie.

 

 

 

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Discours de Anne COPPENS-BARRY, Administrateur /Régisseur du PRSAO à la clôture de l'atelier PRSAO

Monsieur le Secrétaire Général  Représentant du Ministre de la santé du Mali,
Monsieur le Représentant du Ministre de l’Economie et des Finances du Bénin, Ordonnateur Régional du PRSAO
Monsieur Le Représentant du DG de l’OOAS,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organismes de coopération Multilatérale et Bilatérale
Mesdames et Messieurs les Représentants des Départements Ministériels , et de la Société Civile

Chers participants,

Nous voilà au terme des travaux de l’atelier sur le développement d’un cadre harmonisé d’élaboration des comptes nationaux de la santé organisé par le  Programme Régional Santé Afrique de l’Ouest (PRSAO) en partenariat avec l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et l’Equipe Inter-pays de l’OMS Ouagadougou.
Quatre jours durant, vous avez eu à échanger vos expériences et connaissances pratiques sur des sujets importants entre autres :

• Les questions de politiques de santé,
• Les frontières et classifications des CNS,
• La gestion, les sources, le recueil et le traitement des données,
• la répartition des dépenses par fonction,
• L’analyse des résultats des CNS pour l’utilisation dans les politiques de santé,
• La sensibilisation et l’engagement des décideurs,
• La constitution de l’équipe technique et du comité de pilotage des CNS, l’institutionnalisation des CNS et du lien entre les CNS et la comptabilité nationale,
• La dissémination des résultats.
 
Mesdames et Messieurs,
Ces échanges ont permis aux représentants des pays de s’enrichir des expériences diverses et de cerner les contours des étapes clés du processus d’élaboration des CNS. 
Suite à  vos discussions vous avez fait des suggestions voir  formulé des recommandations pertinentes, qui à n’en pas douter vous permettront d’assoir un cadre harmonisé d’élaboration des CNS  dans l’espace CEDEAO et la Mauritanie et en même temps  d’améliorer les prochains

exercices d’élaboration des comptes dans vos différents pays.
Le PRSAO s’engage à rapporter les fruits de vos travaux aux autorités de tutelle du projet, à savoir Le Ministre de l’Economie et des Finances du Bénin à qui le Président de la Commission de la CEDEAO a délégué ses pouvoirs d’Ordonnateur Régional ainsi que la Chef de la Délégation de la Commission Européenne du Bénin afin de les sensibiliser pour que tout soit mis en œuvre pour appuyer  l’exécution correcte des vos recommandations dans le contexte régional.
Je souhaite que chaque pays tire les leçons retenues lors de cet atelier pour l’amélioration de leur exercice actuel ou futur des CNS.
Mesdames et Messieurs ,
Permettez-moi encore de remercier une fois de plus les autorités du Mali qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite cet atelier régional.
Nos remerciements vont également à l’endroit des cadre nationaux des Etats CEDEAO et Mauritanie,  l’UEMOA, AFRISTAT, USAID, pour leur participation de qualité, et à tous les participants.
Sans votre participation active et vos efforts soutenus durant ces quatre jours de travail, les travaux qui se terminent aujourd’hui n’auraient certainement pas pu atteindre le niveau des résultats enregistrés.  Soyez en remerciés. En vous souhaitant, au nom de l’équipe du PRSAO un  bon retour dans vos pays respectifs je réaffirme l’engagement du PRSAO à accompagner ce cadre harmonisé d’élaboration des CNS dans les pays CEDEAO et Mauritanie .
Je vous remercie.

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Discours d'ouverture du secrétaire Général du Ministère de la santé à l'atelier PRSAO

Monsieur le représentant de la Commission de la CEDEAO

Monsieur le représentant de la Commission de l’UEMOA

Monsieur le Représentant du Programme régional santé en Afrique de l’ouest

Monsieur le représentant du directeur de l’USAID

Mesdames et Messieurs les représentants de la Cellule nationale Cedeao

Chers participants,

Je souhaite la bienvenue aux représentants des pays frères qui ont bien voulu participer à cet atelier régional planifié et organisé pour être tenu à Bamako.

Aussi, j’aimerai retenir qu’il est centré sur le défi de promouvoir un système d’information performant et valide pour inciter un financement durable des soins de santé au profit de l’homme et de tout homme.


Le défi d’investir dans les soins de santé suppose que les objectifs sont pertinents, réalisables, connus et acceptés par tous les acteurs et partenaires qui, en conséquence, sont appelés à fournir des efforts subséquents pour le même effet.

Parce que, comme le disait Mager : « si vous n’êtes pas sûr de l’endroit où vous voulez aller, vous risquez de vous retrouver ailleurs, et de ne même pas le savoir. »

Il en ressort la nécessité de se doter d’instruments et outils  d’aide à la décision pour la planification, l’organisation, le suivi, la mesure et le contrôle de résultats.

Parmi ces instruments, on peut citer le cadre de dépenses à moyen terme (Cdmt), le système de suivi des dépenses de santé, le  panier de financement, la revue des dépense publiques,  le système intégré de gestion des finances publiques, et enfin les comptes nationaux de la santé (Cns). C’est ce dernier instrument qui nous intéresse aujourd’hui.

Mesdames et messieurs les participants

Le présent atelier sous régional se situe donc dans le contexte de reformes entreprises dans nos pays ; il ambitionne de renforcer nos systèmes et politiques de santé aux fins des objectifs de développement du millénaire.

De façon spécifique je souhaite qu’il soit un espace d’échanges entre les acteurs des services en charge du secteur de la santé sur les expériences respectives de nos pays, afin de parvenir au développement d’un cadre harmonisé dans le processus  de l’élaboration des comptes nationaux de la santé.

En effet, les comptes nationaux de la santé constituent un cadre conceptuel de travail permettant de mesurer les dépenses nationales totales de santé ; à ce titre, ils intègrent les dépenses effectuées par le secteur public, le secteur privé, les ménages et les partenaires techniques et financiers.

Avoir des comptes nationaux de la santé devient donc une valoir partagée, une valeur clé pour orienter les dépenses de santé.

Ainsi, depuis 2003, l’approche adoptée utilise des tableaux standard pour organiser, classer et présenter de façon compréhensible et abordable, les informations sur les dépenses de santé.

Aussi, je voudrais noter que les comptes nationaux identifient 4 principales catégories d’entités dans le secteur de la santé.

Dans cet esprit, aux fins d’un système de soit pertinent,  performant et durable, il s’agit de répondre aux questions suivantes :

-    D’où provient l’argent ?
-    Qui gère l’argent ?
-    A  qui va l’argent ?
-    Quel type de services, de produits ou d’activités a été réellement produit ?

La collecte et la disponibilité d’informations auprès de différentes sources de production permet de répondre à ces questions ; par après, on peut alors faire des croisements et l’analyse des résultats des flux financiers entre sources et agents de financement ; entre agents de financement et prestataires ; entre agents de financement et fonctions  et entre prestataires et fonctions.

Il peut donc être possible de déterminer la valeur ajoutée que ces flux ont permis de créer dans les processus et procédures d’offres de soins de santé.

Naturellement, d’autres analyses peuvent être réalisées dans le cadre des CNS et porter sur les groupes bénéficiaires en fonction de critères spécifiques comme le statut socio-économique, la résidence, l’âge ou le sexe, l’équité dans la répartition ou la dispensation des soins.

Par ailleurs, pour des raisons de choix politique, l’analyse pourra porter sur des maladies ou domaines spécifiques comme le paludisme, le sida, la santé de la reproduction entre autres ou l’utilisation des intrants du système de santé comme les ressources humaines, les médicaments et autres produits pharmaceutiques ou l’équipement.
Mesdames et messieurs les participants,

Utilisés régulièrement, les comptes nationaux de la santé permettent de suivre l’évolution des dépenses en santé, ce qui est essentiel pour contrôler et évaluer les soins de santé. Cette approche peut aussi servir à établir des projections financières concernant les besoins du système de santé d’un pays.
Enfin, ces comptes permettent de comparer les dépenses en santé de plusieurs pays, ce qui est particulièrement utile pour déterminer les performances du système de santé dans nos Etats.
C’est pourquoi j’espère que le présent atelier sera une opportunité de documenter l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique régionale de santé dans les pays de la CEDEAO et la Mauritanie d’une part et d’autre part le développement d’un cadre approprié  permettant la comparaison de la performance de nos systèmes nationaux  de santé.

Mesdames et messieurs les participants,

J’espère aussi qu’il sera un espace d’écoute mutuelle et permettra, à terme, aux cadres nationaux et experts participants, d’analyser et de promouvoir des alternatives de solutions au défi de promouvoir des soins de santé qualifiés dans la déclaration d’Alma Ata de « essentiels, fondés sur des méthodes et des techniques pratiques, scientifiquement valables et socialement acceptables, rendus universellement accessibles à tous les individus et à toutes les familles de la communauté avec leur pleine participation et à un coût que la communauté et le pays puissent assumer à tous les stades de leur développement dans un esprit d'auto-responsabilité et d’autodétermination. »

Les stratégies et recommandations aux fins des bonnes pratiques opérationnelles faites par vous, aideront davantage les pays si un cadre commun est adopté pour une connaissance améliorée et systématisée des dépenses de santé, à tous les paliers de décision de l’espace régional ouest africain, et renforcer les politiques de financement sur la base d’expériences diverses.

Au nom du renouveau de l’action publique, je voudrais donc vous engager à faire le parti pris de l’action. Parce que c’est l’action qui crée de la valeur ajoutée.

Toutefois, il y a lieu de noter que l’action doit être développée avec la rigueur et la souplesse voulue aux fins de garantir la validité de l’information. La crédibilité de nos informations en dépend.

J’aimerai aussi attirer votre attention sur la simplification nécessaire du modèle que allez élaborer et sur lequel vous vous serez entendu ; cette simplicité est probablement un prix à payer pour le succès attendu, c’est-à-dire l’utilisation du modèle et la disponibilité d’informations, en temps voulu, aux fins des décisions de gestion.

La collaboration soutenue des partenaires techniques et financiers de  la Cedeao,  de l’Union européenne, de l’Oms et l’engagement des nos institutions nationales dans les échanges et partages d’expériences à valeur ajoutée à l’échelon régional constituent un moyen approprié pour atteindre nos objectifs.

Dans cet esprit, je remercie particulièrement le PRSAO,  qui a planifié et impulsé la tenue de la présente session régionale ainsi que tous les autres PTF qui apportent un appui quelconque au processus.

Je me réjouis de la participation des représentants  de la Commission de la Cedeao, d’Afristat, de l’Uemoa et de l’Usaid.

D’autre part, j’apprécie à sa juste valeur l’assistance technique donnée par l’Oms, équipe inter pays  et l’Organisation ouest africaine de la santé qui ont fourni un effort approprié pour la planification, l’organisation et l’animation des activités subséquentes.

Enfin, dans le cadre de la circulation de l’information, j’aimerai vous annoncer que le site Internet du ministère de la santé du Mali est opérationnel depuis le 05 mai 2008. Je vous invite à le visiter : www.sante.gov.ml

Sur ce, je déclare ouvert l’atelier technique régional sur le développement d’un cadre harmonisé d’élaboration des comptes nationaux de la santé dans l’espace Cedeao  et la Mauritanie.
Je vous remercie.

 

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DISCOURS DE DR LASSENI KONATE A L'ATELIER DE VALIDATION DU PLAN DE SUIVI ET EVALUATION DU PNLP

Messieurs les directeurs des services centraux et des services rattachés ;

Mesdames, messieurs les directeurs généraux, présidents directeurs généraux et présidents des services et organismes personnalisés

Mesdames, messieurs les partenaires techniques et financiers

Mesdames, messieurs les participants

Par définition, la gestion est un ensemble itératif d’activités de planification, d’organisation, d’impulsion des ressources humaines et de contrôle de résultats.

La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui est centrée, sur le plan de suivi et d’évaluation des résultats de la mise en œuvre des activités du Programme national de lutte contre le paludisme.

Après la mise en place de l’équipe nouvelle de ce programme, nous terminons une étape aujourd’hui et nous en commençons une autre, cruciale, celle-là pour ce nouveau service qui a le défi à relever « zéro décès par paludisme ».

Cette autre étape est caractérisée, ou en tous cas, nous le voulons ainsi, par la mise en œuvre de la feuille de route sectorielle pour construire le renouveau de l’action publique.

On peut noter que le renouveau de l’action publique est l’ensemble des activités développées par les ressources humaines de l’administration publique et centrées sur la satisfaction, en temps voulu,  du citoyen.

Entre autres éléments de ce renouveau, on peut noter qu’il s’agit, à tous les paliers de décision :

 D’être à l’écoute des citoyens ;
 De faire le parti pris de l’action ;
 De se mobiliser autour d’une valeur clé (la satisfaction, en temps voulu,  du citoyen) ;
 De simplifier les procédures ; la simplicité est la meilleure des fantaisies.

Mesdames et messieurs,

Les présentes journées d’activités contribueront à la préparation de notre équipe nouvelle pour les prochains cycles de gestion de différents partenaires et particulièrement du Fonds mondial.

A ce titre, je voudrais noter que la lutte contre les maladies transmissibles comporte les 7 étapes :
- de la surveillance épidémiologique,
- du renforcement des laboratoires,
- de la prise en charge des cas dépistés,
- de la mobilisation sociale,
- de la vaccination / prévention,
- des études et recherches et
- de la coopération internationale.

Ces étapes sont différentes mais complémentaires et autant que faire se peut, dans cet ordre. Aussi, je souhaite qu’elles soient toutes prévues dans le nouveau cycle de gestion et que nous prévoyions des activités ou microprogrammes conçus et développés aux fins de « zéro décès » par le paludisme d’ici un horizon de 05 années d’activités.

Plus spécifiquement, ces 3 journées donnent l’occasion :
- de fixer des objectifs de développement du programme,

- d’identifier les procédures à développer. A cet égard, je voudrais rappeler qu’une procédure est l’ensemble des tâches élémentaires standardisées, déclenchées en amont par l’expression d’un besoin quelconque, et limitées, en aval, par un résultat attendu ;

Mesdames, messieurs les directeurs régionaux de la santé,
 
Mesdames, messieurs les médecins chefs de districts sanitaires,

Je m’adresse particulièrement à vous. Aussi, j’aimerai attirer votre attention sur le défi de sortir des indicateurs qui reflètent, un tant soit peu, la situation de la prise en charge du paludisme, par vos équipes et vous-mêmes.

En effet, ces indicateurs sont construits sur la base des informations que vous récoltez, malade par malade, situation par situation. Notre crédibilité est à ce prix.


Mesdames et Messieurs les partenaires,

Au nom, de Monsieur  le Ministre de la Santé, je voudrais vous remercier pour ce qui a été fait, mais aussi  attirer votre attention sur le défi de réaliser, à moyen terme, « zéro décès » par le paludisme.

A cet effet, les présentes journées constituent une opportunité pour analyser les faiblesses et définir ensemble les voies et moyens nécessaires de les résoudre efficacement et durablement.

A ce propos, la gestion axée sur les résultats (Gar) est une approche que nous pourrons privilégier et  promouvoir pour réaliser l’objectif du « zéro décès  par le paludisme ».

Pour y parvenir, des actions d’envergure ont été prises par le gouvernement ; il s’agit, notamment :

- de la mise à jour du cadre institutionnel du Pnlp qui en fait un service rattaché au secrétaire général du ministère ;
- de l’introduction et de la disponibilité des combinaisons thérapeutiques à l’artémisinine (Cta) ;
- de la gratuité des tests de diagnostic rapide ;
- de la gratuité des Cta, de la sulfadoxine pyriméthamine dans certaines zones ;
- de la gratuité de la moustiquaire imprégnée pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 05 ans
- de la distribution de masse des moustiquaires imprégnées ;
- de la montée au créneau du président de la république, du premier ministre et du ministre de la santé pour exhorter les acteurs opérationnels.

Pour parvenir à relever notre défi de « zéro décès  par le paludisme », la participation accrue et efficace de vous autres, acteurs de terrain, est à promouvoir à tous les paliers de décision du programme et du réseau de soins que nous ambitionnons.

A ce titre, je voudrais insister sur la place de la synergie dans les interventions à travers le renforcement du processus gestionnaire tel que je l’ai rappelé au début de mon propos.

Aussi, j’aimerais que nous retenions la réflexion suivante en ce qui concerne nos collaborateurs :

« Traitez les gens en adultes. Traitez-les en associés. Traiter les avec dignité. Traitez-les avec respect. Considérez les, – eux   et pas les investissements et la mécanisation – comme la source de gains de productivité ».
 
C’est en cela que nous obtiendrons, autant que faire se peut, la contribution de chaque élément de notre équipe Pnlp et de nos équipes opérationnelles sur le terrain à la construction de la valeur ajoutée que constituent un service de qualité humaine et des indicateurs de paludisme améliorés.

Mesdames et Messieurs les partenaires,

Vos contributions aideront d’abord à finaliser les rapports, bilans qui seront présentés et discutés lors de la présente session. Mais aussi à vaincre, par la suite, les défis du développement sanitaire.

En effet, il y a lieu de rappeler que nous souhaitons un profond changement de comportement et que le manque de ressources est un des facteurs de résistance au changement.

Mesdames et Messieurs,

Le site Internet du ministère de la santé est opérationnel depuis le 05 mai 2008.

Après le ministre, je voudrais vous inviter à y naviguer pour vous informer sur le ministère ; je vous invite aussi faire parvenir les observations aux fins de son amélioration.

Et je déclare ouverts les travaux de l’atelier de validation du plan de suivi et évaluation du Pnlp.
Je vous remercie pour votre aimable attention.

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Discours du Secrétaire Général du Ministère de la Santé à la 6ième Session du CTP

Mesdames, Messieurs, les membres du Comité Tripartite du Programme d’Appui au Développement Socio – Sanitaire de la 5è région.

Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue à cette 6ème session du Comité Tripartite.

Le PADSS qui a pour objectif le renforcement du système socio – sanitaire de la région de Mopti est  important pour cette région qui se trouve être parmi les régions les plus pauvres du Mali et dont les indicateurs de santé sont parmi les plus faibles.

Il couvre l’ensemble des composante du PRODESS II tant pour la santé que pour le développement social.

D’un montant global de 10.000.000.000 de F CFA, il est destiné à améliorer les infrastructures sanitaires notamment la construction et réhabilitation de 10 Cscoms, la construction du Cs réf de Youwarou et du nouvel hôpital à Sévaré, le renforcement des capacités à travers la formation de l’ensemble des acteurs, l’implication des collectivités et associations intervenants dans le secteur.

Si son démarrage a connu quelques difficultés il faut se réjouir de constater qu’il entre dans sa phase active.

En effet on peut retenir comme actions majeures au titre de 2007 :
- la sélection de l’AGETIER pour la MOD, elle a en charge de mener les différentes études, de mener à bien les travaux de constructions prévus dans le programme.
- La réalisation d’appui dans le domaine de la planification, des besoins en formation de la région, du plan d’accompagnement de l’EPH Sominé DOLO ;
- L’appui au PO régional par le financement des activités prévues sur le programme ;
- La mise en formation des spécialistes destinés à renforcer les capacités de l’EPH,
- La médicalisation des Cscoms.

Mesdames, Messieurs

L’année 2008 sera marquée par :
- la réalisation des études architecturales ;
- la réalisation du projet d’établissement 2009 – 2013 de l’EPH Sominé DOLO qui prendra en compte la transition vers le nouvel hôpital ;
- la recherche action pour renforcer le système de santé ;
- l’évaluation à mi - parcours du projet ;
- la construction de 5 Cscoms et la construction du Csréf de Youwarou.

Aussi, je voudrais attirer l’attention des PTF sur l’importance que le département accorde à l’évolution de ce programme et le souhait du respect du calendrier que nous nous sommes fixés. Nous nous devons donc de faire le parti pris de l’action pour que le projet avance.

L’ordre du jour qui nous est soumis comporte essentiel une revue des dossiers à finaliser. A ce titre, je sais compter sur la franche collaboration de tous afin que notre instance puisse donner des orientations claires pour l’accélération de la mise en œuvre du PADSS.

J’invite les responsables socio – sanitaires à plus de rigueur dans le suivi des différentes composantes du programme et à rechercher par le dialogue les voies et moyens pouvant permettre la réalisation effective et à temps des activités programmées.

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